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Jours tranquilles à Paris
23 avril 2016

David Bellemere (photographe)

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23 avril 2016

Eva Jospin reboise la Cour carrée du Louvre

Il y a un peu plus de deux millénaires, il y avait probablement des arbres au bord d’un fleuve qui ne s’appelait pas encore la Seine, en un lieu qui ne s’appelait pas le Louvre. En ce lieu, en sa Cour carrée, le sol est de pavés, les murs de pierre. Mais il y a à nouveau une forêt, dressée par Eva Jospin. Au centre de la Cour, dans le bassin de la fontaine, un pavillon octogonal sur pilotis a été construit. Ses parois extérieures sont plaquées d’acier poli miroir et les façades s’y reflètent, occasion d’innombrables selfies pour les passants.

On y entre par un plan incliné courbe, comme le couloir obscur qui conduit jusqu’à l’entrée d’un espace circulaire. Là, en rond, se déploie, dans la pénombre, un panorama, au sens que le mot avait aux XVIIIe et XIXe siècles : la représentation à 360 degrés d’un paysage ou d’un événement à l’intérieur duquel le spectateur doit avoir l’illusion d’être pris. On les montrait dans des salles conçues à cet effet ou dans des architectures temporaires édifiées souvent à l’occasion de fêtes ou de foires. C’était, autrement dit, une préfiguration du cinéma.

En ces temps anciens, le spectacle était peint. Eva Jospin a une autre technique, qu’elle a inventée et perfectionne depuis une décennie. Elle travaille le carton recyclé, brunâtre et dur, celui dont on fait des emballages. Elle le découpe, le pèle, l’émince, le creuse. Elle l’emploie en masses épaisses comme en feuilles de quelques millimètres. Avec cet unique matériau, ses instruments à lame et de la colle, elle fait apparaître des sous-bois impénétrables, des buissons entrelacés, des touffes d’herbe, des racines épaisses ou échevelées.

La superposition des éléments découpés et décalés est calculée de façon à suggérer des espaces profonds. A la maîtrise du motif forestier, elle joint désormais celle du motif minéral. Elle érode des blocs faits de dizaines de cartons collés, comme l’eau érode le calcaire et la ressemblance est d’autant plus trompeuse que l’on croirait voir des couches de sédiments superposés, une par carton. La couleur ajoute encore à l’effet d’imitation géologique.

Le reflet de visiteurs dans l'installation "Panorama" par Eva Jospin, au Louvre, à Paris, le 12 avril 2016.

Si l’on n’y prend garde, il est aisé d’oublier que l’on est dans la Cour carrée du Louvre : on se croirait aisément dans quelque coin de Franche-Comté, de ceux que Courbet a souvent peints du côté d’Ornans (Doubs). D’autant plus aisément que l’on pénètre dans le panorama par une ouverture en forme d’ogive, qui semble elle-même découpée dans la roche : l’entrée d’une grotte ou celle de la source de la Loue, motif que Courbet a représenté plusieurs fois.

Haut niveau d’illusionnisme visuel

La comparaison, qui s’impose comme une évidence, inciterait à présenter Eva Jospin comme une artiste réaliste, un terme qui ne s’emploie plus guère dans l’art actuel. Elle ne pourrait cependant tout à fait le refuser, avec ce qu’il sous-entend de volonté d’imiter la nature, ne serait-ce que parce que choisir la forme d’un panorama n’est pas une décision anodine aujourd’hui et que la technique qu’elle a mise au point se révèle capable d’un haut niveau d’illusionnisme visuel.

Une autre interprétation, moins directe, est néanmoins possible. Courbet en est à nouveau le point de départ. Ses vues des sources de la Loue ont été souvent considérées comme des allégories du sexe féminin, ce qui est très vraisemblable pour l’auteur de L’Origine du monde. Jeff Koons est un des défenseurs les plus farouches de cette thèse. Or il est aisé de glisser de là jusqu’à l’installation la plus fameuse de Marcel Duchamp, Etant donnés : 1° la chute d’eau, 2° le gaz d’éclairage. Elle donne à voir, par un trou dans une lourde porte, un nu féminin renversé sur le dos, parmi des buissons, à proximité d’une petite cascade : encore l’origine du monde. Avec Eva Jospin, les buissons deviennent forêt et la cascade grossit en rivière souterraine coulant entre les pierres. Son Panorama est, en ce sens, une version agrandie et naturalisée d’Etant donnés dans laquelle le spectateur est enfin autorisé à pénétrer. Et tout cela discrètement, au centre du Louvre.

