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Jours tranquilles à Paris
7 octobre 2016

Ceci n'est pas une chatte

chatte

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6 octobre 2016

Départ de Paris Montparnasse pour la Bretagne dans un TGV pourri... plus moche, plus vieux, tu meurs !

TGV pourri

6 octobre 2016

C'est arrivé...

cest arrivé

6 octobre 2016

Place Vendôme

6 octobre 2016

Lara Stone

lara stone

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6 octobre 2016

Bientôt la FIAC - save the date

6 octobre 2016

In memorem : le Moulin Rouge

6 octobre 2016

Les photaumnales à Beauvais - à partir du 8 octobre - save the date

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http://www.photaumnales.fr/

http://www.diaphane.org/telechargement/Photaumnales2016_DP.pdf

https://www.facebook.com/photaumnales

Pour cette 13ème édition, le festival photographique des Photaumnales de Beauvais se place sous la couleur des invitations et des échanges.

Dans un monde en tension qui ne cesse de se refermer, les Photaumnales souhaitent mettre l’accent sur l’ouverture aux autres et souligner combien le regard des artistes est essentiel dans la construction de la tolérance. Au programme :

Love Stories, « Histoires d’amour »

« De même que l’amour nous nourrit, nous exalte, les histoires d’amour dont rendent compte les différentes parties de LOVE STORIES sont nourrissantes et exaltantes. La photographie indexe pour l’occasion des faits amoureux multiples, de fort différentes histoires d’amour. Rien à cela d’anormal : l’amour, dit-on, décoche ses flèches dans toutes les directions... » Paul Ardenne.

Love HONG KONG

Un panorama de la photographie hongkongaise de 1950 à nos jours est présenté à Beauvais, tandis qu’une sélection d’artistes françaises est exposée à Hong Kong. Partenariat entre Diaphane, l’Alliance française de Hong Kong et le Hong Kong International Photo festival.

Love Picardie-Gaspésie

Des photographes français et des photographes québécois, en résidence de part et d’autre de l’Atlantique, ponctuent la deuxième année de partenariat entre les Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie et Les Photaumnales.

Love Résidences

Les Photaumnales présentent les derniers artistes accueillis en résidence à Beauvais, Clermont, Tergnier ou Albert.

Love Encore

D’autres photographes invités encore sous le signe de l’amour, autres « love stories » partagées avec les lieux partenaires du festival.

Adresse

Maison Diaphane

16, rue de Paris

60600 Clermont-de-l’Oise

6 octobre 2016

LUI Magazine - Photo : David Bellemere

6 octobre 2016

Provoke, entre contestation et performance, la photographie au Japon 1960 - 1975

Art , Photographie  Le Bal - Espace d'expositions , 18e arrondissement mercredi 28 septembre 2016 - dimanche 11 décembre 2016    

Claque subversive et intense, une tempête.

Voilà ce qu'est la nouvelle exposition du BAL. Un raz de marée. Une météorite lancée à l'allure d'une roquette intersidérale sur notre planète ébahie. Un volcan en irruption. De la lave bouillante et brûlante, balancée en secousses cathodiques. Une tornade déchaînée, une explosion ravageuse, une véritable bombe lâchée dans un paysage ravagé. Bref, une tempête. Préparée depuis trois ans en collaboration avec Vienne, Chicago et Winterthur, fruit de longues recherches et de trouvailles parfois inespérées, l'exposition Provoke rend hommage à la revue du même nom, produite au Japon de 1968 à 1969 qui a accouché de seulement trois numéros (quatre à vrai dire, mais leur flamme intense a fait de leur dernière publication un acte de dissolution signant ainsi la fin de cette démence éclairée, enragée et résistante).

Inventer un nouveau langage

Dans un Japon secoué par presque dix ans de luttes sociales et étudiantes d'une violence extrême, qui dépassent largement notre mai 68, sa contestation emblématique et son déferlement d'affrontements, le collectif Provoke se forme dans un élan de désillusion face à ces émeutes qui n'ont pas réussi à obtenir gain de cause dans ce pays à la croissance fulgurante et à l'ambiguïté sociale. Parce qu'ils font le constat déçu que la photo et l'image ne peuvent ni faire changer les consciences, ni être un pouvoir actif dans les luttes politiques, les artistes de Provoke (Daido Moriyama, Takuma Nakahira, Yutaka Takanashi…) décident alors de se saisir de cette résistance inventer un nouveau langage.

Dans cette révolte post-frondes, la photo ne peut qu'être le témoin de la présence d'un corps dans un espace. Cette nouvelle façon d'envisager la puissance photographique amène le collectif à agir physiquement dans le monde. Ainsi, en parallèle de leur travail d'édition, ils développent tout un système de performances qui testent et font état de cette façon d'être corporellement quelque part.

Un adieu à la photographie façon Cartier-Bresson

Au rez-de-chaussée du BAL, on entre dans un tourbillon de photos noir et blanc qui ancrent la naissance de Provoke dans un monde déchiré par d'importants conflits internes. Luttes, affrontements, fronts et barricades sont captés dans leur élan vital, leur urgence, leur nécessité. Dense et foisonnante, cette première partie rend compte autant de l'affolement que de l'absolu de cette époque. Au sous-sol, on découvre un vaste espace où sont entièrement déployés les numéros de Provoke. Dans un accrochage aussi brut que la recherche formelle et idéologique du collectif, on se retrouve littéralement face à un adieu à la photographie façon Cartier-Bresson, désormais pur sujet sans auteur. Poussée très loin, leur volonté de jeter aussi bas la photographie pour voir ce qu'il en reste, établit un rapport primaire avec l'image, rare et d'une puissance dépassant l'ultime.

Travail photographique remarquable, déroutant et pourtant d'une importance décoiffante, les œuvres de Provoke happent comme un tourbillon de Naruto. Véritable claque esthétique et physique, l'exposition du BAL est une épopée qui se reçoit de plein fouet.

PAR ELISE BOUTIÉ

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