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Jours tranquilles à Paris
28 novembre 2014

La performance polémique Exhibit B annulée face à des manifestants

À la suite de heurts causés jeudi soir par une centaine de personnes lors de l'ouverture du spectacle controversé de Brett Bailey au théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis, des représentations ont été supprimées.

À l'image de Londres, Berlin et bien d'autres villes européennes, Paris n'est pas prête à accepter l'exposition vivante de Brett Bailey baptisée Exhibit B. Malgré le refus de censure exprimé par la ministre de la Culture Fleur Pellerin cette semaine, des manifestants ont bloqué l'accès au théâtre Gérard-Philippe de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) jeudi soir. Selon l'AFP, ils agissaient dans le but d'empêcher la tenue de l'exposition de l'artiste sud-africain, contraignant le directeur du théâtre à l'annuler.

Il s'agissait de la première représentation de l'installation Exhibit B au théâtre Gérard-Philippe (TGP). Objet d'une polémique, dont la dernière en date a éclaté à Londres au mois de septembre, le «zoo humain» de Brett Bailey est en butte à Paris à une pétition demandant son interdiction.

Réunis devant le théâtre, où la pièce est programmée du 27 au 30 novembre, «120 à 130 manifestants agités» ont tenté en début de soirée de déplacer les barrières extérieures «pour empêcher les spectateurs de rentrer», a relaté une source policière.

La vitre du théâtre brisée et des barrières renversées

«Des manifestants ont ensuite voulu envahir la salle pour empêcher le spectacle d'avoir lieu. Il y a eu cinq minutes de tension mais la situation a été contrôlée par les forces de l'ordre», a poursuivi cette source, faisant état de «quelques dégâts», la vitre du théâtre brisée et des barrières renversées. Ces débordements n'ont fait l'objet d'aucune interpellation.

Exhibit B est supposée faire entrer son public toutes les 20 minutes pour qu'ils déambulent dans l'établissement. Au terme de deux représentations, le «zoo humain» qui plonge dans l'histoire coloniale, en montrant des tableaux vivants de Noirs tels qu'on les exposait dans les foires et expositions aux XIXe et XXe siècles, a dû s'interrompre.

L'exposition est en effet jugée «humiliante» par ses détracteurs. Pour Brett Bailey, il s'agit d'un profond malentendu «de la part de gens qui n'ont pas vu l'installation».

«Notre métier est plus que jamais d'assurer notre mission de service public» Jean Bellorini et José-Manuel Gonçalvès

«Malgré la pression des manifestants, deux représentations ont eu lieu. Ensuite, devant l'empêchement du public à accéder au théâtre, les suivantes n'ont pu avoir lieu», ont déploré Jean Bellorini, directeur du TGP, et José-Manuel Gonçalvès, directeur du Centquatre, qui accueillera prochainement l'installation.

Décrivant une «émeute» devant le théâtre vers 18h30, les directeurs ont réaffirmé leur volonté «d'assurer (leur) mission de service public» mais ignoraient pour l'heure si les représentations prévues vendredi auraient lieu. Une réunion publique d'information est prévue à 19h30 au TGP.

En France, la Ligue des droits de l'Homme, le Mrap, la Licra, l'Observatoire de la liberté de création, le Syndeac (syndicat professionnel du spectacle vivant) ont, entre autres, défendu le spectacle.

Face à la polémique, la ministre de la Culture et la maire de Paris, Anne Hidalgo, avaient exprimé mercredi leur soutien à Brett Bailey, condamnant «fermement» toutes «tentatives d'intimidation ou de censure».

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28 novembre 2014

LUI est paru avec Laetitia Casta an couverture, photographiée par Mario Sorrenti

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Laetitia Casta photographiée par Mario Sorrenti

28 novembre 2014

RAPPEL : Samedi 29 novembre à 15 heures : lâcher de chiens dans le Marais. Une explication?

A l'occasion de l'expo Jeff Koons au Centre Pompidou (dès le 26 nov), un lâcher de ballons en forme de chien est organisé.

Ils peuvent être partout: attachés à des piquets, aux entrées des parcs, perdus dans les ruelles, le métro...

Chaque chien portera à son cou un collier et un code de tatouage donnant droit à un cadeau si vous les trouvez.(on peut gagner des places de musées, un restau etc..)

Indice: chercher à proximité du Centre Beaubourg, de la place des Vosges, du quartier Etienne Marcel.

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28 novembre 2014

Dita von Teese

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27 novembre 2014

Terry Richardson (photographe)

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27 novembre 2014

Calendrier Pirelli 2015 par Steven Meisel...

Pirelli c’est les pneus mais pas que… Depuis 1964 la filiale britannique du groupe éponyme publie annuellement un calendrier qui « initialement » était destiné aux clients importants du groupe et aux célébrités. Souvent surnommé « Le Cal », il a toujours eu un tirage limité de quelques milliers d’exemplaires, participant très largement au mythe. De simple cadeau publicitaire, il est devenu au fil des années un objet culte, au travers duquel bon nombre de photographes de mode, D.A et mannequins célèbres ont alliés avec bon goût : mode, beauté et sexualité « suggérée ». Il est aujourd’hui l’un des calendriers les plus prestigieux du monde.

Après Lagerfeld, Steve McCurry et bien d’autres, le choix s’est porté pour cette 51ème édition sur le photographe américain Steven Meisel. Derrière l’objectif les plus grands tops du moment avec l’ange brésilien Adriana Lima, la pulpeuse Candice Huffine (première mannequin grande taille à poser pour le calendrier), Cameron Russel, la first face Joan Small ou encore la gracieuse Isabeli Fontana.

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26 novembre 2014

Vu sur le net... j'aime bien - David Hilton (photographe)

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Photo : David Hilton (à ne pas confondre avec David Hamilton)

Voir mes précédents billets : 14/05/2013 et 06/02/2013

Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html

26 novembre 2014

Mario Testino (photographe)

26 novembre 2014

Simone Veil par Emmanuelle Devos

« Je n’imaginais pas la haine que j’allais susciter » , a confié Simone Veil, l’ex-ministre de la Santé de Valéry Giscard d’Estaing, à la journaliste Annick Cojean, en 2004. Le téléfilm diffusé ce soir a l’immense mérite de retracer les trois jours de ces débats haineux autour de l’adoption de la loi légalisant l’avortement, du 26 au 29 novembre 1974. Ces insultes et propos de « soudards » envers la ministre, rescapée des camps nazis, empruntent à la fois à la misogynie et à l’antisémitisme, teintés d’un conservatisme d’époque. On attend forcément Emmanuelle Devos au tournant du rôle de Simone Veil. Malgré sa voix très particulière, reconnaissable entre mille, la comédienne parvient à rendre crédible un personnage historique de son vivant. Chapeau! En revanche, le récit reste didactique, installant le film dans une froideur bavarde. Malgré les moments d’émotion instillés par l’enquête d’une journaliste sur les souffrances des femmes obligées d’avorter. À regarder quand même, pour se replonger dans les détails de cette tranche d’histoire politique contemporaine. article de Claire THÉVENOUX.

France 2 , 20 h 50 ce mercredi 26 novembre

26 novembre 2014

Arbre de Noël - Place Carrée aux Halles de Paris

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