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Jours tranquilles à Paris
30 novembre 2017

Victoria : prépares-toi au déluge !

 


Toute la pluie d’un été en quelques jours : voilà ce qui attend le Victoria, d’après le Bureau of Meteorology qui prédit des trombes d’eau et un risque majeur d’inondation.
Pourtant, il fait 30° aujourd’hui et rien ne semble présager d’un retournement de situation… erreur.

Des inondations flash et d’importants orages sont à prévoir dans ce qui est décrit comme « l’un des pires événements météorologiques » depuis depuis 2010. 300 mm sont attendus entre demain soir et jusqu’à dimanche dans tout l’état. A Melbourne, ce sont 150 mm qui devraient tomber, soit l’équivalent des précipitations d’un été.

Ne roulez pas, ne marchez pas et ne jouez pas dans les flaques car on ne sait pas ce que contiennent ces eaux dues aux inondations. « Une petite voiture peut flotter dès 15cm d’eau et cela peut vite devenir dangereux » prévient M. Wiebush SES operation manager.

Les touristes aussi sont priés d’être vigilants : ne plantez pas la tente près d’une rivière, notamment dans le nord du Victoria ou les Gippsland. Restez en contact avec les services d’urgences. Voici quelques unes des recommandations officielles.

Ce mois-ci semble le mois des records avec un novembre exceptionnellement chaud. Hier, on relevait 39,4° à Adélaïde pour 35,8° à Melbourne. C’est le choc de cet air chaud et d’un air plus froid qui va créer une baisse de la pression atmosphérique. L’air tropical va remonter et les orages vont se développer, y compris jusqu’en début de semaine pour certaines régions. Les fermiers sont d’ores et déjà inquiets pour leur récoltes.

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30 novembre 2017

Plouharnel. Le toit du bunker sera étanche et végétalisé

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Un programme chargé attend les adhérents LBMG cette année, avec notamment l’entretien du bunker au Bégo, dont le toit sera entièrement rendu étanche et végétalisé.

Six ans de travaux

« Le devis dépasse les 16 000 € HT, un investissement bénéfique », a annoncé le président. Cette action sera financée entièrement par LBMG. En 2017, l’ouverture au public de l’édifice, construit lors de la Seconde Guerre mondiale, jumelé avec les visites du site du Bégo, a connu un grand succès. « Cela nous a demandé un effort financier important, et plus de six ans de travaux pour le restaurer. Il est notre siège, notre image, et aussi notre réputation. Nous allons l’ouvrir au public encore plus, et multiplier les visites du site du Bégo », a déclaré Jean-Pierre Morane, vice-président.

Devenu référence historique au-delà de la région, le site du Bégo est aussi un point géographiquement central, dans ce que sera le futur Grand site de France. Chaque mois, des journées de travail sont consacrées à la restauration du bunker.

Un mini-camp reconstitué

Du 8 au 12 mai 2019, l’association y reconstituera un nouveau camp allié, future reconstitution historique grandeur nature. Travailleurs de l’ombre, les adhérents ont participé à de nombreuses activités toute l’année, et organisé des expositions comme « Les ailes de la victoire », des reconstitutions comme un mini-camp en août, ou encore des cérémonies en partenariat avec l’Union nationale des combattants (UNC) et l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG), notamment sur plusieurs communes du département.

En 2018, un week-end important attend les adhérents avec la bourse aux armes qui sera organisée cette année à Plouharnel, à l’espace culturel. Liberty Breizh reconstituera un mini-camp place Saint-Armel, durant ce week-end.Du 5 au 18 novembre, lors des fêtes du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, l’association organisera un grand show, en partenariat avec l’UNC.

Gérard Pierre, maire, a souligné « ces belles actions, avec des retentissements exceptionnels. Les jeunes ont besoin de connaître cette histoire, enseignée au travers de vos actions. Et les institutions y sont aussi de plus en plus sensibles ».

L’association compte 68 membres actifs, dont 45 étaient présents à l’assemblée générale, dimanche. La cotisation est de 20 €, et 30 € pour un couple.

Voir mes précédents billets : Cliquez ICI

30 novembre 2017

Ailona Hulahoop

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30 novembre 2017

Tendance : quand le calendrier Pirelli gomme le sexy

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DECRYPTAGE - Signe des temps, la firme de pneus joue désormais la carte de l'engagement pour son mythique calendrier. En témoigne une édition 100 % black et à nouveau exempte de nudité.

