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Jours tranquilles à Paris
4 octobre 2016

"Provoke"

provoke (1)

provoke (2)

http://www.le-bal.fr/2016/04/provoke

Première exposition consacrée à la revue japonaise culte qui a bouleversé l’histoire de la photographie, Provoke, entre contestation et performance, propose une analyse transversale de Provoke, de ses artistes, de son contexte historique et de ses liens avec l’émergence des arts performatifs au Japon dans les années 1960.

Manifeste à la fois esthétique et philosophique, Provoke a opéré une rupture radicale en seulement trois numéros, publiés en 1968 et 1969. Avec Provoke, les photographes Takuma Nakahira, Yutaka Takanashi et Daido Moriyama, le critique Kōji Taki et le poète Takahiko Okada, imposent un nouveau langage visuel, « rough, grainy and blurred » (brut, flou et granuleux), à même de capter la complexité de l’expérience vécue par chacun et les paradoxes de la modernité subis par tous. Parallèlement à l’essor fulgurant d’une société de consommation sur le modèle occidental, le pays traverse pendant dix ans (de 1960 à 1970) une crise identitaire majeure qui se déploie sur de multiples fronts : bases militaires américaines à Okinawa, bataille contre la construction de l’aéroport de Narita, occupation des universités par les étudiants…

Si les membres de Provoke sont engagés sur le plan politique – à l’exception notable de Moriyama  –, tous partagent la conviction que la photographie s’est avérée jusqu’alors incapable de susciter prises de conscience et changements politiques. Pourtant, Provoke s’inspire formellement des stratégies d’autoreprésentation des mouvements contestataires de l’époque : graphisme novateur, séquences suggestives, cadrages abrupts, et dichotomie entre la sophistication de la mise en page et la modestie des matériaux utilisés.

Parallèlement, le mode opératoire et l’esprit de Provoke nourrissent et se nourrissent de l’émergence de la performance au Japon, notamment dans l’espace public. Ses grandes figures, les plasticiens JiroTakamatsu, Genpei Akasegawa , Natsuyuki Nakanishi, Kōji Enokura, le fondateur de l’ankoku butō, Tatsumi Hijikata et le dramaturge Shuji Terayama, contribuent à briser les frontières entre action directe et image, et révèlent la force performative du médium photographique.

L’exposition Provoke, entre contestation et performance rassemble une collection inédite de « Protest Books » édités par des associations d’étudiants, des syndicats, des photojournalistes professionnels et des artistes photographes, des œuvres et performances de collectifs d’artistes qui ont marqué cette période, des interviews avec Daido Moriyama, Nobuyoshi Araki et Eikō Hosoe, ainsi que plusieurs textes inédits d’historiens et chercheurs japonais, américains et européens.

L’exposition et le livre qui l’accompagne sont le résultat de trois années de recherche et de collaboration entre quatre musées internationaux – l’Albertina à Vienne, le Fotomuseum de Winterthur en Suisse, LE BAL à Paris et l’Art Institute of Chicago aux États-Unis et plus de quarante prêteurs, artistes, collectionneurs, musées et galeries dans le monde entier.

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« PROVOKE M’A INSPIRÉ. LA PLUPART DES GENS N’Y ONT PAS PRÊTÉ ATTENTION, MAIS CE MOUVEMENT A EU L’EFFET D’UNE BOMBE. »

NOBUYOSHI ARAKI

Première exposition consacrée à la revue japonaise culte qui a bouleversé l’histoire de la photographie, Provoke, entre contestation et performance, propose une analyse transversale de Provoke, de ses artistes, de son contexte historique et de ses liens avec l’émergence des arts performatifs au Japon dans les années 1960.

Manifeste à la fois esthétique et philosophique, Provoke a opéré une rupture radicale en seulement trois numéros, publiés en 1968 et 1969. Avec Provoke, les photographes Takuma Nakahira, Yutaka Takanashi et Daido Moriyama, le critique Kōji Taki et le poète Takahiko Okada, imposent un nouveau langage visuel, « rough, grainy and blurred » (brut, flou et granuleux), à même de capter la complexité de l’expérience vécue par chacun et les paradoxes de la modernité subis par tous. Parallèlement à l’essor fulgurant d’une société de consommation sur le modèle occidental, le pays traverse pendant dix ans (de 1960 à 1970) une crise identitaire majeure qui se déploie sur de multiples fronts : bases militaires américaines à Okinawa, bataille contre la construction de l’aéroport de Narita, occupation des universités par les étudiants…

