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Jours tranquilles à Paris
4 juin 2017

Alyssa Arce

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4 juin 2017

Elections Législatives - Sondage : La République en marche en tête des intentions de vote au premier tour des législatives

Par Gérard Courtois

Selon l’enquête électorale du Cevipof, le mouvement du président de la République est crédité de 31 % des intentions de vote au premier tour.

A l’approche du premier tour des élections législatives, dimanche 11 juin, la nouvelle vague de l’enquête électorale du centre de recherches de Sciences Po (Cevipof), réalisée par Ipsos Sopra-Steria, est particulièrement instructive.

Cette enquête est toujours réalisée sur le panel d’électeurs interrogés depuis novembre 2015 sur leurs choix électoraux et politiques. Du 27 au 30 mai, ce sont 14 958 personnes inscrites sur les listes électorales qui ont été interrogées par Internet, dont 8 778 certaines d’aller voter au premier tour des législatives et exprimant une intention de vote.

Mobilisation en baisse

Comme c’est désormais la règle, la mobilisation est en baisse. A la veille du premier tour de la présidentielle, 82 % des Français se disaient intéressés par le scrutin à venir. Ils sont aujourd’hui 73 % (88 % chez les sympathisants de La République en marche, LRM).

De même, l’indice de participation est bien plus faible qu’à la présidentielle : 61 % des personnes interrogées ont l’intention d’aller voter le 11 juin, dont 75 % des sympathisants de LRM, 69 % de ceux des Républicains (LR), 63 % de ceux du Front national (FN), 62 % de ceux de La France insoumise et 45 % des électeurs qui ne se déclarent proches d’aucun parti. Pour rappel, le taux de participation au premier tour des législatives de 2012 était de 57 %.

La République en marche a le vent en poupe

Les intentions de vote pour le premier tour des législatives sont marquées par des évolutions très significatives, si on les compare aux scores des principaux candidats du premier tour de la présidentielle.

La dynamique provoquée par l’élection d’Emmanuel Macron est forte, sinon spectaculaire. Le 23 avril, le futur président avait recueilli 24 % des suffrages exprimés ; les candidats qui se réclament de son mouvement rassemblent aujourd’hui 31 % des intentions de vote. En outre, alors que 64 % des Français assurent que leur choix est définitif, ils sont 71 % parmi les sympathisants de LRM.

La droite résiste, le FN s’érode

En termes d’intentions de vote, les candidats de la droite – LR et Union des démocrates et indépendants (UDI) – résistent bien : avec 22 %, ils recueillent 2 points de plus que François Fillon le 23 avril ; mais 36 % déclarent pouvoir encore changer d’avis.

Le FN s’érode par rapport au résultat de Marine Le Pen le 23 avril : la présidente du parti d’extrême droite avait recueilli 21,3 % des suffrages exprimés, les candidats frontistes n’attirent aujourd’hui que 18 % des intentions de vote (avec un taux de certitude du choix de 79 %). Compte tenu des conditions requises pour se maintenir au second tour des législatives (12,5 % des inscrits, soit quelque 20 % des exprimés si le taux d’abstention est de l’ordre de 40 %), le FN se situe donc à un niveau global qui n’est guère encourageant ; en dehors de ses places fortes, il risque dans bien des cas d’être écarté du second tour.

La gauche en berne

La mécanique du second tour s’annonce tout aussi négative pour le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, La France insoumise. Alors que ce dernier a recueilli 19,5 % des suffrages le 23 avril, ses candidats ne sont plus crédités que de 11,5 % des intentions de vote le 11 juin, tandis que ceux du Parti communiste (PCF) recueillent 2 % des intentions de vote.

Contrairement aux espoirs nourris par M. Mélenchon, ce reflux très net depuis la présidentielle ne lui permettra guère de transformer le très bon score qui fut le sien au premier tour de ce scrutin en sièges de député.

Quant aux socialistes, si leurs candidats aux législatives sont crédités de 8,5 % des intentions de vote, soit 2 points de plus que Benoît Hamon le 23 avril, ils sont plus que jamais menacés, avec un soutien aussi faible, d’une déroute sans précédent.

