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Jours tranquilles à Paris
1 juin 2017

Extrait d'un shooting - lingerie

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1 juin 2017

ANNIVERSAIRE : LE HAVRE, PORT ALTIER

Par Ève Beauvallet

Pour fêter son cinquième centenaire et sur le modèle des festivités du Voyage à Nantes, la cité portuaire inaugure Un été au Havre ce week-end, série de manifestations dans toute la ville. Un événement XXL révélateur d’un boom du tourisme culturel.

Un ciel gris à faire chialer une équipe de cheerleaders, un quotidien rectiligne et venteux, jonché de blockhaus à la convivialité toute stalinienne et d’avenues aussi interminables que le calvaire de l‘existence humaine… Les amoureux du Havre ont beau s’évertuer à vous dire que sa beauté est plus subtile que ça, à dénoncer énergiquement cette image «Tranxène et parka» comme un cliché injuste, à mille lieues des agréments que la «cité océane» peut offrir en termes de villégiature ou de cadre de vie, les chiffres sont formels : crises économiques successives aidant, le fief du Premier ministre Edouard Philippe perd environ 1 000 habitants par an depuis trente ans. Ambiance.

Archi «brutaliste»

Mais voici qu’à l’heure où la cité portuaire en béton fête son 500e anniversaire à partir de ce week-end, apprend-on que l’hémorragie pourrait bientôt cesser. D’où le timbre solaire qui perce aujourd’hui dans la voix de Thomas Malgras, directeur du groupement d’intérêt public Le Havre 2017 : «Il y a déjà des signes, un frémissement disons, puisque nous avons regagné cette année 860 habitants.» L’effet tardif, sûrement, du classement au patrimoine mondial de l’Unesco (2005) de l’œuvre moderniste d’Auguste Perret, de la réfection du centre ville dans les années 90, des grandes donations de peintures impressionnistes au musée d’Art moderne André Malraux (2004) ou de l’offensive politique d’équipements culturels (le Volcan, le Tétris…). Sans parler du grand retour de hype du béton et de la réhabilitation, dans quelques consciences distinguées, de l’architecture dite «brutaliste» (les occurrences du hashtag #brutalism fleurissent sur Instagram). Le début d’un changement d’image, donc…

Mais, pour «aider définitivement les entreprises locales, qui peinent à recruter des cadres, à attirer au Havre de nouveaux actifs», reprend Thomas Malgras, tous les espoirs convergent aujourd’hui vers la manifestation anniversaire intitulée Un été au Havre, Grosse Bertha de l’événementiel culturel pilotée, à la direction artistique, par Jean Blaise. Soit précisément «l’homme providentiel» à qui Nantes doit déjà sa success story.

En effet, si la «belle endormie» nantaise s’est récemment réveillée toute pimpante de sa léthargie (augmentation de 55 % de visiteurs estivaux depuis 2012 et titre de grand vainqueur pour ce qui concerne l’augmentation du taux d’occupation hôtelière), elle doit plus que largement ce ravalement de façade aux festivités du Voyage à Nantes organisées, dès 2011, par le même opérateur culturel.

Grassouillet

De quoi motiver tous les élus et PME de Navarre à faire le pari de la résilience par l’art (ou assimilé), et à porter le triple espoir de la valorisation politique, de la cohésion sociale et du rayonnement extérieur. Pour ce qui est des entreprises havraises, elles sont une quarantaine autour de la table (les PME financent un quart de la manifestation), accompagnant une municipalité qui mise en toute confiance sur un bond de 50 % de la fréquentation touristique par rapport à l’an passé. Le menu, prévu pour nourrir les visiteurs jusqu’en novembre, est grassouillet à souhait : plus de 60 artistes mobilisés (dont une brochette de têtes d’affiches à l’instar de Maylis De Kerangal ou de Pierre et Gilles) pour des formats originaux qui courent du portrait sonore de la ville à des transformations graphiques de pignons d’immeubles.

Le temps imparti pour que, selon les vœux de l’ancien maire Edouard Philippe, une métamorphose symbolique autant que sémantique s’opère. «Découvrez LH, conclut-il en édito du programme dans une incantation 100 % stratégie de marques. Soyez surpris !»

Ève Beauvallet


Le Havre : la ville en fête pour ses 500 ans

1 juin 2017

Plouharnel

1 juin 2017

Ceci n'est pas un président...

1 juin 2017

Festival Photo de La Gacilly..... c'est parti !