Si les membres de Provoke sont engagés sur le plan politique – à l’exception notable de Moriyama  –, tous partagent la conviction que la photographie s’est avérée jusqu’alors incapable de susciter prises de conscience et changements politiques. Pourtant, Provoke s’inspire formellement des stratégies d’autoreprésentation des mouvements contestataires de l’époque : graphisme novateur, séquences suggestives, cadrages abrupts, et dichotomie entre la sophistication de la mise en page et la modestie des matériaux utilisés.

Parallèlement, le mode opératoire et l’esprit de Provoke nourrissent et se nourrissent de l’émergence de la performance au Japon, notamment dans l’espace public. Ses grandes figures, les plasticiens JiroTakamatsu, Genpei Akasegawa , Natsuyuki Nakanishi, Kōji Enokura, le fondateur de l’ankoku butō, Tatsumi Hijikata et le dramaturge Shuji Terayama, contribuent à briser les frontières entre action directe et image, et révèlent la force performative du médium photographique.

L’exposition Provoke, entre contestation et performance rassemble une collection inédite de « Protest Books » édités par des associations d’étudiants, des syndicats, des photojournalistes professionnels et des artistes photographes, des œuvres et performances de collectifs d’artistes qui ont marqué cette période, des interviews avec Daido Moriyama, Nobuyoshi Araki et Eikō Hosoe, ainsi que plusieurs textes inédits d’historiens et chercheurs japonais, américains et européens.

L’exposition et le livre qui l’accompagne sont le résultat de trois années de recherche et de collaboration entre quatre musées internationaux – l’Albertina à Vienne, le Fotomuseum de Winterthur en Suisse, LE BAL à Paris et l’Art Institute of Chicago aux États-Unis et plus de quarante prêteurs, artistes, collectionneurs, musées et galeries dans le monde entier.

LA PRESSE EN PARLE

« PROVOKE ? UN MOUVEMENT ET UNE REVUE JAPONAISE, QUI COMPTA TROIS NUMÉROS DÉSORMAIS LÉGENDAIRES, ET DONT ÉMANE TOUTE LA PHOTOGRAPHIE MODERNE. »

Grazia, Philipe Azoury et Joseph Ghosn, septembre 2016

Exposition conçue et produite par LE BAL avec l'Albertina (Vienne, Autriche), le Fotomuseum de Winterthur (Suisse), l'Art Institute of Chicago (États-Unis)

Avec le soutien d'ANA - All Nippon Airways,  Toyota/Lexus et Picto.

Partenaires médias de l’exposition : Le Monde, The Eyes, France Culture, Télérama, Beaux-arts Magazine, L’œil de la photo, Mouvement, Nuit et jour (l'Autre quotidien), Paris-art.com, Polka,  Time Out Paris

http://www.le-bal.fr/sites/default/files/atoms/files/balpaper_0.pdf

LE BAL

6, impasse de la Défense

75018 Paris

www.le-bal.fr

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4 octobre 2016

Chantal Thomass met le Crazy Horse sans dessus dessous du 5 octobre au 31 décembre 2016

Chantal Thomass met le Crazy Horse sans dessus dessous du 5 octobre au 31 décembre 2016
Du dimanche au vendredi à 20:15 & 22:45 – Le samedi à 19:00, 21:30 & 23:45
Renseignements & réservations : lecrazyhorseparis.com  01 47 23 32 32 – reservation@lecrazyhorseparis.com
3 octobre 2016

Herb Ritts à la MEP

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3 octobre 2016

Crazy Horse

LE CRAZY HORSE 

SIGNÉ CHANTAL THOMASS
 

A partir du 5 octobre prochain, la Papesse de la lingerie Chantal Thomass signe la direction artistique du nouveau spectacle du Crazy Horse intitulé «Dessous Dessus».

Chargée de créer plusieurs tableaux inédits et d’imaginer les costumes et la mise en scène du spectacle, elle apportera également sa touche personnelle sur des tableaux « classiques » du répertoire.

Elle nous raconte ici en exclusivité comment elle s’apprête à mettre le Crazy Horse sens et sans «Dessus Dessous» !

