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Jours tranquilles à Paris
31 octobre 2015

Vu au CENT QUATRE en mai 2014.....

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31 octobre 2015

Mario Testino

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31 octobre 2015

Halloween

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31 octobre 2015

Factice Magazine

31 octobre 2015

Vu sur Instagram - JR

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31 octobre 2015

Toujours à l'affiche au Théâtre de la Madeleine : "Le Roi Lear" avec Michel Aumont

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31 octobre 2015

Luxe et soumission...

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31 octobre 2015

Monica Bellucci photographiée par Bettina Rheims

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31 octobre 2015

Dix ans de travaux redonnent au Mont son insularité

Ce matin, François Hollande découvrira les accès à la Merveille après dix ans de travaux, la construction d’un barrage et d’une passerelle. Vingt jours par an, le Mont est une île.

« Il faut que le Mont Saint-Michel reste une île », appelait déjà de ses vœux Victor Hugo, en 1884. Plus de cent trente ans plus tard, le grand écrivain a été entendu. Lors des grandes marées du printemps, le rocher était entouré d’eau. Un spectacle grandiose contemplé par des dizaines de milliers de personnes depuis les remparts et le nouveau pont-passerelle. Si rien n’avait été fait, avant 2025, le Mont Saint-Michel se serait retrouvé au milieu de champs d’herbus. La baie s’enlisait de sédiments. En quarante ans, la terre a progressé de 1 000 hectares dans la baie. Dix ans d’études, de 1995 à 2005, et dix ans de travaux, de 2005 à aujourd’hui, ont doté le Mont de deux ouvrages essentiels. D’abord un nouveau barrage (20062009) sur le Couesnon, le fleuve côtier qui se remplit de 70 000 à 1,2 million de mètres cubes d’eau de la marée. « Deux fois par jour, six heures après la pleine mer, les huit vannes s’ouvrent pour un lâcher d’eau qui érode les fonds » , explique Romain Desguée qui a conduit les aménagements hydrauliques.

10 000 voitures au pied du Mont

Deuxième chantier d’envergure, en 2012-2014 : la construction du pontpasserelle, fluide et sobre, en courbe, posé sur une centaine de piliers très fins. Il débouche devant la porte principale du Roy sur une esplanade recouverte par la marée lors des gros coefficients, vingt jours par an. Deux chenaux creusés de chaque côté du Mont facilitent la circulation de l’eau tout autour et sous la passerelle. L’ancienne digue-route pleine de 1879, qui faisait barrage, a été détruite. Comme les 15 hectares de dalles en béton et bitume sur la grève où stationnaient 10 000 voitures et autocars, les jours de grandes affluences. C’est une nouvelle approche du Mont que va découvrir François Hollande ce matin. Désormais, les 2,5 millions de visiteurs laissent leurs véhicules sur des parkings de 4 400 places à trois kilomètres du Mont. Ils prennent des navettes, concédées à Transdev, comme les parkings, pour dix ans. Avec un départ toutes les deux minutes en période de pointe, elles déposent les 80 passagers debout à 300 m du rocher. En Normandie, terre de cheval, quatre calèches de vingt-six passagers sont attelées à deux percherons. Le tarif élevé de 12,50 € les vingt-quatre heures de stationnement a fait polémique et fait toujours l’objet d’un recours devant le tribunal administratif. Les Manchois et Normands, qui aimaient y venir en famille le soir, boudent le Mont. « Le Mont a retrouvé son écrin maritime » , veut retenir Laurent Beauvais, président de la Basse-Normandie et du syndicat mixte de la baie, maître d’ouvrage. Le chantier a coûté 185 millions d’euros, dont 36 financés par la Basse-Normandie et près de 16 par la Bretagne, bien que, « dans sa folie, le Couesnon ait mis le Mont en Normandie ». Article de Xavier ORIOT.

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31 octobre 2015

Vu sur Instagram

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