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Jours tranquilles à Paris
19 octobre 2016

Anne Pingeot, la discrète

Elle ne s’expose pas, mais elle a beaucoup exposé. Anne Pingeot, 73 ans, l’amour caché de François Mitterrand et mère de Mazarine, conservateur honoraire au musée d’Orsay, est l’une des grandes spécialistes de la sculpture française du XIX  e siècle, à laquelle elle a consacré une rétrospective au Grand Palais en 1986, ainsi que de nombreuses expositions. L’historienne de l’art a consacré des livres de référence aux sculptures de Degas et Bonnard. D’abord conservatrice au Louvre, elle participe à l’élaboration du musée d’Orsay. Lors de son inauguration officielle, toujours en 1986, elle joue même les guides pour... le président François Mitterrand, le Premier Ministre Jacques Chirac en pleine cohabitation, et Valéry Giscard d’Estaing. Eux savent. Elle n’en parle jamais. « Elle était d’une discrétion totale sur sa vie», se souvient l’une des collaboratrices d’Anne Pingeot.

Une passion pour l’art gaulois

Elle a pris sa retraite en 2008, tout en continuant à assurer des cours à l’Ecole du Louvre. On la décrit comme une conférencière « éblouissante », capable de faire revivre l’histoire de France à travers une statue de Vercingétorix. Un amour pour les statues édifiées dans les plus petits villages gaulois, qu’elle partageait avec son célèbre amant. Début 2016, la destinataire des 1 200 lettres d’amour de François Mitterrand donnait encore une conférence en Bourgogne, devant un auditoire conquis. D’anciens collègues, qui la croisent encore très régulièrement à Orsay, où elle poursuit ses recherches au centre de documentation, évoquent une femme « très agréable, gentille». Plusieurs disent qu’elle avait l’étoffe « pour diriger le musée d’Orsay ». Etait-ce son ambition ? Celle-ci a-t-elle été contrariée, plutôt qu’encouragée, par ses amours cachées ? Rien ne le dit dans ces lettres. Toujours aussi discrète, Anne Pingeot n’a laissé publier que celles de son amoureux, pas les siennes. Le choix d’une vie qu’elle a sculptée en creux, à l’ombre de son grand homme, mais qu’elle patine aujourd’hui d’une touche grandiose.

Yves Jaeglé

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19 octobre 2016

Fétichisme

18 octobre 2016

Richard Avedon - Exposition à la BNF

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18 octobre 2016

FIAC Paris - bientôt...

18 octobre 2016

Election du Pape Jean Paul II

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18 octobre 2016

Avis de recherche....

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18 octobre 2016

La passion selon Mitterrand

L’ancien président a aimé secrètement pendant plus de trente ans Anne Pingeot, mère de Mazarine. Un journal intime et un livre de 1 200 lettres en témoignent aujourd’hui.

C’est l’histoire d’un homme politique âgé de 46 ans, déjà largement capé — sénateur de la Nièvre, il a été plusieurs fois ministre sous la IV e République — qui fait la connaissance en 1962 d’une jeune femme de 19 ans, originaire de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), fille de l’un de ses amis. Elle s’appelle Anne Pingeot, elle est belle, éprise d’art et de littérature. Ils parlent du philosophe Socrate. Il lui conseille un livre et, accompagné d’une première lettre datée du 19 octobre, lui envoie l’exemplaire qui est le sien. Cette porte entrouverte ne se refermera plus jusqu’à la mort de François Mitterrand dans la nuit du 7 au 8 janvier 1996.

Non seulement cette rencontre débouchera sur une liaison clandestine — à l’époque le futur chef de l’Etat est marié depuis dix-huit ans à Danielle Gouze dont il a eu deux enfants, Jean-Christophe et Gilbert — mais elle se concrétisera par la naissance, le 7 décembre 1974, de Mazarine. François Mitterrand désirait-il de cette passion cachée une enfant destinée à rester dans l’ombre comme l’amour porté à la mère ? Pas sûr. En tout cas, il ne voulait pas de garçon (« Si par malheur ! »). Ce fut une fille. Elle a failli s’appeler Marie, Catherine, Ariane, Aude, Reine ou Clio. On apprend tout cela aujourd’hui, jour de la parution des « Lettres à Anne - 1962-1995 », soit plus de 1 200 missives envoyées des quatre coins de France et du monde par un homme qu’on n’imaginait pas aussi soumis aux élans du cœur, sensible à leurs rebonds, à leurs tempêtes. C’est un Mitterrand bis, et contrairement à la règle, la face lumineuse de l’ombre !

Pour les Français, ce scénario s’est écrit en deux temps : la première lorsque, le jeudi 11 janvier 1996, lors des funérailles du président à Jarnac, le pays a découvert l’existence de Mazarine Pingeot aux côtés de sa mère Anne, et que les deux familles, l’officielle et l’officieuse, étaient réunies pour la première fois en public. La seconde aujourd’hui, à l’issue d’une campagne de promotion soigneusement étudiée et surveillée, avec la publication de la somme de ces lettres doublée d’un autre ouvrage sous forme de beau livre, « le Journal pour Anne », qui témoigne, de 1964 à 1970, d’un exercice d’écriture et de collages relevant de l’expression artistique pure. De coupures de presse en reproductions de tableaux et caricatures, François Mitterrand y raconte, à la plume et à l’encre bleue, son quotidien d’homme très occupé et… très amoureux.

C’est d’une malle qu’Anne Pingeot, devenue historienne de l’art et conservateur honoraire au musée d’Orsay, a exhumé ces documents. Invitée par l’Institut Mitterrand à les rendre publics, elle en a fait part aux enfants de son amant célèbre pour leur demander, au titre légal d’héritiers, d’accepter le principe d’une publication.

Au-delà des réactions enthousiastes, agacées ou franchement réticentes que suscitera cette initiative, il est indéniable que le cheminement de l’histoire littéraire française s’enrichit d’une œuvre romantique (et romanesque) majeure dont il eût été dommage de ne jamais profiter.

Pierre Vavasseur

18 octobre 2016

Sylvio Testa (photographe)

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Une photo publiée par Boudoir Photography (@boudoir.photography) le 17 Oct. 2016 à 12h55 PDT

18 octobre 2016

La vache qui rote

Comment lutter contre la pollution et réduire les gaz à effet de serre ? Peutêtre en revoyant l’alimentation de la Noiraude … Entre pets et rots, ses problèmes de digestion préoccupent les chercheurs. En France, l’Inra a conçu un régime à base de lin pour réduire de 20 % sa production de méthane. Et des chercheurs au Danemark viennent d’inventer une herbe non grasse. Pour un meilleur transit, là encore. Pas anodin : les vaches françaises émettent autant de gaz en un an que 15 millions de voitures.

18 octobre 2016

Street Art

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