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Jours tranquilles à Paris
13 août 2017

Rancinan (photographe)

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13 août 2017

Le Domaine de Kerguéhennec - vu avant hier

Racheté par le Département du Morbihan en 1972 et classé au titre des Monuments historiques en 1988, le Domaine de Kerguéhennec est situé sur la commune de Bignan, à 30 km au nord de Vannes. Le château a été construit au XVIIIe siècle et remanié à la fin du XIXe siècle. Le parc paysager a été élaboré par Denis Bühler. A partir de 1986, un parc de sculptures ainsi qu'un centre d'art voient le jour. Le Domaine présente donc une offre riche et variée aussi bien d'un point de vue architectural que paysager et artistique. Le Domaine s'étendait sur plus de 2 000 ha en 1847, sous les Janzé, ancêtres du comte Lanjuinais. Il en compte 175 aujourd'hui. Selon les sources, le lieu aurait connu trois constructions différentes et une restauration conséquente au XIXe siècle. Ainsi, de 1476 à 1972, la propriété va passer entre les mains de plusieurs familles dont deux ont eu une influence considérable sur le château et son parc ; les Hogguer et les Lanjuinais.

En 1703, le Domaine est acheté par de riches banquiers suisses résidant à Paris, Daniel et Laurent Hogguer. En 1710, sur les vestiges d'un ancien manoir, les Hogguer érigent un château, symbole de leur réussite et de leur fortune. Pour cela, ils font appel à Olivier Delourme, architecte vannetais, auteur notamment du château de Loyat, près de Ploërmel, et de l’église Saint-Patem à Vannes. La réalisation de Delourme se compose d'un corps de logis encadré de deux pavillons d'angle respectant parfaitement les contraintes de symétrie et de rigueur voulues par l'Académie Royale d'Architecture de Louis XIV. On note enfin une recherche de confort, d'intimité, ainsi qu'un certain goût pour la lumière grâce à la fragmentation intérieure des espaces. Le comte Lanjuinais fait l'acquisition du domaine en 1872. Cet avocat est également une personnalité politique de premier plan, tant au niveau régional que national. Il est maire de Bignan puis président du Conseil général du Morbihan en 1901, mais aussi député royaliste à l'Assemblée nationale à compter de 1881. Paul-Henri Lanjuinais concrétise le projet de transformer le parc et le château en un domaine de prestige mêlant, sans crainte du paradoxe, vision autarcique et volonté d'ouverture. Sous la direction de l'architecte parisien Ernest Trilhe, d'importants travaux sont entrepris aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du bâtiment Delourme.

Après le rachat du Domaine par le Département du Morbihan en 1972. la restauration du château débute en 1997 par les extérieurs et plus précisément par les façades et les toitures. La restauration intérieure du château n'est amorcée qu'à partir de 2001, offrant aujourd'hui, au rez-de chaussée, un décor de style néo-Renaissance de la fin du XIXe siècle. Le parti pris a été de conserver en l'état le décor et la distribution de l'édifice avec le confort moderne et l'accessibilité pour tous. Les travaux de restauration sont achevés en 2006 et, dès l'année suivante. le château est ouvert au public.

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Roland Cognet - 2014-Bois, acier

Dépôt de ('artiste depuis 2014

Dans sa sculpture, Roland Cognet catalyse les quatre essences fondamentales : le minéral, le végétal, l'animal et l'humain.

Couché et posé sur un socle monumental, le tronc fait jonction avec ('architecture dans une étonnante proximité de couleur et de graphisme. D'élément naturel, l'arbre devient sujet dans l'œuvre puis objet-mémoire s'inscrivant dans une histoire : son histoire et cette des hommes qui le contemple. 

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Nicolas Fedorenko - 2014 - Fonte d'acier, feuille d'or

Dépôt de l'artiste depuis 2015

Nicolas Fedorenko développe un univers artistique aux références multiples, qu'il puise aussi bien dans l'histoire de l'art et la littérature que dans les arts populaires et l'industrie culturelle.

Faisant fi des catégories et de leur hiérarchie, il mêle les références classiques aux icônes naïves de l'enfance - oursons, lapins, poupons - dans des combinaisons de formes où l'humour le dispute à la rêverie. Paysage spirituel est l'aboutissement d'une réflexion sur le thème de la montagne, à la fois éternelle et soumise à d'incessantes mutations physiques. Cette sculpture aborde la question du paysage dans sa dimension poétique et onirique.

