L’oeuvre énigmatique d'Inez van Lamsweerede et Vinoodh Matadin défie les genres
"On reconnaît l’art photographique de van Lamsweerede et Matadin à la manière dont ils cherchent à créer des images qui bouleversent les surfaces trop lisses et attendues de la culture de masse; à cet effet, ils puisent tour à tour dans une multitude d’univers: gothique, mystère, androgynie, comédie, érotisme, surréalisme, magie, montage, cinéma, duplication, manipulation d’images, pop art, fétichisme et autres subtilités artistiques."
Michael Bracewell, extrait de l’introduction.
L’œuvre de Van Lamsweerde et Matadin s’est étalé sur les murs des galeries les plus réputées et les pages des plus célèbres magazines de mode de la planète. Si leurs photographies parviennent à naviguer si librement entre ces deux univers, c’est parce que leurs auteurs excellent à créer une imagerie qui s’inscrit tant dans le microcosme élitiste que dans la culture de masse. Pour certains de leurs clichés, notamment pour le portrait de Björk ou la campagne Givenchy, Van Lamsweerde et Matadin ont travaillé en collaboration avec les directeurs artistiques de l’agence M/M (Paris). Ils ont également conçu cette magnifique rétrospective en deux volumes qui présente "presque tout" de leur travail de ces vingt dernières années, dont les clichés qui les ont portés aux sommets de l’art et de la mode.
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Théâtre du Rond Point sous haute sécurité (ce soir)
Une première sous haute tension. Ce soir, le théâtre du Rond-Point sera placé sous protection policière, CRS à l’extérieur, professionnels privés de la sécurité à l’intérieur, pour la première de Golgota picnic de Rodrigo García. Et ce jusqu’au 17 décembre. Des ultra-catholiques, qui taxent l’oeuvre de christianophobie, ont appelé à une mobilisation pour chaque représentation. Déjà perturbée à Toulouse en novembre, la pièce a été la cible de menaces dès le weekend dernier. Deux personnes ont tenté de détruire le système d’alarme du théâtre dans la nuit de vendredi. « Aujourd’hui, nous avons retrouvé un cutter avec « Christ » écrit dessus, raconte Jean-Michel Ribes, directeur du théâtre. J’ai reçu des menaces de mort, mais je n’ai pas peur. » C’est la première fois que le théâtre est sécurisé par la police. « On a déjà vécu des manifestations, mais sans commune mesure. Ils manifestent contre quelque chose qu’ils n’ont ni vu ni lu. Beaucoup de chrétiens sont scandalisés par ce mouvement. »