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Jours tranquilles à Paris
8 mars 2016

Célibataire...

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7 mars 2016

Demain : Journée de la Femme

7 mars 2016

Exposition Iris Apfel au Bon Marché

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13 questions à Iris Apfel

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Un mot sur cette exposition ?

C’est un tel honneur. J’entretiens une relation amoureuse avec Paris depuis longtemps. Donc, être au Bon Marché pendant la Fashion Week parisienne est simplement incroyable. Je suis ravie d’être ici, de retrouver les endroits que j’aime et en découvrir de nouveaux. C’est un vrai voyage dans le temps pour moi qui n’y suis pas venue depuis 10 ans! Un mot ? Je dirais, audace.

Pourquoi avoir demandé à une Américaine, vous en l'occurrence, de parler de la Parisienne ? 

Je suis en permanence étonnée dès qu’on me demande mon avis, vraiment.

Je pense que je suis devenue une vieille starlette après l’exposition au Met ! Donc oui, il y a bien une histoire d’amour entre la France et les Etats-Unis. Plus que de parler de la Parisienne, on parle de femme en général – les Parisiennes sont à l’opposé de moi, elles misent tout sur le sans effort alors que j’aime accumuler les accessoires. C’est assez inné chez moi bien que le résultat paraisse compliqué.

C’est juste une façon amusante et osée de jouer avec les accessoires.

Quel regard portez-vous sur la Parisienne ? Et son style de vie ?

Elle est classique, chic, faussement négligée. Son mode de vie ? Je suis moins sure, je n’ai jamais habité à Paris… Une chose que les femmes françaises font vraiment bien, c’est de s’occuper de leur peau! D’ailleurs, le premier endroit où je me rends dès que j’arrive à Paris est le Spa Darphin.

Et Iris Apfel en quelques mots clés, ça donnerait quoi ?

Eclectique, coloré et audacieux. Enfin, c’est ce que j’ai entendu!

Comment avez-vous choisi ces 10 instants de vie ?

Nous avons travaillé de façon étroite avec l’équipe du Bon Marché. Souvenirs, pièces intemporelles, moments cultes et iconiques…C’était très amusant pour moi de choisir ces instants de vie. Dix, c’est à la fois beaucoup et pas assez. Nous avons beaucoup changé d’avis.

Votre approche de la mode en bref ?

En bref, habillez-vous mais toujours en vous amusant. Ne laissez pas la mode vous contrôler… Et surtout, rester soi-même, c’est le plus important.

Qu’est-ce qui vous excite encore dans la mode ?

Je ne suis pas sûre, il semble que j’ai tout vu… Je suis très excitée d’être à Paris et de voir à quel point cette ville a changé. Je vois ça plus comme une récréation, une façon d’exprimer ma créativité. C’est une influence positive, un adorable hobby.

Vous avez un vêtement fétiche ?

Impossible à dire. Cela dépend de mon humeur. Je les aime tous. C’est pour cela que je les achète. Mais si je devais choisir, je dirais les accessoires. Ils sont tout… Audacieux et excentriques.

Que portez-vous aujourd’hui ?

Chaussures plates et imperméable, lèvres rouges et mes lunettes. Il pleut averse à New York…

Et chez la Parisienne, vous avez quelque chose que vous aimez particulièrement ?

Son art de la séduction et son humour une fois que vous la connaissez.

Le chic, c’est…

Inné et instinctif. Difficile à apprendre.

Le premier endroit où vous vous rendez en arrivant à Paris ?

Le Spa Darphin ! Je jette toujours un oeil à la vitrine Roger Vivier et j’adore fouiner dans des boutiques vintage comme Les 3 Marches.

Votre hôtel de prédilection ?

L’Hotel de Ville et l’Hotel de Police! Je ne sais plus, cela fait trop longtemps. Et puis, j’aime particulièrement être chez des amis. J’ai entendu dire que le Ritz était en pleine rénovation… Cela doit être quelque chose.

Exposition "Iris In Paris" au Bon Marché Rive Gauche - Jusqu'au 16 avril 2016.

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7 mars 2016

Iris Apfel, « la starlette gériatrique »

On se demandait comment allait Iris Apfel, 94 ans – à qui le documentariste Albert Maysles (1926-2015) avait consacré un film, Iris (2014), disponible sur la plate-forme de vidéo à la demande Netflix –, depuis la mort de son époux bien aimé, Carl Apfel, à 100 ans, en août 2015.

