Martin Parr à la MEP (en ce moment)
[A voir] L'expo "Martin Parr - Paris" est à la @mep_paris jusqu'au 25 mai, et c'est un régal http://t.co/i15yeWvEfD pic.twitter.com/JhWfRZFogp
— exponaute (@exponaute) 6 Mai 2014
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ESTHER FERRER
Née en i937 à San Sébastian (Espagne) et vivant à Paris depuis le début des années 1970, Esther Ferrer est une figure majeure de l'art des cinquante dernières années.
En 1967, elle rejoint le groupe d'art action ZAJ, dans la lignée de Fluxus, Marcel Duchamp ou encore John Cage. Le groupe ZAJ (dissous en 1996) se produit dans des salles de concerts en pleine période franquiste et s'illustre rapidement par des performances de musique contemporaine radicales et conceptuelles. A partir des années 1970, parallèlement aux actions et performances qu'elle réalise, seule ou en groupe, Esther Ferrer consacre une partie de son activité aux photographies retravaillées, aux installations, aux tableaux basés sur la série des nombres premiers et aux objets qu'elle détourne de leurs fondements pour faire émerger leurs ancrages idéologiques. Son travail s'inscrit dans une lignée minimaliste qui manie un humour redoutable et une sorte d'absurde rigoureux. Dans un grand dépouillement formel, sa réflexion s'articule autour de quelques notions récurrentes : le temps, l'infini, la répétition, la présence et le corps. De ses années antifranquistes, elle conserve un attachement viscéral pour toute forme de liberté et une allergie non moins viscérale à toute forme d'oppression et de pouvoir. Protocoles, partitions, maquettes... chez Esther Ferrer, l'idée prévaut sur la forme. En héritière du mouvement conceptuel, elle refuse le recours à l'émotif, au pathos. L'art, selon elle, doit s'adresser à l'intellect. L'art, en effet, relève pleinement du domaine du spéculatif. Dans la droite lignée de Fluxus, art et vie sont intrinsèquement liés chez Esther Ferrer. Elle vit une expérience intime et personnelle de l'art. Elle combine, agence, permute, arrange des éléments récurrents dans une grande économie de formes et de moyens, battant en brèche toute chronologie établie. On pourrait affirmer, pour paraphraser le titre d'une de ses expositions (Séville, 1998), que son œuvre va de l’action à l'objet et vice versa, inscrivant son propre corps comme outil et point de départ.
Son art est un acte de résistance au spectaculaire, à la course à la nouveauté, à la surproduction affolée que l'on note ces dernières années : il faut toujours produire de la nouveauté, plus grand, plus gros, plus cher... Pour Esther Ferrer, l'art est politique dans le sens où il est le lieu de l'affirmation et de la construction du Sujet, le lieu de la liberté face aux diktats de toutes sortes. Refusant toute position autoritaire, ses œuvres sont autant de propositions d'habiter le réel. Esther Ferrer ne livre que peu d'explications sur ses œuvres. Elles doivent, lui semble-t-il, s'adresser aux regardeurs en dehors des intentions premières de l'artiste, qui ne nous sont pas données, laissant ainsi une grande ouverture dans la réception de son travail. Car, comme elle l'écrit sur chaque partition de performance: «toutes les versions sont valables, y compris celle-ci». Il était temps que l'institution française se penche sur le travail de cette artiste majeure mais discrète qui a influencé de nombreux artistes. Esther Ferrer a représenté, en 1999. l'Espagne à la Biennale de Venise. Elle a été honorée de nombreux prix et distinctions, dont récemment le Prix national des arts plastiques (Espagne, 2008), le prix Gure Artea (Gouvernement basque, 2012), le prix du MAV (Association des femmes dans les arts visuels, Espagne, 2oi4). Si le premier volet de ce projet, au FRAC Bretagne Pan dernier1. se consacrait plus précisément aux performances, à la question de la présence, du corps dans l'espace, le second volet, ici au MAC/VAL, se concentre sur le travail d'atelier et, plus particulièrement, sur les autoportraits. L'autoportrait pose clairement la question du regard. Comme l'écrit Jean-Michel Ribettes: «ce que l'autoportrait met à nu, c'est précisément la structure du regard qui préside à toute conception de l'œuvre». Il poursuit: «tout autoportrait devient portrait du regardeur2». En dépit de son apparente simplicité, l'exposition nous entraîne dans un maelström vertigineux: Qui regarde qui? Qui se regarde regardant regarder?... Regarde-moi/regarde-toi avec d'autres yeux dans le cadre de l'art. Ces deux expositions, loin d'épuiser cet œuvre pluriel, mettent en lumière une grande partie du travail de cette artiste essentielle et pionnière. La publication, coéditée par les deux structures, constituera la première monographie en français de l'artiste.
Texte de Frank Lamy
Reportage photographiques : Jacques Snap
Cette manifestation, entre la place Denfert-Rochereau (14e) et le ministère de la Santé (7e), est « symbolique » : elle se déroule dans le cadre de la Journée internationale des sages-femmes.
La manifestation a réuni environ 1.000 sages-femmes, selon Sophie Guillaume, membre du collectif à l'origine du mouvement, 500 selon la préfecture de police de Paris.
Certaines ont même bloqué un train en gare de Montparnasse, pour demander au ministère de la Santé de « rouvrir les discussions ».
En début d'après-midi, une cinquantaine d'entre elles se sont rendues à la gare de Montparnasse, où elles se sont installées sur les voies pour bloquer le départ d'un train, d'après Sophie Guillaume. Interrogée par l'AFP, la SNCF a confirmé cette information, indiquant qu'elles avaient retardé un TGV pendant 45 minutes avant d'être raccompagnées par les forces de l'ordre « dans un lieu sécurisé ».
Déjà 7 mois de grève
« Dans le monde entier, les sages-femmes sont favorisées, valorisées. Pourquoi en France on les méprise autant ? », s'est interrogé un porte-parole du collectif, Adrien Gantois, lors d'une conférence de presse.
« Cela fait quasiment sept mois que nous faisons de la pédagogie auprès des femmes, pour être plus visibles. Nous avons transmis nos propositions au ministère depuis quatre mois et nous sommes sans nouvelles depuis début mars », a déploré Caroline Raquin, une autre représentante du collectif. Ce collectif, qui regroupe syndicats et associations, a lancé une grève le 16 octobre pour obtenir une meilleure reconnaissance des sages-femmes.
L'intégralité de ce clip sulfureux qui est passé dans l'émission "Sex Machine" des Enfants du rock le 27 octobre 1984 sur Antenne 2. Toute une ambiance qui marqué à l'époque les esprits et... les mémoires