La gauche est dans une situation d’autant plus périlleuse que 37 % des électeurs déclarés de La France insoumise et 48 % de ceux des socialistes ne sont pas sûrs de leur choix et peuvent encore changer d’avis.

Vers un raz-de-marée pour LRM

La dynamique dont bénéficie le mouvement du président de la République est d’autant plus forte que ses candidats apparaissent comme le second choix des électeurs hésitants, de gauche comme de droite. Ainsi, 40 % des Français qui ont pour l’instant l’intention de voter pour un candidat de LR, se reporteraient finalement sur un candidat LRM s’ils changeaient d’avis. C’est aussi le cas pour 32 % des sympathisants socialistes, de 19 % des écologistes et même de 14 % des électeurs de La France insoumise.

Beaucoup de mécanismes se conjuguent donc pour dessiner, le 18 juin, une victoire très large des candidats macronistes. Selon les projections réalisées par Ipsos, LRM et ses alliés centristes du MoDem (le parti de François Bayrou) pourraient obtenir entre 395 et 425 sièges et dominer totalement la future Assemblée nationale.

Avec 95 à 115 sièges, LR et UDI perdraient une bonne moitié des sièges qu’ils détiennent actuellement. Le FN d’un côté (de 5 à 15 sièges) et les gauches de l’autre (de 25 à 35 sièges pour les socialistes, de 10 à 20 pour La France insoumise), seraient réduits à la marginalité.

S’il obéit aux mécanismes amplificateurs du scrutin législatif à deux tours, un tel raz-de-marée ne correspond pas, pour autant, aux souhaits des Français. La moitié d’entre eux seulement jugent préférable que le chef de l’Etat dispose d’une majorité à l’Assemblée nationale pour mener sa politique. Et parmi eux, il ne s’en trouve que 37 % pour lui souhaiter une majorité absolue, les autres préférant qu’il ait besoin de l’appoint de la gauche ou de la droite. Le décalage entre le souhait équilibré des Français et une éventuelle victoire écrasante de LRM pourrait, à l’avenir, provoquer de sérieux malentendus.

Gérard Courtois

« Cote d’amour » Durant la campagne présidentielle, le Cevipof avait demandé aux électeurs, sur une échelle de 0 à 10, s’ils aimaient ou non les candidats. A la veille du premier tour, qui s’est tenu le 23 avril, 25 % des sondés disaient aimer Emmanuel Macron, comme Jean-Luc Mélenchon (25 %) et à peine plus que Marine Le Pen (23 %). A l’inverse 47 % disaient ne pas aimer le candidat d’En marche !, 49 % celui de La France insoumise et 62 % celle du FN. Depuis, la « cote d’amour » du nouveau président a nettement progressé (37 % aiment, 29 % n’aiment pas et 33 % moyennement), quand celle de M. Mélenchon (20 % aiment, 53 % n’aiment pas) et de Mme Le Pen (21 % aiment, 64 % n’aiment pas) se sont sensiblement érodées.

3 juin 2017

Avenue Foch tout ce long week-end

3 juin 2017

24 Heures du Mans... bientôt

3 juin 2017

Belles images et vieilles péloches

bièvres

Par  Bénédicte Agoudetsé - Le Parisien

Et soudain, tous les objectifs se braquent sur cet adorable bourg de la vallée de Chevreuse, en Essonne. Une fois l’an, le temps d’un week-end, la population de Bièvres quintuple. Pour la foire internationale de la photo, 25 000 passionnés, amateurs et professionnels affluent sur la place de la mairie, à l’invitation du photo-club de Paris Val-de-Bièvre, avec le concours de la municipalité. Ce sont ainsi deux hectares qui se tapissent de stands, de lentilles, d’optiques, de boîtiers et de tirages de toutes les époques. Un spectacle à l’ambiance absolument magique.

« J’y suis venu pour la première fois à l’âge de 15 ans avec mon père, photograveur », se souvient Gérard Ségissement, 69 ans, toujours à l’affût de matériel et d’appareils, mais également passionné des techniques et de l’histoire de cet art majeur. « Malgré l’avènement du numérique et des smartphones, l’argentique reste une valeur sûre », martèle cet amateur acharné qui a rejoint le photo-club en 1997.