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Carel Visser - 1989 - Métal découpé et soudé, peinture

Acquis par commande à l'artiste en 1989

Coll. Centre national des arts plastiques

Carel Visser a assemble différents éléments d'acier qui constituent ce qu'il a nommé L'Oiseau Phénix. Cet animal est étrange et mécanique. La récupération d'une goulotte de moissonneuse ou d'un chariot renvoie aux machines agricoles.

Cet assemblage de métal est mis en regard du château et du parc. Le domaine lie dans son histoire et dans le paysage, les espaces architecturaux et les espaces agricoles. L’œuvre réinterroge ces relations à l’aune des technologies de l’agriculture du XXème siècle, par un « dialogue des cultures .. la culture des terres, la culture des esprits ».

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Simon Augade - 2016 - bois de charpente, bois de récupération, clous, vis, peinture

Dépôt de l'artiste depuis 2016

Pans et portes de meubles, issus de nos intérieurs et mis au rebut, s'accumulent telles des écailles. "Ce sont des agglomérés, dont on ne peut reconnaître les essences de bois, amalgamées de colles néfastes pour l'environnement. Il y a toujours un revêtement qui cache. Notre société conçoit des matériaux pratiques pour un usage relativement court, qui ne sont ni bricolables, ni réparables et dissimulent la réalité du cœur des choses". De la construction ondulatoire, un cube blanc semble émerger et pénétrer.

Effondrement ou ascension? Soulèvement soulève et "sous-lève". Sous ce qui se lève, nefs et alcôves révèlent l'envers du décor. Bastaings, poutres, chevrons partent en tous sens et révèlent le travail du sculpteur pour qui "l'expérience et le dialogue avec les matières font la sculpture. Rien n-est droit, cela questionne. On doute quant à la tenue de l'ensemble. Le doute permet de construire en évitant de figer les choses."

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Jean Pierre Raynaud - 1986-Pots et béton peints

Achat par commande à l'artiste en 1986

Coll. Frac Bretagne

Jean-Pierre Raynaud a choisi la serre, lieu de confrontation entre la matière vivante et la matière inerte. Les pots de fleurs utilisés sont empruntés au réel mais détournés de leur fonction première ; l'artiste les a remplis de béton, rompant avec les représentations d'une nature idéalisée. La couleur rouge renforce cet effet de contraste. L'installation questionne et interpelle sur la mort inévitable de tout être vivant. Dans cette serre, rien ne pousse, rien ne vit... Mais rien ne meurt non plus. Comme une nature morte au premier abord, qui n'en est finalement pas une, puisqu'il aurait fallu qu'elle vive auparavant pour pouvoir mourir. "A l'école d'horticulture, on m'a appris à soigner les fleurs, mais pas à les empêcher de mourir. Je décidais d’éviter de nouvelles victimes en remplissant les pots de fleurs avec du ciment"

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Marcel Dupertuis - 2013-Bronze patiné

Dépôt de l'artiste depuis 2013

Si les sculptures de Marcel Dupertuis sont réduites jusqu'à la ligne, la matière n'en est pas éliminée pour autant. Celle-ci reste bien présente, entre allégement et pesanteur, et dans une tension que vient redoubler le matériau choisi par l'artiste : le bronze, traditionnellement utilisé en sculpture mais réputé pour sa robustesse et sa densité plus que pour sa légèreté. Marcel

Dupertuis propose ainsi un jeu sur les apparences et sur propriétés physiques des matériaux qu'il travaille, passant par le procédé complexe et classique de la fonte pour obtenir ces sculptures aériennes. La linéarité se fait circulaire, articulée par des « nœuds » et déposée légèrement au-dessus du sol. Elle se relève comme une invitation à la pénétrer, à pénétrer la Clairière.

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Le Parc de Kerguéhennec

Initialement, le parc est conçu dans l'esprit d'un jardin à la française. La perspective de l'allée cavalière et la géométrie de la cour d'honneur au sud du château en témoignent.

A la fin du XIXe siècle, le parc est considérablement remodelé sous l’influence de Denis Bühler (créateur, avec son frère, du parc de la Tête d'or à Lyon et des jardins du Thabor à Rennes).

L'intervention concerne essentiellement le parc Nord où plusieurs modifications sont apportées. Les lignes amples et sinueuses remplacent alors les allées rectilignes à la française, créant ainsi un nouveau cheminement, plus romantique. Le château n'est plus découvert de front et dès l’entrée, il faut désormais un lent cheminement pour mieux s'imprégner de l'esprit du parc. Une dualité est lisible entre le parc Nord aux allées sinueuses et le parc Sud dont les allées rectilignes et perpendiculaires sont conservées.

