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Jours tranquilles à Paris
24 octobre 2015

Au théâtre ce soir...

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Alice, une jeune femme en robe sage, fleur dans les cheveux, romantique et hypersensible, se confie à son psychologue. Par flashback elle raconte sa vie et celle de sa sœur jumelle, qui se trouve être son exact opposé, une agent secret en jeans qui se coltine des cadavres ensanglantés et collectionne les amants. Si la vie a un sens, elles n'ont décidément pas choisi le même. Une comédie moderne, poétique et subversive où les deux sœurs vont croiser une dizaine de personnages hauts en couleurs qui vont les orienter, les désorienter parfois, dans leur quête identitaire. Que l'on affiche un optimisme apparemment inébranlable ou que l'on voit le verre à moitié vide, la quête du bonheur reste une constante. Et avec elle, le cortège du quotidien dans lequel chacun essaye de se débrouiller… Une introspection, au final inattendu, qui a l'élégance de nous faire rire.

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24 octobre 2015

LE TURK (photographe)

24 octobre 2015

Le Panthéon vu depuis le carrefour du jardin du Luxembourg

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24 octobre 2015

Notre Dame de Paris

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24 octobre 2015

Extrait d'un shooting - soumission/fétichisme

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24 octobre 2015

Andy Warhol au MAM actuellement

A l’occasion de la première présentation en Europe des Shadows (1978-79) dans leur totalité, le Musée d'Art moderne de la Ville de Paris consacre une exposition exceptionnelle à Andy Warhol (1928-1987).
Avec plus de 200 oeuvres, elle met en valeur la dimension sérielle de l’oeuvre de Warhol, aspect incontournable de son travail, et sa capacité à repenser les principes de l’exposition.

Conservée à la Dia Art Foundation, les Shadows, étonnant ensemble de 102 toiles sérigraphiées de 17 couleurs différentes se déploient sur une longueur de plus de 130 mètres. Elles rappellent de façon magistrale la capacité de Warhol à ébranler les conventions de l'art, depuis la conception des oeuvres jusqu'à leur mise en scène. A la question de savoir si elles étaient de l’art, Warhol répondait non : « ... on passait de la disco durant le vernissage, je suppose que ça en fait un décor disco ». L’art de Warhol se présente comme un défi que l’exposition du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris étend à plusieurs séries comme lesElectric Chairs (1964-1971), les Jackies (1964), les Flowers (1964-1965), les Maos (1972-1973).
La manière souvent controversée avec laquelle l'artiste mettait en scène son propre travail est au centre de toutes les interrogations qui légitiment cette exposition. On y retrouve le souci constant de l’artiste d'investir l'espace et le temps pour en remodeler notre perception. Le visiteur est invité à se laisser submerger par l’accumulation des oeuvres d’Andy Warhol, des Self-portraits (1966-1967, 1981) aux Brillo Boxes (1964), des portraits filmés (les Screen Tests, 1964-1966) aux papiers peints lesCows (1966), des ensembles de Flowers aux frises de Maos, du cinéma expérimental (le célèbre film Empire de huit heures, 1964) aux Silver Clouds (1966), sans oublier les environnements spectaculaires des concerts du Velvet Undergound (l'Exploding Plastic Inevitable, 1966).

Aussi encensé que critiqué, l'artiste possède toujours la capacité de bouleverser les attentes du visiteur et cela malgré la surmédiatisation à laquelle il a pratiquement toujours été exposé. Au-delà de son image superficielle de « roi du Pop Art », Warhol n’a eu de cesse de réinventer le rapport du spectateur à l’oeuvre d'art. Débordant sans cesse des cadres qu’on lui assigne, Andy Warhol s’impose comme l’artiste de la démesure. Quelles que soient les formes explorées, son rapport à l’oeuvre tend vers l’abolition des limites.