3 octobre 2016

Diego Rivera et Frida Kahlo au Grand Palais

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3 octobre 2016

Nobody...

NOBODY UNDERSTANDS MY GÉNÉRATION #pochoir by #furieuse #mygeneration

Une photo publiée par La Furieuse Company (@furieuse.co) le 2 Oct. 2016 à 20h58 PDT

3 octobre 2016

Carnoët. Vallée des Saints : cinq nouvelles statues dressées

valle

vallée des saints

Cinq nouvelles statues ont rejoint, samedi, le site de la Vallée des Saints, à Carnoët (22), portant à 80 le nombre de géants de granit posés en plein coeur du Poher, désormais pour l'éternité. Dans le vaste panthéon des saints celtiques figurent à présent sant Nouga, sculpté par Seenu Shanmugam, sainte Avé, par Patrice Le Guen, sainte Riwanon, par Christophe Le Baquer, saint Léry, par Goulven Jaouen et saint Colomban, par Didier Hardellet. Ce dernier, lourd de 17 tonnes, a été planté à proximité du futur oratoire Saint-Colomban, dont la première pierre a été posée en août dernier par l'ambassadeur d'Irlande et bénie par Mgr d'Ornellas, archevêque de Rennes.

230.000 visiteurs cette année !

Le cap de 100 statues, pour le dixième anniversaire de l'association, en 2018, sera franchi sans encombre puisque trois chantiers sont déjà assurés en 2017 et qu'une soixantaine de statues supplémentaires sont déjà en cours de financement. Des négociations sont actuellement menées avec des artistes gallois et irlandais pour qu'ils taillent dans leurs pays des sculptures monumentales de saints fondateurs qui traverseront ensuite la Manche pour rejoindre la Vallée des Saints, clin d'oeil aux grandes migrations qui ont peuplé l'Armorique aux Ve et VIe siècles. Au rythme actuel, 230.000 visiteurs au moins auront arpenté la Vallée des Saints à la fin 2016, obligeant à franchir des étapes plus rapides que prévues dans le programme de développement : la construction d'un centre d'accueil, d'un coût d'un million d'euros, va démarrer au premier trimestre 2017 ainsi que le déplacement de l'aire de stationnement. Un programme de lecture numérique des oeuvres d'art est en cours. La mise en lumière du site est aussi envisagée. Dans un premier temps, deux autres emplois vont être créés, s'ajoutant aux trois déjà en place.

3 octobre 2016

Ben

3 octobre 2016

Anja Rubik pour Saint Laurent

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3 octobre 2016

Expositions à la MEP

Il vous reste un peu moins d’un mois pour découvrir à la MEP la rétrospective exceptionnelle consacrée au photographe américain Herb Ritts, mais également les œuvres graphiques de Martin d’Orgeval, les créations de Gotscho, aux frontières de la mode et de la photographie, le travail de Paolo Titolo sur la communauté transsexuelle à Cuba, les portraits de Ryan Arbilo, l’installation d’Anne Claverie et l’exposition d’Hélène Lucien et de Marc Pallain qui, en cherchant à figurer les traces de l’accident nucléaire de Fukushima, développe la réflexion de la représentation de l’invisible.

Ensuite, dès le 9 novembre, la Maison Européenne de la Photographie proposera un cycle d’expositions dédié à la photographie américaine. Cette saison américaine sera l’occasion de présenter une grande exposition d’Andres Serrano, dessinant, loin des provocations qui lui sont parfois reprochées, un portrait sensible de l’Amérique d’aujourd’hui, les French Archives d’Harry Callahan, qui témoignent du séjour à Aix-en-Provence d’un des maîtres de la photographie américaine, les troublantes photographies d’animaux de Diana Michener, ainsi qu’une exposition collective de photographes américains de légende issus de la collection de la MEP, Family Pictures, explorant les thèmes de la famille, de la généalogie et de l’identité.

En parallèle de cette saison américaine, la MEP accueillera, comme chaque année, le lauréat du Prix Photo AFD/Polka, Johann Rousselot, pour son travail sur New Delhi, ainsi que, pour quelques jours, l’exposition des archives de Pierre Molinier, avant leur vente aux enchères à l’Hôtel Drouot le 14 novembre, par maître Joron-Derem.

Jean-Luc Monterosso

Directeur de la Maison Européenne de la Photographie

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