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1 juin 2017

LUI est paru

1 juin 2017

Le profanateur de Colombey était ivre

L’homme interpellé mardi soir après les dégradations de la tombe du général de Gaulle, à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne) samedi, a reconnu les faits, mais les motivations de son acte demeurent obscures, a déclaré hier le procureur de Chaumont.

« Il n’a fait aucune revendication et regrette les faits », pour lesquels il n’y a « aucun élément de préparation », a souligné Frédéric Nahon. L’auteur présumé, âgé d’une trentaine d’années, a affirmé aux enquêteurs qu’il était « fortement alcoolisé » lorsqu’il a brisé la croix surplombant la tombe de l’ancien président.

Il ne se souvient pas de grand-chose

Interpellé avec sa compagne — originaire de Haute-Marne et elle aussi trentenaire — « dans une commune entre Chaumont et Colombey », l’homme « a pris conscience dès le soir même de la gravité de son geste », mais dit pourtant « ne se souvenir de pas grand-chose pour l’instant ». Le couple se serait rendu à Colombey « pour visiter les lieux » et « voir de la famille et des amis ». C’est d’ailleurs lors d’un déjeuner familial qu’il se serait « alcoolisé ».

Il sera traduit en comparution immédiate vendredi devant le tribunal correctionnel de Chaumont.

La famille de Gaulle, qui a porté plainte, sera partie civile

1 juin 2017

Libérez Mathias Depardon !

1 juin 2017

Les Frigos

Les Frigos (50)

Les Frigos (51)

Les Frigos (53)

Les Frigos (56)

1 juin 2017

"L'Amant double" toujours en salles...

Cannes 2017 : Jérémie Renier, « en résonance »

Par Laurent Carpentier

Rencontre avec le comédien à l’affiche de « L’Amant double », film de François Ozon en compétition officielle au Festival de Cannes, dans lequel il interprète deux jumeaux.

Il ne s’en rappelle pas. Pourtant, il a déjà joué un jumeau. Bien avant L’Amant double de François Ozon, dans lequel on le retrouve aujourd’hui en compétition officielle au Festival de Cannes. C’était il y a dix ans dans Nue propriété de Joachim Lafosse, un double qui s’aime et se détruit.

Sauf qu’alors, le jumeau de Jérémie Renier était interprété par son frère dans la vraie vie, Yannick, de six ans son aîné. C’est sur ce tournage qu’ils ont découvert le plaisir de travailler ensemble (« On a le même humour mais pas les mêmes angoisses », dit-il) et mis en chantier leur premier long-métrage qui devrait sortir en janvier 2018, sur la « sororité » : deux sœurs, qui exercent le même métier, actrice. Son titre : Carnivores.

C’est à ce moment-là qu’il a reçu le coup de fil de François Ozon. « Souvent, j’ai remarqué qu’on me proposait des films qui avaient un rapport direct avec ce que j’étais en train de vivre, sourit-il, accoudé à la fenêtre, pieds nus, une cigarette au bec. Est-ce que c’est une énergie ? Ou le hasard ? Je ne sais pas, mais souvent il y a une résonance. »

Des jumeaux, Paul et Louis, psychanalystes, l’un est un ange, l’autre un diable. Ils partagent une patiente, Chloé qui est aussi leur amante. « Je sortais de mon tournage à moi, et je n’avais pas spécialement envie de jouer. Le côté thriller érotique demandait d’y aller à fond. Certes c’est un cadeau de pouvoir jouer comme ça deux personnages dans un film mais je crois que je ne l’aurais pas fait si cela n’avait pas été François », dit-il.

« Bouffées d’oxygène »

Jérémie est seul dans sa chambre. Pas plus de « gentil » Paul dans le fauteuil, que de « méchant » Louis allongé sur le lit, ces deux caractères complexes qu’il cisèle dans le film au point de nous perdre – malice du réalisateur et de son acteur.

