http://jourstranquilles.canalblog.com/tag/ren%20hang

Une photo publiée par RenHang (@renhangrenhang) le 30 Sept. 2016 à 22h51 PDT

Une photo publiée par RenHang (@renhangrenhang) le 29 Sept. 2016 à 6h44 PDT

Une photo publiée par RenHang (@renhangrenhang) le 24 Sept. 2016 à 10h23 PDT

Photo by @renhangrenhang for our exclusive purple sex story Harmony Exercises in the latest issue. Out now! #purplediary

Une photo publiée par Purple Fashion magazine (@purplefashionmagazine) le 5 Sept. 2016 à 8h38 PDT

Voir mes précédents billets sur Ren Hang : http://jourstranquilles.canalblog.com/tag/ren%20hang

http://renhang.org/

C’est à Pantin près de Paris que vient d’ouvrir la Galerie Nue, un lieu entièrement dédié à l’érotisme sous toutes ses formes. Et c’est grâce à elle que nous avons découvert le travail de Ren Hang, jeune Chinois de 26 ans sympathique et élégant, dont les sujets photographiques n’ont pas de bornes : la nudité, les sexualités, les corps sans fard constituent, sinon l’essentiel de son travail, au moins ce qui le passionne le plus… Car c’est, à ses yeux, le plus authentique. Il a répondu aux questions de lui.fr. Rencontre.

Quel appareil utilisez-vous ?

Je travaille avec un appareil argentique, automatique, très simple, le moins cher possible. Je n’ai pas un fétiche, je travaille avec un appareil très banal. Pour moi, c’est très important de travailler avec un appareil comme cela, parce qu’il n’est pas possible de faire de mise au point, de régler la profondeur de champ etc. en prenant les photos. Ce dont j’ai besoin, c’est vraiment d’un appareil qui me permette de prendre des photos sans hésitation, sans réfléchir. Je veux juste prendre une photo avec un clic.

Pourquoi cette obsession, ou cette passion, pour les corps ?

Pour moi, le corps humain c’est quelque chose de très authentique, très naturel, et très accessible. On présente beaucoup d’authenticité lorsqu’on se déshabille. C’est pour ça que je représente beaucoup de corps.

On perçoit parfois de l’humour, parfois de la sensualité… Est-ce volontaire ?

Beaucoup de monde me dit ça,  dit voir des aspects différents mais, franchement, je ne pense à rien en prenant les photos… Je ne pense qu’au présent, comment communiquer avec modèles, comment faire ma prise de vue… Je ne pense qu’au shooting. Et toutes mes photos ne sont pas des photos de nu, je fais beaucoup de photos aussi de gens qui marchent dans la rue par exemple, et aussi beaucoup pendant les soirées, avec mes amis… Mais si vraiment on devait trouver un point commun, ce qui me touche le plus c’est le réalisme, c’est l’authenticité dans la photo.

Je trouve qu’on est plus authentique, plus naturel quand on se déshabille et le corps humain permet de se rapprocher.

Donc, en fait, je ne voudrais pas donner une signification particulière à mon processus créatif. Une fois que les photos sont sorties, je ne dis plus rien, ce sont les spectateurs qui vont comprendre ce qu’ils ont à comprendre. Quoi que vous voyiez, vous avez raison : chacun a son Hamlet.

Qu’est-ce qui vous inspire ?

Je n’essaie pas d’analyser mon travail et je n’essaye pas d’analyser mes inspirations, mais il est vrai que toute ma vie m’inspire, comme une parole, des chemins que j’ai parcourus, ce que je mange… Je n’essaie pas de les classer, de les analyser. C’est comme une ressource, tout cela émerge dans mes photos.

Quel conseil donnerait-il à un jeune photographe ?

Le traducteur, en riant : Mais il est jeune !

