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Jours tranquilles à Paris
1 novembre 2014

Street Art

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Photo prise du côté de la gare d'Austerlitz

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1 novembre 2014

Extrait d'un shooting - nu allongé

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1 novembre 2014

Jardin des Plantes

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1 novembre 2014

Salvador Dali

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1 novembre 2014

La Marianne numérique prend vie...

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1 novembre 2014

Ryan McGinley à la Galerie Agnes b - actuellement

Ryan McGinley

Sun & Health

28 oct.-02 déc. 2006

Paris 4e. Galerie du Jour. Agnès b   

A peine âgé de trente ans, Ryan McGinley a déjà fait l’objet d’expositions personnelles dans de prestigieuses institutions, comme le Whitney Museum et PS1 à New York. A la Galerie du jour Agnès b., le photographe américain propose une ode à la liberté placée sous le signe du voyage, de la nature et de la nudité.       

Par Raphaël

Les photographies de Ryan McGinley exposées à la galerie de la styliste agnès b. sont le résultat d'un voyage de dix semaines durant l'été 2005. Le photographe a loué un van pour traverser les États-Unis, accompagné de cinq filles et de cinq garçons. Ryan McGinley photographie l'intimité de ses amis, qu'il dirige pour obtenir ses images. Leur nudité est ainsi mise en scène dans des contextes singuliers, qu'il s'agisse d'espaces forestiers ou désertiques.

Ces photographies de corps évoluant dans la nature évoquent toute une palette de références qui englobe aussi bien l'histoire de l'art que la culture vernaculaire, du Déjeuner sur l'herbe de Manet aux photographies amateurs de naturistes des années cinquante-soixante. La proximité de Ryan McGinley avec ses sujets rappelle également les photographies de drogués et de marginaux prises par Larry Clark et Nan Goldin. Mais, loin de la noirceur et du pessimisme de Clark, Ryan McGinley propose une autre version de la nudité, qui n'est plus, cette fois, associée à la destruction physique et à la décomposition d'une nation, mais, au contraire porteuse d'espoir, de bonheur et de gaieté.

McGinley idéalise une nudité candide, adolescente, qui évoluerait dans un paradis terrestre enfin accessible. Il met en scène cette idée de manière humoristique dans Untitled (Spitting Apples), où l'on peut voir évoluer trois femmes et un homme dans un champ de pommiers, mâchant puis crachant le fruit du péché originel.

McGinley renforce, par le truchement de la lumière, l'impression de plénitude et d'insouciance que dégage ce jardin d'Eden. Ainsi, les clichés sont souvent réalisés au crépuscule, comme pour Tim (Black Eye), ou à contre-jour pour les scènes en forêt pour accentuer l'effet fantasmagorique des situations.

De même, dans Untitled (White Sands), McGinley utilise la lumière aveuglante du désert pour réduire le corps de ces amis à l'état de formes diluées et spectrales. Cette photographie pourrait faire écho, d'un point de vue visuel, à Gerry de Gus Van Sant, mais bien loin de l'angoisse vécue par les deux protagonistes du film perdus dans le désert, McGinley s'approprie la sensualité des espaces. Il serait plus judicieux de mettre ses vues du désert en relation avec Zabriskie Point de Michelangelo Antonioni, dans lequel le spectateur découvre les ébats d'une multitude de couples dans la poussière de massifs arides aux États-Unis. McGinley entretient le même rapport au corps qu'Antonioni, celui d'une nudité et d'une sexualité décomplexées et ludiques, où s'exprime la liberté morale de chacun.

Ryan McGinley célèbre, comme l'avait fait Jack Kerouac dans les années cinquante, la liberté au travers de la mystique du road trip, qui constitue ici, dans une version plus naturiste, un hommage rendu à des photographes tels que Robert Frank ou Lee Friedlander. Là encore, la déambulation de McGinley n'est pas chargée de la tension que l'on trouvait chez Frank, mais d'une joie de vivre atteinte grâce à l'acceptation de son être évoluant sans contraintes dans la diversité des paysages américains.

Ryan McGinley et ses amis constitueraient donc une sorte de pionniers ludiques en quête d'une liberté qui ne passerait plus par la conquête d'un territoire mais par celle du corps et de la sexualité. La fraîcheur presque naïve des images de McGinley ont la force d'éveiller, chez le spectateur, sensualité et envie de ballades au grand air. Nu évidemment.

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1 novembre 2014

KATE MOSS MONTRE SES SEINS POUR LA BONNE CAUSE

Dans la nouvelle campagne Stella McCartney Lingerie, Kate Moss dévoile un sein au téton caché par un ruban rose, un geste prévu pour récolter des fonds contre le cancer du sein.

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