« Avec François on aime jouer, se charrier, se titiller. Dès le premier film, Les Amants criminels, les tournages ont été des bouffées d’oxygène. Pourtant : à 17 ans, me trimballer en caleçon, accroché à une laisse, tirée par Miki Manojlović, ce n’était pas forcément évident. Mais il y a toujours quelque chose de l’amusement. Avec François Ozon, on est là pour essayer, pas pour souffrir. Avec lui, j’ai l’impression de pouvoir être moi, dans ma bêtise, dans le côté enfantin du jeu, le côté tactile, sans qu’il y ait des choses étranges ou mal perçues. »

« Jérémie, c’est un peu comme mon petit frère, assure le réalisateur. Pour L’Amant double, il n’était pas mon premier choix justement sans doute pour ça : parce que je voyais d’abord l’enfant chez lui. C’est notre troisième film ensemble mais on lui a fait passer un casting. Et j’ai été bluffé. Il a acquis une maturité, une virilité que je ne voyais pas. Comme tous les grands acteurs, il est à l’aise avec le fait d’être érotisé. Il me fait penser à Michael Fassbender avec qui j’ai travaillé sur Angel. Ce besoin de s’engager physiquement. Son corps, il le donne. S’il comprend pourquoi. »

La dernière fois qu’on l’a vu au cinéma, Jérémie Renier était brun avec une barbe. C’était en 2016 dans La Fille Inconnue – à Cannes toujours et avec les frères Dardenne encore – ces faux jumeaux du cinéma belge avec qui il a tourné cinq films, dont celui qui l’a fait débuter, La Promesse. C’était en 1996. Il avait 15 ans. « On avait débarqué sur la Croisette au dernier moment avec les bobines dans un vieux van, sourit-il à ce souvenir. J’étais très timide. » Deux ans plus tard, il est avec son slip et sa laisse dans Les Amants criminels d’Ozon.

« Le travail de toute une vie »

Depuis on l’a vu chez Gans, Guirado, Assayas, Trapero… Il est devenu Claude François dans Cloclo de Florent Emilio Siri, et Pierre Bergé dans Saint Laurent de Bertrand Bonello… Des rôles de composition. « Il y a des acteurs qui ont une personnalité très forte, avec laquelle ils jouent. Moi peut-être que je n’ai pas cet atout-là alors je vais aller explorer des personnages, dit-il. Je suis fasciné par un acteur comme Philip Seymour Hoffman qui arrive à faire oublier sa composition tant il est ses personnages. »

Le thème du jumeau est un classique au cinéma, de Pierre Richard à Tilda Swinton dans Okja (présenté en compétition). Pour préparer son rôle, il a revu Jeremy Irons dans Faux-Semblants de David Cronenberg, Armie Hammer et Josh Pence dans The Social Network de David Fincher, Tom Hardy dans Legend de Brian Helgeland.

« Dans le travail que j’ai fait pour rechercher ce personnage, enfin ces deux personnages, je me suis inventé des histoires. Est-ce qu’ils sont deux, est-ce qu’il est seul et double, est-ce qu’il se joue d’elle ou est-il le reflet de son regard à elle… C’est pourquoi, pour moi, ce film parle aussi du couple. De comment on voit l’autre, comment on se voit à travers lui, les manques. Chloé, c’est comme si elle construisait son fantasme de l’homme, celui qui remplirait toutes les cases. »

Le confort et le désir. Sur sa table de nuit : 24 heures de la vie d’une femme de Stefan Zweig. Lui qui dit s’être lancé dans le cinéma parce qu’il avait « un appétit de vie plus grand que ce qu’[il] vivait à l’école » se dévoile avec délicatesse, en cherchant ses mots, sans trop en dire mais en cherchant toujours la sincérité : « On a commencé à tourner à un moment de ma vie où je me posais des questions sur moi-même, et je me suis dit que j’étais un peu des deux sans doute. Paul et Louis. Quelqu’un de doux, d’attentionné, de généreux, mais peut-être aussi avec une partie d’ombre qui pourrait avoir envie de posséder, de détruire. Cette face-là, on a du mal à la voir, à la regarder en face. Au début, j’ai pensé : Paul il va être ennuyeux parce que c’est le gentil. En fait, à l’arrivée je me demande si Paul n’est pas plus complexe que Louis. Sait-on jamais qui on est réellement ? C’est le travail de toute une vie. »

Lui qui partage désormais sa vie entre Valence en Espagne « où j’ai mes enfants » – Arthur et Oscar, 16 et 11 ans – et son ex-femme, Bruxelles « où j’ai ma famille », et Paris « où je travaille », regarde longuement sa main avant d’expliquer : « Le fait d’être acteur permet d’explorer des recoins de son âme. Parfois, je me demande ce que traverser toutes ces vies provoque dans notre métabolisme neurologique, et comment le cerveau fait la différence entre ce qu’on lui propose de vivre à travers un personnage et ce que l’on est. »

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