Commissaires de l’exposition :
Sébastien Gokalp
Hervé Vanel

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24 octobre 2015

Actuellement à la MEP

24 octobre 2015

Photo : GUY BOURDIN pour les chaussures Charles Jourdan (1978)

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24 octobre 2015

Vu sur Instagram

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24 octobre 2015

JACQUEMUS, CE JEUNE CRÉATEUR AUTODIDACTE

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Article par Ideal Studio

«  Je m’appelle Simon, j’aime le bleu et le blanc, les rayures, les fruits de Marseille et les années 80 ». Voilà ce qui caractérise cette nouvelle personnalité qui apparaît dans le monde de la mode, sous le nom de Jacquemus. Des images d’une jeune femme déambulant dans Paris de volumes en volumes de couleurs, ou encore mangeant des nouilles d’un air enfantin.. C’est l’univers solaire, ludique et spontané de ce créateur autodidacte Simon-Porte-Jacquemus, qui séduit directement presse et acheteurs. Il a d’ailleurs été sélectionné rapidement pour le prix LVMH des jeunes créateurs de mode. Ce jeune artiste de 25 ans a été très vite mis sur le devant des podiums il y a maintenant cinq ans. Son univers sucré et naturel suscite un véritable engouement dés la première apparition de sa collection.

Né à Bramejean, il passe son enfance dans les paysages vallonnés de Salon de Provence. Dés son plus jeune âge, il commence à avoir un certain rapport au vêtement, à le transformer, à lui donner une nouvelle vie. A 18 ans, il rentre dans une école de mode qui ne le satisfait pas et décide de lancer sa marque qui tiendra le nom de sa mère défunte « Jacquemus ». Avant tout cela il est vendeur pendant deux ans chez « Comme des garçons », une maison fondée par la Japonaise Rei Kawakubo. Avec l’argent gagné, il achète des tissus, fait fabriquer une collection chez une couturière, la met en images, dessine lui-même son site Internet, envoie des mails à des boutiques, à la presse. Cela prend directement une ampleur considérable. Des collections qui, par la suite, vont se concrétiser dans son atelier, où travaille son équipe en bas d’un petit immeuble parisien. Il avoue n’avoir aucune connaissance en modélisme, mais veut faire de sa marque quelque chose de spontané. Il fait connaître son style audacieux en faisant porter ses créations à ses amies durant la Vogue Fashion Night Out de 2010 à Paris, ou encore en faisant manifester ses mannequins lors de la Fashion Week, affublées de ses tenues.

La mise en scène est un de ses points forts. Il accompagne quelques unes de ses collections d’un petit film en situation : une femme au bord du périphérique parisien, une adolescente en vacances à la Grande Motte… Il tient à ce que ses vidéos et ses photos fassent vraies, comme un décor de tout les jours, une élégance dans la rue au quotidien. Grâce à son audace, il créée spontanément le « buzz » en présentant sa collection à la rédactrice en chef de Vogue Paris, pour lancer sa véritable carrière lors de la Fashion Week de Paris en 2012 avec la collection «  La piscine ». Sa marque, en plein essor, commence à remplir les points de vente tel que le célèbre magasin Opening Ceremony aux Etats-unis ou encore Dover Street Market à Londres, au Japon etc.…

Ses collections aux formes rondes ou encore graphiques, ses filles spontanées dans lesquelles toute femme peut se retrouver, ont toute suite suscité un véritable engouement dans le monde de la mode. Jacquemus puise ses inspirations dans les années 60 et ne souhaite pas rendre les filles sexy, il est désireux de leur donner une allure, un style par des coupes amples, avec une certaine idée d’uniformité et de neutralité. Il aime les silhouettes minimalistes, un peu garçons manqués, avec de grandes chaussettes comme dans sa collection «  la femme enfant ». Le créateur ne joue pas sur les codes du maquillage féminin. En effet, sa collection «  l’enfant du soleil » cache le visage de ses mannequins avec du carton ou encore maquille leur visage comme une fresque. Une collection innocente, qui démontre parfaitement son ADN. Déstructurées à l’extrême, les silhouettes repoussent les limites du vêtement. Un pantalon en velours qui n’a qu’un pan, des robes qui semblent avoir été assemblées à partir de chutes de tissus. Des manteaux oversize et des robes à empiècements, comme enfilés à la va-vite par un enfant qui s’habille non pour se couvrir mais pour s’amuser. Le jeu, quelque chose de récurrent chez Jacquemus. Il disait « créer un univers, pas des vêtements »

On lui souhaite à durer. Il sait que, dans son métier, le succès peut être aussi éphémère qu’un papillon de nuit.

Auteur : Alizée Hénot

http://jacquemus.com/

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