« Cette 53 e édition s’adresse à la fois aux spécialistes et au grand public, pour lequel nous avons concocté des animations ludiques et pédagogiques », précise Marie-Jo Masse, la commissaire générale de la foire. On peut, par exemple, se faire immortaliser dans des cadres amusants et des panneaux à trou pour se transformer en star de publicité. Ou se faire tirer le portrait dans le studio éphémère et repartir avec un tirage petit format. C’est aussi l’occasion de visiter les expositions ainsi que le musée de la photo local.

Mais la majorité des visiteurs viennent à la fois découvrir et s’offrir les nouveautés ou dénicher la bonne occasion. « J’ai trouvé des appareils Lomo russes des années 1980-1990 en excellent état pour 40 à 50 €, alors que neufs, ils en coûtent 200 € », sourit Gérard Ségissement. « J’adore échanger avec la clientèle de Bièvres », assure de son côté Pierre Euvrard, qui vient de Chalon-sur-Saône, en Bourgogne, avec son stock de livres spécialisés.

« Beaucoup de vendeurs réservent leurs meilleurs articles pour les écouler ici », observent les organisateurs. « On vient en repérage le samedi après-midi en espérant pouvoir s’offrir le lendemain l’objet convoité à un meilleur prix, puisque le dimanche, les prix baissent en fin de foire », souffle un connaisseur. Mais ceux qui cherchent un produit précis ne prennent pas ce risque !

Où : place de la mairie. Quand : samedi de 13 à 20 heures et dimanche de 7 à 18 heures. Combien : accès gratuit. Se renseigner : www.foirephoto-bievre.com/fr

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3 juin 2017

Free the nipple

Bad arse. Artist unknown. Check out @TheStreetsOf_

Une publication partagée par StreetArtGlobe (@streetartglobe) le 3 Juin 2017 à 4h21 PDT

3 juin 2017

Donald Trump

3 juin 2017

« L’accord de Paris vivra » Anne Hidalgo

Par  Julien Duffé

Après l’image symbolique de l’Hôtel de Ville éclairé en vert jeudi soir en signe de « désapprobation », les paroles. Hier matin, la maire (PS) de la capitale Anne Hidalgo a tenu une conférence de presse pour dire tout le mal qu’elle pensait de la décision du président des Etats-Unis Donald Trump de retirer son pays de l’accord de Paris sur le climat. « Une décision grave, lourde, qui méconnaît la réalité attestée par les scientifiques des dégâts que provoque le changement climatique sur la planète », a dénoncé Anne Hidalgo.

un appel aux fondations et aux investisseurs privés

« L’annonce de Donald Trump est forcément une mauvaise nouvelle mais l’accord de Paris vivra » a pourtant assuré celle qui est aussi depuis décembre 2016 présidente du C40, réseau de 91 grandes villes du monde mobilisées pour le climat (dont 12 villes américaines) représentant 650 millions d’habitants et 25 % du PIB de la planète. Fervente partisane d’une diplomatie des villes, Anne Hidalgo a insisté sur le rôle de ces métropoles, « les territoires démocratiques où se prennent les décisions », dont « les actions concrètes et collectives » sont « essentielles pour réussir l’accord de Paris ».

Dans le sillage du président Emmanuel Macron, la maire de Paris a lancé « un appel aux fondations, aux investisseurs, à tous les acteurs privés pour qu’ils se mobilisent aux côtés des villes et des métropoles en faveur de la transition énergétique ». Dans cette optique, et comme l’y autorise la loi, la mairie a d’ailleurs créé « un fonds permettant de mobiliser ces investissements privés » dans les domaines des mobilités, du bâtiment, des énergies, a rappelé l’élue. Selon un rapport, afin de parvenir à limiter l’élévation de la température globale à 1,5 °C, les villes du C40 devront investir 1 000 Mds$ d’ici à 2050 et 375 milliards dans les quatre prochaines années.