« Panorama », Cour carrée du Louvre, Paris 1er. Du mercredi au lundi, de 10 heures à 18 heures. Accès libre. Jusqu’au 28 août. www.louvre.fr

Article de Philippe Dagen - Journaliste au Monde

23 avril 2016

A propos de l'anniversaire de la Reine....

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23 avril 2016

Gérard Rancinan (photographe)

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23 avril 2016

Rue du Château à Auray

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Rue du Château. Bienvenue dans l'allée des artistes

L'atelier de Gwenaelle Dussillos est ouvert toute l'année. La rue du Château est propice à la création. Pour s'en convaincre, il suffit de pousser la porte de L'atelier 32, ouvert depuis plus de neuf mois. Graphiste, peintre, mais surtout artiste, Gwenaelle Dussillos a trouvé sa place dans le quartier. Elle propose des initiations à la linogravure toute l'année. Gwenaelle Dussillos s'est installée dans la rue du Château très récemment. L'atelier 32 n'est en effet ouvert que depuis juillet 2015, mais il le reste toute l'année, alors que beaucoup de ses collègues préfèrent la saison touristique, de début avril à l'automne. « Auparavant, la maison était louée uniquement en saison à des vacanciers, explique Gwenaelle. Je vais découvrir la saison de printemps pour la première fois. L'hiver a été calme, mais c'est le moment le plus propice à la création ». « Faire des originaux à des prix abordables » Gwénaelle, qui travaille par ailleurs comme graphiste, peint des pastels à l'huile et s'est spécialisée en linogravure. « J'aime ce procédé qui permet de faire des originaux à tarif abordable. J'effectue le dessin sur la plaque, je creuse les futures zones de blancs avec une gouge, l'outil de base de la linogravure, je passe sous la presse pour obtenir l'image en négatif, puis j'imprime », précise-t-elle.

Aucune compétence en dessin n'est requise et Gwenaelle propose aux adultes des séances d'initiation à la linogravure pour trois personnes maximum. « Tout le monde peut faire des impressions textiles sur un tee-shirt par exemple, à offrir ou à s'offrir. On peut aussi réaliser des cartes, des étiquettes, des tampons... et l'on repart avec une plaque gravée et quelques tirages ». Un maître mot : la collaboration À la rentrée prochaine, elle va participer à la mise en place d'ateliers capables de se compléter : cours de gravure, de dessin, de couture... Elle partage ce projet avec sa voisine peintre Lalou K, qui tient l'un des plus anciens ateliers de la rue, ouvert également toute l'année, et la couturière Mariette Blattmann. Lalou K donne déjà des cours d'art plastique et de dessin à Brec'h et Mariette des cours de couture à la Mal (Maison d'animation et des loisirs). « L'intérêt de cette rue est de concentrer beaucoup d'artistes différents qui lui donnent une vraie dynamique. Et il y a une super ambiance entre nous. D'ailleurs, nous organisons des repas en commun deux fois par an. Le prochain est prévu le 16 juillet ». Le jour où Gwenaelle devra chercher un nouvel atelier, ce sera sans nul doute rue du Château.

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22 avril 2016

Livre : Jean Louis Debré

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22 avril 2016

Lily Rose Melody Depp est en couverture de Vanity Fair

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22 avril 2016

Crazy Horse

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Le Crazy Horse souhaite rendre hommage à Prince, artiste légendaire et musicien de génie, avec une photo de Miss Tallulah, inoubliable Crazy Girl dans le tableau "Chair Me Up". Dans ce numéro les danseuses évoluent sur le titre "Pheromone" de Prince. En 2001, le chanteur de Minnéapolis voit Miss Tallulah sur la scène du Crazy Horse et, envouté par sa beauté et son charisme, l'invite à participer à deux de ses clips.

« Il m’a repérée ! (...) Le seul hic : le règlement intérieur stipulait qu'aucune personne du public ne pouvait approcher une danseuse si bien que lorsqu'il est empressé d'obtenir mon numéro, il s'est vu infliger un refus. Comme le plus commun des mortels !» raconte Miss Tallulah dans le livre "Le Crazy Horse vu par ses filles". Une fois parvenu à la contacter « Il m’a fait écouter ses maquettes en m’affirmant combien il serait heureux de me voir danser à ses côtés. Aussitôt je lui ai donné mon accord. »,

22 avril 2016

Vu dans une vitrine, rue de Rivoli - Galerie d'Art

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22 avril 2016

Playmobil

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