La volonté du comte Lanjuinais fut aussi de faire du parc Nord un véritable arboretum mêlant les essences et les variétés des quatre coins du monde. On retrouve ainsi des plantations d'Asie, d'Amérique du Nord, d'Afrique mais également d'Europe. Celles-ci répondent aux plantations originelles du Domaine. L'arboretum mène le visiteur à arpenter non seulement le paysage naturel mais à emprunter les chemins de la connaissance. Au XIXe siècle, le savoir agit comme facteur de différenciation sociale entre ceux qui savent nommer les essences et les autres qui ne voient rien d'autre que des arbres.

Enfin, la création d'un potager est envisagée dès 1873, avec une serre ainsi qu'un grand bassin alimenté par la citerne octogonale de Cléhury. Paul-Henri Lanjuinais sollicite le jardinier Jarry pour en faire son jardinier en chef, qui est chargé des premières plantations du potager.

12 août 2017

Michael Wolf, l'émergence du projet photographique - Rencontres de la Photo d'Arles 2017

12 août 2017

Vieux métiers. Demain c'est la fête à Crac'h

Les 120 bénévoles des vieux métiers sont fin prêts. La quinzième fête a lieu demain, dimanche, sur le site de Kérizac, en Crac'h.

Comme chaque année, le défilé des vieux tracteurs et des machines agricoles, va lancer la journée. Le départ est prévu à 9 h 30 de Kérizac, pour un passage à partir de 10 h devant l'église. À leur retour sur le site de la fête, les chauffeurs pourront assister à la première course de tracteurs-tondeuses, une des nouveautés de cette édition 2017.

De nombreuses animations seront proposées tout au long de la journée : fabrication de sabots, ébéniste, fileur de verre, battage de blé à l'ancienne, arrachage des pommes de terre avec le cheval, matelotage, broderies et dentelles, expositions, pain cuit au feu de bois, scierie à l'ancienne, vannier...

À midi, le repas cochon grillé (pâté de campagne, cochon grillé, légumes, fromage et tarte aux pommes, 12€) sera animé par l'Équipage de Saint-Goustan (chants de marin).

Autre nouveauté, le petit train « bidons » de Michel amusera petits et grands. Les organisateurs ont aussi prévu une surprise. Ils espèrent juste que le temps maussade de ces dernières semaines ne leur jouera pas un mauvais tour.

Le soir ce sera moules frites à partir de 20 h. Un bal populaire, animé par l'orchestre Jacky Franck, clôturera la journée.

Pratique

Dimanche 13 août, à partir de 9 h 30, sur le site de Kérizac. Buvette et restauration sur place. Entrée : 2€. Parking gratuit et surveillé.

12 août 2017

Barack Obama

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12 août 2017

Coco de Mer

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12 août 2017

Exposition au cœur d’un bunker de 39-45

L’association Liberty Breizh memory group (LBMG) organise des visites du Mur de l’Atlantique, dimanche et lundi, dès 9 h 30, ainsi que du bunker de l’association, entre samedi et mardi.

« La visite couplée permet de voir l’exposition dans le bunker à la suite de la visite du Mur de l’Atlantique, avec le billet jumelé valable pour les deux », explique JeanPierre Morane, vice-président de l’association LBGM.« Après l’été, nous allons continuer d’améliorer l’intérieur du bunker. La scène de vie allemande a été reconstituée d’époque. Mais il nous reste encore beaucoup de travail, comme les couloirs, l’électricité, les peintures, et finaliser l’étanchéité. Dès le mois d’octobre, nous préparerons les manifestations du 8 mai 2019, avec une nouvelle reconstitution historique », annonce François Cailloce, président de l’association.

Le Mur de l’Atlantique et la batterie du Bégo

La batterie du Bégo, appelée VA300, et construite en trois ans, durant la Seconde Guerre mondiale par l’occupant allemand, avait pour but premier de couvrir l’entrée de la rade de Lorient. C’est, à l’époque, une place forte parmi 4 500 km d’ouvrage, soit plus de 12 000 points de défense, depuis la Norvège, jusqu’à la frontière espagnole. Quatre-vingt-deux à 95 constructions allemandes y sont recensées pour le moment, d’autres sont en cours d’inventaire par les membres de LBMG. Quatre grandes fosses, pouvant accueillir des canons de 340 mm, ont été construites par les Allemands, l’une d’entre elle est encore conservée, presque intacte. Le général Rommel, en visite au Bégo, qualifiera la zone de« lieu de villégiature » , alors que ses propres troupes sont à peine nourries. Plus de 72 ans plus tard, la tour de direction de tirs, construite en 1944 avec ses 20 mètres de haut, est toujours debout, comme un symbole de ce qu’il ne faut pas oublier. Les passionnés de LBMG, travaillent chaque jour à la transmission de cette connaissance.

