Exposition Terry Richardson à la Galerie Perrotin - vu aujourd'hui
"I am a terrible Terry !"
Photos prises avec ma Gopro
La Galerie Perrotin, à Paris, accueille l’exposition « The Sacred and The Profane » du photographe controversé Terry Richardson, du 7 mars au 11 avril. Cette exposition signe le retour de l’artiste à la Galerie Perrotin, qui n’y avait plus présenté ses œuvres depuis 1999.
Cet événement présentera une série de photographies prises au cours des deux dernières années dans les états de l’Ouest des États-Unis, illustrant les tensions entre le droit religieux et l’industrie du sexe dans cette région.
« Dans tous les lieux que j’ai visités, des fanatiques m’ont rappelé que Jésus nous regarde, que ceux qui ne vont pas à la messe sont destinés à brûler en enfer et que les dix commandements sont tout ce qu’il y a de plus vrais, et qu’il faut les prendre extrêmement au sérieux » explique Richardson. « En même temps, les sex-shops, les strip clubs et la pornographie sont omniprésents, on peut se procurer une arme facilement dans la plupart des enseignes et la pauvreté, la bigoterie, l’ignorance et la haine envahissent la société, a fortiori dans les zones où le zèle évangélique est le plus marqué. »
Un an dans la plus Belle Île
Ah, Belle Île la bien nommée ! Pour aller au-delà des cartes postales, une équipe de Grands reportages a suivi quelques îliens, sur un an, au fil des quatre saisons. On commence au printemps, sur le bateau du pêcheur Jean-Noël, accro à la mer depuis l’enfance. On suit les gendarmes sillonnant les 100 kilomètres de côte et les soirées arrosées. On accompagne le lycéen surfeur Mali, qui revient de son internat lorientais tous les week-ends. L’été, c’est le temps des touristes et d’une population qui passe de 5 000 à 35 000. Stéphane, nouveau médecin de l’île, voit 50 patients par jour et Mali donne un coup de main pour les événements estivaux. À l’automne, une fois la quiétude retrouvée, on sourit avec la doyenne qui hésite à prendre son médicament avec son mini-whisky quotidien. Puis l’hiver, revient la saison des tempêtes spectaculaires et des journées sans liaison maritime. Au bout d’un an, on a entendu l’humour des îliens et goûté à cette lumière qui varie en permanence. Si on connaît cette île, on n’apprend pas grand-chose. Mais pour tous les autres, ça ne peut que donner envie d’y foncer illico. article de Gilles KERDREUX.
Aujourd'hui sur TF1 à 13 h 15.