Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
8 mars 2016

Homo Algus. Étranges créatures éphémères

homo

 La première génération d'Homo Algus, en 2012, avait vécu un mois. Sophie Prestigiacomo, plasticienne, prévoit à présent d'exposer huit spécimens tout au long de l'été dans les marais de Séné.

De l'australopithèque à l'homo sapiens, le bipède le plus connu au monde a-t-il vraiment évolué vers plus de sagesse ? Sur les côtes du golfe du Morbihan, a émergé un nouveau maillon : l'Homo Algus. Cette créature, imaginée par la plasticienne sinagote, Sophie Prestigiacomo nous interroge justement sur notre nature... Les fossiles, qui nous permettent de mieux comprendre notre passé, sont un cadeau de la sédimentation. Un bout de squelette ou une empreinte piégés dans la vase, et des milliers d'années plus tard, ils ouvrent le chemin de la connaissance. Mais dans le golfe du Morbihan, la vase a, elle, donné naissance à un nouvel homme : l'Homo Algus. Le fruit d'une intense recherche. « L'atelier est pour moi un laboratoire », raconte la plasticienne Sophie Prestigiacomo. « Je suis convaincue qu'arts et sciences ont de nombreuses parentés et réservent de belles rencontres ». Un sentiment partagé par l'un des plus célèbres paléontologues, Yves Coppens, puisqu'il est devenu il y a quelques jours le parrain de la toute nouvelle association « Homo Algus 2016 ». Défis artistiques Mais comment est apparu ce « maillon de réconciliation entre l'homme et la nature » ? « Je me suis toujours sentie décalée », sourit Sophie Prestigiacomo, sa créatrice. Peut-être parce qu'elle est « née en Tunisie d'une mère française et d'un père d'origine italienne » ? Ou parce qu'elle a toujours posé un regard d'enfant, plein de poésie et d'imagination sur son environnement ? Elle a choisi les Beaux-Arts, à Paris, comme une évidence. Et l'art in situ ou le land-art comme une seconde nature, avec aussi l'envie de la défendre. Au Futuroscope, elle a ainsi donné vie aux arbres en les faisant s'asseoir. Elle peut tout aussi bien faire monter un chêne à bord d'une plate, en bord de mer. Pourtant, quand le promeneur croise ces étranges apparitions, elles semblent totalement naturelles. « L'important est de ne jamais perdre de vue le rêve que l'on a eu », confie l'artiste. Comme le sportif de haut niveau offre l'impression de facilité, la technique, les défis qui se sont posés à l'artiste, doivent s'effacer, qu'elle travaille la pierre ou le papier, sous le soleil comme sous la pluie. Depuis 2010, après un tro breizh en camping-car, Sophie Prestigiacomo a posé son sac au pays des korrigans. « Pour le côté à la fois très vivant et quand même sauvage de la Bretagne, pour la douceur du Golfe », explique-t-elle. Elle a eu bien vite envie d'y investir le paysage. Amener les promeneurs vers l'art Avec d'autres amis plasticiens, amateurs et professionnels, elle crée un embryon de festival biennal en 2012 : « Les sentiers de curiosité ». « Il y a plein de choses à raconter avec la nature ». Son rêve ? Donner envie à la population, aux élus, d'installer régulièrement des oeuvres plus ou moins éphémères tout autour de la Petite Mer. Une manière d'amener les promeneurs vers l'art et les passionnés d'art vers la nature... La première édition a donné un échantillon des possibles sur quelques centaines de mètres. Elle-même a arpenté et ré-arpenté le chemin en bas du bourg de Séné. La nature lui a soufflé son inspiration. « Si vous aviez vu ces algues sur la laisse de haute mer ! C'était une peau, une peau humaine, posée sur la vase », raconte-t-elle, l'oeil pétillant. « J'adore la vase. Il y a plein de façons de la voir. Dès qu'on laisse place à l'émotion, les idées arrivent toutes seules ». Chez elle, elles bouillonnent comme les courants impétueux du Golfe. Homo Algus était né. Une première fois. Remettre la main à la vase « Mon plus beau cadeau, c'est que cette aventure m'a dépassée. Cette création a sa vie propre ». D'autant que cette année-là, Séné vit une autre naissance : celle d'un centre culturel où les habitants sont partie prenante. Au fil des saisons, la plasticienne, sensible à cette démarche, s'implique dans la vie culturelle de la commune. Si bien qu'Homo Algus, qui a marqué les esprits, finit par la rattraper. « On ne pouvait pas rester sur ce dialogue inachevé », plaide Martine Lebel-Guillon, présidente de l'association Homo Algus 2016. Leur retour doit donc se faire dans quelques mois dans l'écrin de la réserve naturelle nationale des marais de Séné. L'artiste va remettre la main à la vase. Elle imagine, cette fois, jouer avec l'eau et les reflets. Comme à Séné, culture rime avec participation, une campagne a été lancée sur le web pour permettre à d'autres de s'investir dans le projet et collecter 6.000 €. Car cette fois, c'est une petite communauté de huit Homo Algus qui, au milieu des oiseaux migrateurs, viendra nous chuchoter combien, depuis Lucy et même avant, l'homme est lié à la nature. Article de Catherine Lozac'h in Le Télégramme

