Atsuko Kudo in S Magazine
Atsuko Kudo features heavily in this very beautiful
and sexy shoot for S magazine.
The styling is by one of the most fabulous stylists Kate Ruth and images are by one
of our very favourite photographers David Standish.
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Vers une sortie de crise en Ukraine ? Après une journée sanglante place Maïdan à Kiev (Ukraine), les ministres des Affaires étrangères allemands et polonais ont mené des négociations toute la nuit de jeudi 20 à vendredi 21 février, réunissant, le président ukrainien Viktor Ianoukovitch, des dirigeants de l'opposition et des députés. Laurent Fabius a lui quitté la capitale ukrainienne pour se rendre à Pékin comme le prévoyait son agenda. S'agit-il d'une manœuvre dillatoire du régime ukrainien ? Vendredi matin, le gouvernement accuse vendredi les manifestants d'avoir ouvert le feu sur la police.
"Germaine Tillion, c'est l'égalité" #MontValérien pic.twitter.com/OlcYSpJCTs
— Élysée (@Elysee) 21 Février 2014
Germaine Tillion, la Résistante, entre au Panthéon
L’annonce officielle en sera faite ce vendredi matin à l’occasion d’un hommage rendu par le chef de l’Etat aux héros de la Résistance au Mont-Valérien (Hauts-de-Seine). « Elle a tellement fait pour la justice, pour la vérité. Elle nous porte encore. » Marie-Christine Bougant, présidente de l’association Maison Germaine Tillion, était émue par la joie et l’émotion quand elle a appris, hier, que Germaine Tillion ferait son entrée au Panthéon. Le choix sera rendu officiel, ce vendredi, par le Président de la République lors d’une cérémonie d’hommage à la Résistance, au Mont-Valérien.« J’espère ainsi qu’elle sera davantage connue par le grand public » , souhaite Marie-Christine Bougant.
La maison de Kerouzine
Germaine Tillion est décédée à 101 ans, en 2008. Elle fut de toutes les résistances. Ethnologue, historienne, elle va sur le terrain étudier la société berbère au début des années 1930. En 1940, elle s’engage dans la Résistance. Elle est arrêtée deux ans plus tard et déportée à Ravensbrück. Elle y écrit une opérette, en cachette, sur les conditions de vie des déportées (lire l’article ci-dessous). Germaine Tillion dénonce également la torture pendant la guerre d’Algérie. Elle mènera ce combat avec Jacques Pâris de Bollardière, le général emprisonné pour avoir dit non à la torture. L’officier, après avoir quitté l’uniforme, s’est installé à Guidel. Il rendait visite à Germaine Tillion dans sa maison de Kerouzine, qu’elle avait fait construire dans les années 1970.« Il lui avait offert un hortensia, qui est toujours là » , confie le maire de Plouhinec, Adrien Le Formal. Germaine Tillion s’est d’abord installée au Guledro Marec, près de Mané Véchen. Puis elle déniche son havre de paix, aux marais du Dreff.« Elle travaillait elle-même son jardin » , se souvient Adrien Le Formal. Heureux, fier même, que Plouhinec ait croisé la route de la grande dame. Elle y passait tous ses étés. Elle y a accueilli Jean Lacouture, Jean Daniel, Simone Veil…« Et Geneviève de Gaulle-Antonioz, qui elle aussi va faire son entrée au Panthéon vendredi » , indique le maire.
Le sens de l’engagement
« C’était une dame très simple, humble, qui aimait venir au bourg » ,reprend Adrien Le Formal. L’élu retient« ses valeurs humanistes, son sens de l’engagement » . Et sa fibre sociale.« Elle a été à l’origine de la création des animateurs sociaux. Pour elle, c’est par l’éducation que les personnes se réalisent » , résume Adrien Le Formal. La maison de Germaine Tillion a été rachetée par le Conservatoire du littoral. Elle a besoin d’être rénovée. C’est le but de l’association de MarieChristine Bougant. Elle est soutenue par une autre association, à Paris, qui, elle, travaille à la préservation de l’œuvre de Germaine Tillion.« La maison serait un lieu de mémoire, pas un musée , explique Marie-Christine Bougant.On pourrait y accueillir des artistes en résidence et aménager une partie en gîte pour les randonneurs. » La mairie de Plouhinec est également investie dans le projet. Article de Charles JOSSE (Ouest France).
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Une opérette écrite dans les jours sombres de Ravensbrück
À la demande de l’association Maison Germaine Tillion, Jean-Michel Fournereau, artiste alréen, à la fois chanteur et comédien, a mis en scène l’opérette Le Verfügbar aux enfers , de Germaine Tillion, au Grand théâtre de Lorient en 2010. Une représentation unique avec une quarantaine d’artistes mobilisés par le directeur de l’École de musique de Lorient et chef d’orchestre Jacky Lhiver.« Cette opérette, elle l’a écrite dans le camp de Ravenbrûck en 1945. Elle se faisait cacher dans des caisses par ses camarades, explique le metteur en scène.Elles arrivaient à voler du papier pour qu’elle ait de quoi écrire un texte à la fois drôle et très intelligent. » Cachée, Germaine écrivait. Le soir, une fois que les gardes avaient cessé leurs rondes, les femmes « s’amusaient » à se dire ces textes à la fois très humoristiques, mais d’un humour très noir sur leurs conditions de vie. Comment avoir une telle imagination dans un camp de déportation ?« Elle était très mélomane, connaissait très bien la musique et avait une excellente mémoire des mélodies d’Offenbach et de grands compositeurs, notamment SaintSaëns et sa Danse macabre .re conte Jacky Lhiver. Elle écrivait ses textes sur les mélodies qu’elle connaissait. Dans son opérette, il y a aussi des chansons de l’époque, des publicités comme dans Rutabaga , sur un jingle de radio ». Son but était de redonner le moral à ses camarades de déportation, d’arriver à rire de leurs conditions terribles, la torture, la faim, les viols. Elle voulait une chose comique car elle pensait que le rire, même dans des conditions de vie tragiques, est un élément revivifiant, qui peut redonner le courage et l’énergie. Cette opérette hors du commun avait été jouée au théâtre du Châtelet à Paris pour la première fois en 2007, puis au camp même de Ravensbrück lors du 65e anniversaire de sa libération. Enfin à Lorient en 2010. Ce bijou d’humanité mériterait de ressortir du silence. Article de Gildas JAFFRÉ (Ouest France).
Avec sa série Cuba - Expired, l’artiste Werner Pawlok s’est mis à la recherche de la vieille Havane des origines. LUMAS Paris – Saint-Germain expose les nouveaux travaux choisis d’une série pour laquelle le photographe allemand a une fois de plus entrepris le voyage de Cuba. Il invite le spectateur dans son périple à travers différentes époques durant lesquelles luxe, décadence et pauvreté se donnent la main.
Exposition : 21 février – 6 avril 2014
LUMAS Paris – Saint-Germain. 40, rue de Seine