Pour Anne Hidalgo, « contrairement à ce que dit Donald Trump, la transition énergétique est une formidable opportunité économique et Paris assurera pleinement son leadership », affirmant que, « depuis l’Europe », elle comptait aider les villes américaines.

Décidément très remontée contre le président américain, la maire de Paris n’a visiblement pas goûté sa formule où il dit vouloir « représenter les habitants de Pittsburgh et pas Paris ». « Il n’aime pas Paris, ce doit être la seule personne sur la planète qui n’aime pas Paris, a ironisé Anne Hidalgo. Ce sont des déclarations provocantes qui ne sont pas à la hauteur d’un président d’une grande nation amie de la France. »

3 juin 2017

Street Art

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3 juin 2017

C’est Paris-campagne pendant trois jours....

D’aujourd’hui à lundi, l’avenue Foch sera piétonnisée et accueillera 10 000 m2 de verdure, des animaux, des œuvres, des débats... L’occasion de mettre en lumière les enjeux écologiques.

Par  Christine Henry

Bordée d’immeubles cossus, la très huppée avenue Foch (XVI e) prend des airs bucoliques. Moutons mérinos, vaches, veaux, alpagas, chèvres, abeilles, vers à soie… La prestigieuse artère noyée sous un épais tapis de fleurs, à l’ombre de l’Arc de Triomphe, accueillera aujourd’hui, et jusqu’à lundi, Biodiversi’Terre, une promenade éphémère de 600 mètres, entre la place de l’Etoile et l’avenue Raymond-Poincaré.

Cette œuvre végétale de 10 000 m 2 est signée Gad Weil, l’artiste de rue qui a créé Nature Capitale sur les Champs-Elysées en 2010 et métamorphosé la place Vendôme en champ de blé en juillet dernier. « Le projet est né lors de la COP 21 d’une rencontre avec Anne Hidalgo, la maire de Paris, et Serge Orru, son conseiller en charge du développement durable, explique Gad Weil. L’idée était de rendre tangible auprès du grand public la question de la biodiversité qui a été nommée citoyenne d’honneur de la Ville de Paris en 2016. » Hasard du calendrier, cette opération intervient après l’annonce de Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l’accord de Paris.

huit mois de préparation et près de 350 personnes mobilisées

Jardins, potagers, ferme pédagogique, labyrinthe de balles de papier, reconstitution d’une agora pour débattre de la biodiversité, champ de lin, reconstitution d’une autoroute A1 bordée de champs, entre l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle et Paris… Six tableaux vivants mettent en scène les enjeux écologiques et la responsabilité de l’homme face à son environnement. De part et d’autre de la chaussée occupée par ces écosystèmes, des animations seront proposées. Et des débats s’enchaîneront tout au long de ces trois jours.

« J’aime les mises en scène immédiates, simples, épurées pour faciliter la compréhension de tous les publics », explique l’artiste qui aime à se définir comme un saltimbanque.

« La Ville de Paris a souhaité s’associer à cet événement car il s’inscrit dans la politique que nous poursuivons depuis maintenant trois ans pour faire de Paris une ville durable et résiliente », explique pour sa part Pénélope Komitès, l’adjointe (PS) de la maire de Paris chargée de la nature qui présentera un nouveau plan de la biodiversité à l’automne.

Cette opération a nécessité huit mois de préparation et mobilisé près de 350 personnes, dont 150 agents de la direction des espaces verts et de l’environnement de la mairie de Paris.

Biodiversi’Terre, d’un coût de 2 M€, a été entièrement financé par des partenaires privés, des entreprises mécènes, des start-up, des filières professionnelles et des collectivités dont la Ville de Paris qui a fourni notamment les 45 000 plantes en provenance de son centre de production de Rungis (Val-de-Marne). « Tout le monde, quel que soit son statut ou sa taille, avance vers un nouveau monde avec discernement », lance Gad Weil. Un million de promeneurs sont attendus par les organisateurs.

La chaussée sera bien sûr interdite à la circulation, mais les véhicules pourront emprunter les contre-allées.

@leparisien_75

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