Publicité
8 mars 2016

Anna Wintour et Karl Lagerfeld à la Fashion Week de Milan

12783890_575829222583091_1388080528_n

8 mars 2016

Journée de la Femme

72a54a18-4c18-44e3-b88a-42e06dae95be

94423356_o

8 mars 2016

Exposition Gérard Fromanger au Centre Pompidou - vu le 6 mars

Au nom de Gérard Fromanger est attachée une série de motifs, de figures et d’événements qui tissent une histoire artistique, culturelle et sociale d’un demi-siècle : l’amitié de Jacques Prévert, Mai 68, des silhouettes rouges, des passants dans la ville, le jeu des couleurs, un film-tract culte réalisé avec Jean-Luc Godard, des textes de Gilles Deleuze, Michel Foucault et Félix Guattari, la figuration narrative, peinture et politique.

Si une pareille liste suffit à recomposer le décor, à recréer l’atmosphère dans lesquels l’œuvre de Fromanger gagne une large reconnaissance dans les années 1970, elle ne saurait toutefois définir le projet qui, par-delà les mutations fréquentes que l’œuvre a connues, affirme sa permanence : une peinture à la fois ouverte sur le monde et pleinement consciente d’elle-même. De 1964 à 2015, au travers d’une cinquantaine d’œuvres, dont certaines méconnues, l’exposition s’attache à rendre sensibles les différentes expressions de ce projet.

 En savoir plus : https://www.centrepompidou.fr/id/cjXGA9y/r8X94n9/fr

DSCN1957

DSCN1958

DSCN1959

DSCN1960

DSCN1961

DSCN1965

DSCN1971

DSCN1973

DSCN1974

DSCN1975

DSCN1976

DSCN1977

DSCN1978

DSCN1979

DSCN1980

DSCN1981

DSCN1982

DSCN1983

DSCN1984

DSCN1985

Gerard_Fromanger

Reportage photographique : Jacques Snap

 

8 mars 2016

Extrait d'un shooting - sensuelle et sans suite

3a96da92-9f13-42e4-a8a1-d16471af2028

Publicité
8 mars 2016

EXPOSITION : VISAGES / PORTRAITS EUROPÉENS

INVITATION PRESSE                                                               

EXPOSITION : VISAGES / PORTRAITS EUROPÉENS

DATES : DU 10 MARS AU 15 AVRIL 2016

LIEU : SUR LES BERGES DE SEINE, À LA HAUTEUR DELA PASSERELLE SOLFERINO, ENTRÉE GRATUITE

VERNISSAGE : LE 10 MARS À 15H EN PRÉSENCE DE MADAME JET BUSSEMAKER, MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT, DE LA CULTURE ET DES SCIENCES

VISAGES / portraits européens

L’exposition est un cadeau des Pays-Bas aux Parisiens, dans de cadre de la présidence néerlandaise de l’UE, le premier semestre 2016. Elle sera inaugurée par Madame Jet Bussemaker, ministre de l’Enseignement, de la Culture et des Sciences, le 10 mars à 15h, à l’occasion de la visite d’état de leurs Majestés le roi Willem-Alexander et la reine Máxima.

d3

L’exposition présente des œuvres de 24 photographes : de grands noms comme Denis Darzacq, Christian Courrèges, Anton Corbijn, Juergen Teller et Stephan Vanfleteren, mais aussi des artistes moins médiatiques et néanmoins influents. L’ensemble traduit la force, la richesse et la diversité de la photo de portrait européenne contemporaine.

Photographes représentés :

Sergey Bratkov (1960, Ukraine), Koos Breukel (1962, Pays-Bas), Denis Darzacq (1961, France), Anton Corbijn (1955, Pays-Bas), Christian Courrèges (1950, France), Paola De Pietri (1960, Italie), Alberto García-Alix (1956, Espagne), Jitka Hanzlová (1958, République Tchèque), Konstantinos Ignatiadis (1958, Grèce), Stratos Kalafatis (1966, Grèce), Nikos Markou (1959, Grèce), Hellen van Meene (1972, Pays-Bas), Jorge Molder (1947, Portugal), Lucia Nimcová (1977, Slovaquie), Adam Pańczuk (1978, Pologne), Dita Pepe (1973, République Tchèque), Anders Petersen (1944, Suède), Jorma Puranen (1951, Finlande), Clare Strand (1973, Royaume-Uni), Beat Streuli (1957, Suisse), Juergen Teller (1964, Allemagne), Ari Versluis & Ellie Uyttenbroek (1961 & 1965, Pays-Bas), Stephan Vanfleteren (1969, Belgique), Manfred Willmann (1952, Autriche)

