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WATCH Vera H by Lior Susana for #Fashion & Beauty Magazine April/May 2014. http://on.ftv.com/1mA8ivw
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Le 20 avril, la top anglaise Emma Appleton a posté sur son compte Twitter une capture d’écran d’un message de Terry Richardson : "Si je peux te baiser, j’arrangerai pour toi une séance photo pour Vogue à New-York".
Face à ces nouvelles accusations, le porte parole du photographe a démenti que son client était l'auteur du message. Mais c’est probablement la goutte de trop pour le Vogue US, qui a déclaré à US Weekly : "La dernière mission de Terry Richardson pour "Vogue US" remonte au numéro de juillet 2010. Nous n’avons pas l’intention de collaborer à nouveau avec lui." On ignore si ce boycott s'étendra à l’édition française ou italienne.
En octobre dernier, une pétition sommait les marques et les magazines de mode à boycotter le photographe à chemises à carreaux. En cause ? Une esthétique “porno mainstream” racoleuse, et des dizaines de témoignages de mannequins harcelés. La danoise Rie Rasmussen s’était alors risquée à exposer au grand jour une mécanique bien huilée : "Les jeunes mannequins n’osent pas dire quoi que ce soit face à son harcèlement, de peur que leur agence leur retire le job. Elles sont trop jeunes pour se défendre. Je lui ai déjà dit ‘ce que vous faites est complètement dégradant pour les femmes, j’espère que vous avez bien conscience que vous baisez uniquement les filles parce que vous tenez une caméra entre vos mains, avez tous les contacts dans la mode, et passez vos photos dans Vogue." Une fois la parole libérée, la top Charlotte Waters était allée jusqu’à porter plaine contre lui en mars dernier. En 2009, toujours lors d’une séance photo, il l’avait forcée à lui faire une fellation. Il avait de son côté répondu dans une lettre ouverte publiée sur le Huffington Post.
http://www.metronews.fr/people/terry-richardson-un-nouveau-scandale-sexuel/mndu!JKTAJ1BVFdYgY/
"Epidémie fasciste". Action seins nus et croix gammée des Femen contre Marine Le Pen >> http://t.co/1M67FSzkHf pic.twitter.com/4oolHDcDVn
— Nouvel Observateur (@LeNouvelObs) 23 Avril 2014
Les Femen ont organisé un happening devant le lieu où s'est tenu la conférence de presse de lancement de la campagne européenne du Front National organisé à la Maisons des Centraliens à Paris, le 22 avril 2014.
Croix gammées formant le drapeau européen sur la poitrine et fausses moustaches hitlériennes sous le nez, les activistes des Femen ont dénoncé la coalition des partis d'extrême droite qui veulent "contaminer" le Parlement de Strasbourg. Chacune d'elles arborait sur son ventre et son dos l'expression : "Fascist epidemic" (épidémie fasciste, ndlr).
La vingtaine de militantes mobilisées a scandé des slogans anti-FN, comme "Marine fasciste", avant même le début de la conférence de presse.
2014 : Pays invité, les États-Unis.
Nick Brandt, Steve McCurry, Ansel Adams, Michael "Nick" Nichols, Russell James, la Nasa, Edouard Boubat et bien d'autres... Ils seront tous cet été au Festival Photo La Gacilly !
http://www.festivalphoto-lagacilly.com/l-edition-2014/programmation-2014-51/
Robert Mapplethorpe
Jusqu’au 13 juillet 2014
Grand Palais, Galerie sud-est, Entrée avenue W. Churchill, Paris VIII
Première grande rétrospective en France depuis la mort de Robert Mapplethorpe (1946-1989), l’exposition éponyme présentée au Grand Palais dévoile toutes les facettes de l’art photographique de l’artiste new-yorkais. Âmes bigotes s’abstenir!
Le parcours de l’exposition s’inspire du roman de Huysmans À Rebours pour partir des photographies réalisées à la fin de la carrière de R. Mapplethorpe – des images de sculptures (Eros, Hermès, etc.) – et se conclure sur ses polaroïds de jeunesse.
En guise d’introduction : un portrait de l’artiste, à l’âge de 42 ans, visage blanc sur fond noir, mettant en avant une cane à la tête de mort. A l’image d’un roi africain. Cette photographie condense un certain nombre de symboles fétiches, récurrents dans l’oeuvre de Mapplethorpe. Au-delà de l’annonce de sa mort (on le déclare atteint du sida en 1986, cette photo a été prise en 1988), il y a une référence à l’idée de vénération qu’il recherchait avant tout, à la magie et au culte du corps noir. Il a été, en effet, l’un des premiers artistes à photographier et à rendre hommage à la communauté homosexuelle afro-américaine.
Suivent des photographies au tirage particulièrement raffiné de sculptures de couleur chair mises en scène dans des cadres noirs. L’artiste affirme que, s’il était né un siècle plus tôt, il aurait été sculpteur. Mais étant né dans le New York des années 1970, il embrasse la photographie pour rendre compte de la vitesse de la Grande Pomme, de l’énergie folle qui la consume, et créer ainsi des sculptures photographiques.
Le parcours se poursuit sur des images de fleurs, mises en parallèle avec des détails anatomiques. Puis vient le temps des muses : Patti Smith et la première championne au monde de body-building, Lisa Lyon. Thématique de la femme et de la féminité, peu connue dans l’oeuvre du photographe.
Une chambre noire, interdite aux moins de 18 ans, dévoile des photos d’homosexuels sadomasochistes.
Et pour finir, les polaroïds de jeunesse qui annonçaient déjà, selon Jérôme Neutres, commissaire de l’exposition, « tout le programme artistique » de Mapplethorpe, « héraut d’un idéalisme classique revu et corrigé dans le New York libertaire des seventies« .