A quelqu’un qui débute…

Non, je n’ai pas vraiment de conseil… Allez-y, photographiez. A dire vrai, j’ai longtemps cru que tout le monde pourrait être photographe, mais finalement non. Il arrive que quelqu’un ne soit pas vraiment doué pour la photo. Si tel est le cas, alors : allez-y, faites autre chose ! Personne n’est pas obligé de devenir photographe.

Qui ou quoi rêveriez-vous de photographier ?

C’est une blague mais… J’aime bien Madonna. Si c’était possible… Oui, Madonna peut-être (Rires).

Traduit du Mandarin par Li Shuang

Voir mes précédents billets sur REN HANG :

Voir mes précédents billets :

REN HANG  15/03/2015

Ren Hang (photographe)       14/12/2014

Ren Hang : censuré en Chine, exposé à...     08/11/2014

Ren Hang : censuré en Chine, exposé à...     06/11/2014

Chinese Art Stripped Bare     11/08/2014

Ren Hang (photographe)       31/07/2014

Ren Hang était à Paris           23/04/2014

Ren Hang, sexe, amour et censure...  16/02/2014

Les filles de… Ren Hang      09/02/2014

Découvrez le jeune photographe de 26...      01/02/2014

Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html 

Ren Hang on nature, nudity and censorship

‘My pictures’ politics have nothing to do with China. It’s Chinese politics that wants to interfere with my art’

Photographer Ren Hang has certainly made a name for himself. In art circles around the world as photography's new blood, shooting his friends in the nude and avoiding the arm of the law back in his homeland of China – where his name is known for a different reason. Notably, to the authorities who are hell bent on censoring him – even threatening him with arrest. “They won’t bother my lifestyle, but they will arrest me if I’m taking pictures outside,” says the Beijing-born artist. For the moment, he’s in New York at Capricious 88 gallery where his work has just gone on display in an exhibition titled 2014, his first in the city.

“My pictures’ politics have nothing to do with China. It’s Chinese politics that wants to interfere with my art,” he says. “China doesn’t allow outdoor nudity. I’m very careful about taking pictures outside. If I see police, I’ll run. But I’m not hiding as I’m taking pictures.” Although Hang is new gen (born in 1987) his determination mimics that of his fellow Beijing creatives, such as Ai Weiwei, who, co-curated a show with Hang in 2013. Weiwei uses his art for activism, employing mixed media to advocate for human rights and oppression and was thrown in jail in 2011 for 81 days – he's now banned from leaving China at all. “I care that the government want to limit me. Of course I don’t want to go to jail, but I don’t think there’s a way to fix that,” says Hang.

For Hang, he's keen to reassert that his work isn't about politics. “China has had little influence to me. If I was born in America, I would like American models. If I was born in England, I would pick English models. When I take a picture, I’m not sure what I want. It’s only when I see the picture that I realise what I want.” Intertwining the nude with nature, Hang’s images are recognisable as a jumble of bodies, limbs, flowers and plants. Previously we’ve seen hands reaching down milky thighs, a limp penis flop onto a watermelon and a series of backsides imitating a mountain range. “It’s more natural if they’re not wearing clothes,” he muses on his fascination between the two elements. His latest work, 2014, explores the ‘optics’ of camouflage where bodies disappear beneath lily pads, arms multiply like Hindu gods and plumes of pink smoke escape from a woman's privates: “When you look at them, they look like they should be together.” For Hang, this really is just a bunch of limbs in front of a camera. There's no statement to be made. No fight to be had against the institutions that govern him. Here, in Hang's world, nudity and nature go hand-in-hand and that's all there is to it.

Voir mes précédents billets sur REN HANG : 

Ren Hang (photographe)       14/12/2014

Ren Hang : censuré en Chine, exposé à...     08/11/2014

Ren Hang : censuré en Chine, exposé à...     06/11/2014

Chinese Art Stripped Bare     11/08/2014

Ren Hang (photographe)       31/07/2014

Ren Hang était à Paris           23/04/2014

Ren Hang, sexe, amour et censure...  16/02/2014

Les filles de… Ren Hang      09/02/2014

Découvrez le jeune photographe de 26...      01/02/2014

Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html