d1

 VISAGES se veut une rétrospective des principales évolutions de la photo de portrait européenne au cours des dernières décennies. Elle met en évidence une tendance qui place l’individu, célèbre ou anonyme, et son identité socioculturelle au centre du travail de l’artiste, en écho aux changements rapides qui ont bouleversé l’identité européenne depuis 1990 : mondialisation, migrations, apparition d’internet, unification économique. L’exposition questionne les notions d’identité, de culture, d’histoire, et la relation entre le modèle, le spectateur et le photographe.

d4

Se jouer des traditions

L’exposition montre des portraits réalisés en studio et en extérieur. Ceux des années quatre-vingt-dix se caractérisent par une multiplicité de références à la photo de mode, à la photo documentaire et au reportage. Le photographe de mode Juergen Teller réalise ainsi le portrait de jeunes femmes qui viennent le solliciter pour tenter leur chance dans le mannequinat. Nikos Markou se rapproche plutôt de la tradition documentaire en laissant transparaître la situation économique actuelle de son pays, la Grèce. Pour sa série sur les pêcheurs flamands, le Belge Stephan Vanfleteren a quant à lui choisi de faire du contexte personnel un élément à part entière du portrait. Depuis les années quatre-vingt-dix, les photographes sont de plus en plus nombreux à diriger leur objectif sur Monsieur Tout-le-Monde. Beat Streuli photographie ainsi dans la rue des passants qui ne soupçonnent rien. Toutefois, l’exposition présente également des portraits de personnalités politiques ou d’artistes, ainsi que des autoportraits.

Coopération européenne

Frits Gierstberg est le commissaire de l’exposition. L’exposition originelle a été coproduite par le Nederlands Fotomuseum (Rotterdam), le centre des beaux-arts BOZAR (Bruxelles) et le musée de la photographie de Thessalonique sous le titre FACES European Portraits since 1990.

Catalogue

L’ouvrage Le portrait photographique européen depuis 1990 présente le travail de tous les photographes exposés, avec une préface de Frits Gierstberg et un essai de la philosophe Alicja Gescinska.

POUR TOUTE INFORMATION COMPLEMENTAIRE ET DEMANDE D’IMAGES ET D’INTERVIEWS, VOUS POUVEZ VOUS ADRESSER À : MARLISE VAN DER JAGT / T +33 (0)1 40 62 33 48 / +33 (0) 6 99 15 21 11 / MARLISE-VANDER.JAGT@MINBUZA.NL

Événement Facebook : https://www.facebook.com/events/1058611034161722/

8 mars 2016

Art Paris Art Fair - save the date

8bdee237-828f-4341-9a36-d0a36f490665

8 mars 2016

Helmut Newton (photographe)

9599dd55-9862-40a6-8af5-f86d3d11bd8a

8 mars 2016

ERDEVEN - Salon du Livre

La qualité plus que la quantité. La formule résume bien la deuxième édition erdevennoise du Printemps des écrivains, dimanche à la salle du Grand-Large. Car si la fréquentation a marqué un peu le pas au regard du lancement, il y a un an, la plupart des auteurs et éditeurs présents se félicitaient des contacts et rencontres avec le public et les lecteurs, du nombre de dédicaces réalisées, mais aussi de la bonne organisation et disposition et de l'accueil réservé. À l'instar de Renaud Marhic, « volontaire pour revenir », ou de Patrick Huchet, qui jouait un peu le rôle de local de l'étape, en tant que Mendonnais d'origine, heureux d'avoir rencontré beaucoup de connaissances, de lecteurs fidèles, et même de participants aux balades qu'il animait autrefois sur le chemin de Cadoudal. Axée sur les mers, le voyage, l'aventure et la découverte, cette édition affichait la couleur dès l'entrée avec l'équipe d'organisation revêtue de costumes de corsaires. Un clin d'oeil apprécié. Et pour illustrer cette thématique, Eugène Riguidel, l'invité d'honneur, a charmé l'auditoire de sa « causerie » ? une soixantaine de personnes ? et se réjouissait d'avoir retrouvé, à ses côtés, Michel Politzer, un de ses compagnons dans la lutte contre la centrale nucléaire d'Erdeven, en 1975. Rendez-vous a été pris pour 2017, en revoyant des détails d'affichage, notamment, voire de communication, pour que davantage de visiteurs et lecteurs bénéficient de cette fête du livre à la formule réussie et appréciée.

8 mars 2016

Planche contact Kate Moss par Oliviero Toscani

372cb3b6-b1a2-4457-880e-2387f49a6573

Publicité
<< < 10 20 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 > >>
Publicité