Terry Richardson tease Bella Hadid pour Supreme
Terry Richardson a annoncé sur son compte Instagram une nouvelle collaboration entre Bella Hadid et la marque New-Yorkaise Supreme. La mannequin américaine, petite amie de The Week End et starlette des réseaux sociaux Bella Hadid incarnera donc de manière éphémère le nouveau visage de Supreme. En effet, les DA de la marque New-Yorkaise l’ont choisie pour représenter la ligne Supreme x Betty Boop issue de la collection SS16. Sous l’objectif de Terry Richardson, la jolie Hadid offre un regard lascif et nous éblouie par sa beauté hypnotique qui lui permettra sans doute de décrocher de nombreux contrats.
Sabine Pigalle expose bientôt à Paris
acte2galerie présente
SABINE PIGALLE
Morceaux Choisis
Exposition du 30 mars au 7 mai 2016
Sabine Pigalle est née en France en 1963. Son travail se concentre sur la réinterprétation des mythes.
Histoire religieuse, mythologies, peinture primitive et aussi maniérisme sont à la fois source d’inspiration et matière première pour son exploration artistique.
Sabine Pigalle produit des photographies hybrides, principalement dédiées à l'art du portrait, qui combinent le contemporain avec des références à l'art antique.
Jouant avec les détails, combinant les références au moyen de techniques de juxtapositions et de collages multiples, tant visuels que temporels, Sabine Pigalle nous propose un travail sur la mémoire.
acte2galerie
9 rue des Arquebusiers – 75003 Paris
0157406054 – www.acte2galerie.com
Renaud Monfourny (photographe) - exposition à la MEP jusqu'au 27 mars (derniers jours)
«J'ai rencontré Lou Reed, que j’estimais le plus comme songwriter de rock ultra urbain, mon dieu du verbe et de la guitare malgré ses errements, dans les années 80. Il était décevant ce n'était plus le "rock’n’roll animal", d'avant, mais un monsieur vieillissant. N’empêche, à chaque fois, j’avais une appréhension mêlée d’une grande admiration. Y compris la dernière, à Clermont-Ferrand où je devais faire un portrait qui ne s’est pas fait… Le concert de cette ultime tournée, était formidable…»
Photo Renaud Monfourny
«Michelangelo Antonioni était invité au Festival du film de Belfort, et il allait venir. Cela a suffi à motiver mon voyage, je n’avais aucune assurance de pouvoir le photographier, il était âgé et déjà atteint de paralysie partielle, sa femme l’aidait amoureusement et ne le lâchait pas de peur qu’il ne tombe. Je l’ai convaincue de m’accorder quelques minutes. Longtemps après, j’ai regretté de l’avoir exclue de la photo, de n’avoir pas fait un portrait du couple…»
Photo Renaud Monfourny
«Le hasard des rencontres, en l’occurrence grâce aux "Inrocks", fait que j’ai rencontré plusieurs fois Salman Rushdie qui semblait hors d’atteinte parce que menacé d’une fatwa et très lourdement protégé. J’ai choisi cette photo où il est souriant, à mon avis également opéré d’un œil qui "tombait" lors de notre précédente rencontre. Et aussi parce qu’un concierge d’hôtel m’a raconté que, malgré ses protections, "l’homme était sorti dîner avec une jeune femme venue le voir et qu’elle était rentrée avec lui"…»
Photo Renaud Monfourny
«J’ai choisi cette photo de Bertrand Bonello que j’apprécie beaucoup pour le côté hypnotique du portrait, il paraît figé dans une transe chamanique. Et cela me semble très important d’affirmer aussi les personnalités extraordinaires par des petits décalages dans l’exercice du portrait pour les faire ressortir. Plus son cinéma devient fluide, plus il met des plans qui affirment son regard particulier pour qui sait décrypter un film.»
Photo Renaud Monfourny
«J’avais appris au dernier moment que l’insaisissable William Eggleston faisait une rencontre dédicace à la fondation Cartier-Bresson. Je décidais de venir à Paris le samedi en question avec des livres à faire signer et mon appareil, à charge pour moi de le convaincre… J’ai gagné quelques précieuses secondes en l’enjoignant à allumer une autre cigarette…»
Photo Renaud Monfourny
«Le couple à la ville comme à la scène constitué de Sean Lennon et Charlotte Kemp Muhl est très attirant, visuellement comme musicalement. La première fois que je les ai photographiés, je sortais de la maternité avec femme et enfants. Et la troisième fois, ils ont accepté la pose dans un cimetière que je leur proposais. C’est ce que j’appelle une photo rock’n’roll : puissante, sexy, avec des gens lookés mais pour qui la musique est une chose sérieuse.»
Photo Renaud Monfourny
«Miquel Barcelo que je tiens pour le peintre de sa génération, démiurge capable d’une implication physique dans son art, et ayant un sublime geste primitif sur une réflexion de l’acte artistique, m’a fait l’amitié d’écrire quelques lignes flatteuses à propos de notre première rencontre. Depuis, j’ai saisi chaque occasion que j’avais pour le photographier, lui et – travail en cours ! –, son atelier, lieu qui me fascine complètement par l’enchevêtrement de reliques, de livres, de souvenirs…»
Photo Renaud Monfourny
«Jeffrey Lee Pierce (Gun Club).» Plutôt que photographe «de rock» (une étiquette qu’il refuse absolument), Renaud Monfourny préfère photographe rock’n’roll, autant par la musique qu’il aime que par son attitude vis-à-vis de son art et de la vie en général. — «Sui Generis», éditions Inculte/Dernière marge, 30 €. Catalogue électronique, Dromon Next Media, 4€90. Exposition à la MEP jusqu'au 26 mars.
Photo Renaud Monfourny
http://www.mep-fr.org/evenement/renaud-monfourny-sui-generis/