Mais la voici, pimpante, les poignets, les avant-bras et le décolleté chargés de bijoux sonnants et trébuchants (mais souvent achetés pour trois sous), plus déjantée et excentrique que jamais, sur les écrans de publicité télévisuelle, qui vante les mérites d’une nouvelle automobile Citroën, la DS3…

Parallèlement, le grand magasin parisien Le Bon Marché expose dix modèles extraits de sa très riche collection de vêtements de couture accumulés, depuis des lustres, dans son appartement de Park Avenue, à New York. Iris Apfel s’est même déplacée à Paris pour en faire la promotion : de toute évidence, elle est toujours « à la verticale », comme elle aime dire à ceux qui lui demandent comment elle se porte à son grand âge.

« LA STARLETTE GÉRIATRIQUE »

Iris Apfel s’est trouvé un surnom épatant : « La starlette gériatrique. » Non qu’elle soit la vedette d’une émission de télé-réalité tournée dans une maison de retraite, qui l’aurait soudainement propulsée dans les sphères de la célébrité, mais Iris est, sur le tard, devenue une figure culte, une icône du style. Comme Yves Saint Laurent, on peut l’identifier à la seule vue des lunettes qu’elle porte, d’immenses verres hublots circulaires.

Sa première vie a été celle d’une décoratrice d’intérieur, dont la carrière l’a amenée à aménager ou à refaire les appartements des riches et des célèbres. Elle a même été, à neuf reprises, invitée à rafraîchir certaines parties de la Maison Blanche. Avec Carl, qu’elle épouse en 1948, elle décide de s’affranchir des codes du bon goût bourgeois, et se rend, deux fois par an, en Europe, en Afrique, pour y dénicher des objets singuliers, des tissus anciens (qu’elle réédite). Elle fait fortune, accumule un étonnant cabinet de curiosités dans un entrepôt de Brooklyn, et revend sa société de textiles en 1992.

Toute sa vie, pour le plaisir d’être bien mise, Iris Apfel a acheté beaucoup de vêtements. Les plus grandes marques, mais aussi des jeans (elle dit avoir été probablement la première femme de sa condition à en porter), qu’elle accessoirise de manière étonnante, ce qui finit par faire d’elle-même le modèle d’une toile cubiste et colorée.

ŒIL INFAILLIBLE, STYLE IMPECCABLE

C’est pour cette collection, exposée, en 2005, au Metropolitan Museum de New York, et pour ce goût hors normes qu’Iris Apfel est devenue l’égérie de beaucoup de jeunes créateurs, qu’elle entraîne dans les bazars d’Harlem pour y dénicher l’écharpe brodée, le bracelet de plastique, qui iront agrémenter un ensemble de Balenciaga ou du jeune Karl Lagerfeld.

C’est pour son œil infaillible, son style impeccable jusque dans la démesure la plus insensée qu’elle a été professeure invitée à l’université du Texas, à Austin, et qu’on la réclame partout comme consultante. La « starlette » est à vrai dire une star. De surcroît, cette délicieuse vieille dame indigne au regard pétillant a un humour irrésistible, vertu qu’elle partageait avec son mari. On entend celui-ci, qui jette un regard attendri sur son incroyable épouse, dire, après soixante-cinq ans de vie commune : « Je pense que c’est la bonne et que je vais la garder… » Article de  Renaud Machart

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7 mars 2016

Iris Apfel, « la starlette gériatrique »

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7 mars 2016

Iris In Paris - Le Bon Marché Rive Gauche

7 mars 2016

HISTOIRE : De Gaulle et l'OTAN...

07 MARS 1966 De Gaulle tourne le dos à l'OTAN Dans une lettre au président Jonhson, le général de Gaulle annonce que la France va quitter le commandement intégré de l'OTAN. Plus de 26 000 soldats américains devront plier bagage. Paris ouvre ainsi une crise majeure au sein de l'Alliance atlantique. 

7 mars 2016

Gainsbourg exposé dans son quartier...

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7 mars 2016

La belle Miranda Kerr

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7 mars 2016

Street Art

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