Dimanche 13 et lundi 14 août, visite du Mur de l’Atlantique, à 9 h 30, rendez-vous à la clairière derrière le musée de la chouannerie, 5 € (gratuit moins de 12 ans). De samedi 12, à partir de 14 h, à mardi 15, jusqu’à 16 h, visite du bunker, 3 € (gratuit moins de 12 ans). Billet jumelé, 6 € (gratuit moins de 12 ans). Contact : tél. 06 09 18 43 60.

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12 août 2017

Crazy Horse de Paris

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12 août 2017

Les seins nus à la plage : c’est (vraiment) fini ?

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"Couvrez ce sein que je ne saurais voir". La pratique a explosé dans les années 1970-1980 mais depuis quelques années, elle ne semble plus séduire les Françaises. Chercheur au laboratoire Culture et Société en Europe, le professeur David Le Breton nous explique pourquoi les femmes sont aujourd’hui plus réticentes à montrer leurs seins à la plage.

David Le Breton : "Je pense que nous sommes entrés dans une phase beaucoup plus moralisée qu’il y a vingt ou trente ans. Un certain puritanisme a depuis émergé et touche aujourd’hui une grande partie de la société. Au cours de ces dernières années, on a aussi davantage entendu parler du harcèlement des femmes dans les lieux publics, comme les transports en communs. Cela contribue à créer un climat moins sécurisé et donc moins propice à ce que les femmes osent enlever leur haut de maillot de bain à la plage. Actuellement, certains ont tendance à penser, complètement à tort, que la pratique du monokini renvoie à une image de femme disponible et ouverte aux propositions…

De plus, depuis toujours, les femmes cachent et protègent leur poitrine sous des vêtements, et les seins semblent très fragiles. Ce sentiment de vulnérabilité est encore bien présent et il est sans doute accentué de nos jours par la prévention contre le cancer qui est plus présente qu’avant.

David Le Breton : Quand on est dans sa propre ville ou même dans son propre pays, on a le sentiment que l’on peut rencontrer une connaissance plus facilement qu’à l’étranger. De ce sentiment naît la crainte de s’exposer à moitié nu au regard d’un collègue, d’un ami ou d’un membre de sa famille. A l’extérieur de nos frontières en revanche, une certaine décontraction s’empare de nous. Plus besoin d’être dans le paraître ni d’être à la hauteur d’une quelconque réputation. La plupart des gens lâchent alors prise et se libèrent de leurs contraintes du quotidien. Certaines femmes, elles, se libèrent alors de leur haut de maillot de bain.

Il faut toutefois distinguer étranger et étranger. Dans certains pays ce sentiment de liberté est parfois moins grand qu’en France, et les Françaises ne s’y sentent pas plus libérées, même en vacances. Je pense notamment à l’Afrique du Nord et même au Brésil où, les femmes portent certes des mini-maillots de bain ficelles, mais veillent toujours à couvrir leur poitrine.

David Le Breton : Les premiers seins nus à la plage sont apparus en France dans les années 1960, avec la liberté sexuelle et les revendications des femmes à disposer de leur vie. Cette pratique a ensuite explosé dans les années 1970-1980, avant de s’essouffler au cours de ses dernières années. Mais il est tout à fait permis de penser qu’elle pourra connaître un second souffle d'ici vingt ans. A condition que les esprits se détendent et que le harcèlement dont les femmes sont victimes dans la rue diminue. C’est un facteur clé.

A contrario, on peut aussi tout à fait imaginer l’inverse : la société pourrait devenir hyper-moralisatrice et les crispations autour du corps des femmes encore plus grandes. Dans cette hypothèse, le bikini pourrait même devenir ultra-choquant".

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Une enquête de l’Ifop révèle que les femmes sont de moins en moins nombreuses à s’adonner au topless .43 % des femmes exposaient leurs seins au soleil, il y a 30 ans ; elles ne sont plus que 22 % aujourd’hui. Pourtant pionnière dans cette pratique, la France est devancée par d’autres pays, comme l’Espagne (49 % d’adeptes), l’Allemagne (41 %) et les Pays-Bas (35 %). L’évolution des mœurs ou la prise de conscience des risques pour la santé pourraient expliquer cette tendance à la baisse.

12 août 2017

Miles Aldridge

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