Et dire qu'en 2010, c'est au sulfureux Terry Richardson - désormais banni pour ses dérapages à l'égard des mannequins - que Pirelli se flattait d'avoir confié son éphéméride culte, offerte à 20 000 happy few ! Sept ans après, les temps ont bien changé... Cette année, c'est une cuvée ô combien politiquement correcte qui a été présentée à New York devant une centaine de journalistes mondiaux, invités pour l'occasion.

Réalisée par l'Anglais Tim Walker, elle exalte la "blackitude" plurielle en convoquant un casting 100 % noir pour une relecture perchée d'Alice au pays des merveilles. Rarement un calendrier aura autant pris les allures d'un manifeste, à en juger par l'enthousiasme des protagonistes. "Vu ce que traversent les Noirs aux Etats-Unis ou ailleurs, une oeuvre aussi valorisante est super importante", s'enflamme ainsi le très jeune top australo-soudanais Duckie Thot, qui incarne l'ingénue de Lewis Carroll. A ses côtés, l'étonnante Thando Hopa - avocate sud-africaine mais aussi mannequin - renchérit : "C'est un moyen de démontrer notre unité tout en magnifiant nos différences, loin du cliché. Pour les jeunes Blacks, le message est que tout est ouvert."

Symbole d'un casting baroque qui réunit aussi bien des comédiens (Whoopi Goldberg, Lupita Nyong'o, RuPaul) que des musiciens (Diddy, Lil Yachty) ou des mannequins (Naomi Campbell, Adwoa Aboah, Slick Woods), la féministe gambienne Jaha Dukureh opine : "Je me bats pour celles qu'on excise ou marie de force et je trouve formidable qu'on parle pour une fois de leur beauté variée et pas de leurs problèmes." "Nos enfants ont tant besoin de héros auxquels s'identifier", soupire l'acteur Djimon Hounsou. Diddy enfonce le clou : "Ces images de conte auraient dû nous être montrées avant ! Les Noirs ont fini par oublier qu'eux aussi ont eu des rois et des reines."

"La diversité triomphe"

Egalement présente à New York avec sa cour, Naomi Campbell voit là une occasion rêvée de dégainer le hashtag #BlackExcellence qu'elle popularise sur les réseaux. "Oui, ça me rend fière ! J'ai assez dénoncé les discriminations dans la mode pour ne pas saluer le changement. OK, dans le domaine des cosmétiques, c'est pas gagné mais regardez ces filles sublimes autour de moi ! Regardez la musique, le hip-hop a ringardisé le rock ! La diversité triomphe." Epinglée pour la quatrième fois au Pirelli, la redoutable diva était déjà du premier calendrier où ne figuraient que des mannequins blacks, en 1987. Mais Terence Donovan avait alors donné dans un érotisme néocolonial qui serait désormais jugé scabreux.

Le top est donc bien placé pour commenter l'étonnant bannissement de la nudité par Pirelli depuis la très fétichiste édition 2015 du duo Steven Meisel-Carine Roitfeld. Elle s'agace pourtant - gloups ! - lorsque nous lui en parlons. Or, comment nier que les pneus italiens roulent sur un itinéraire bis ? Déjà en 2013, Steve McCurry shootait des tops engagés (et habillés) dans les favelas de Rio. Deux remords sexy plus tard, Annie Leibovitz déconcertait en réunissant un aréopage de copines souvent chenues (Yoko Ono, Patti Smith...) devant son objectif. Et l'an passé, Peter Lindbergh proposait à des stars sobrement vêtues et maquillées (Jessica Chastain, Nicole Kidman, Charlotte Rampling...) de poser sans retouches.

Susciter le buzz

D'aucuns ont mis ce virage à 180 degrés - un test absolu pour des pneus - sur le compte des nouveaux actionnaires chinois de Pirelli. Improbable. Que le calendrier dissimule un agenda marketing cette année en direction des clients noirs paraît également douteux. L'enjeu pour le manufacturier transalpin - qui joue une partie cruciale de son image sur la mythique éphéméride lancée en 1964 - a toujours été de susciter le buzz. Jadis en émoustillant avec un érotisme chic à la Lui. Aujourd'hui en subvertissant son image par son adhésion vertueuse à l'air du temps.

Mais après deux austères éditions, le PDG Marco Tronchetti Provera admet avoir souhaité "quelque chose de magique". D'où le recours à Tim Walker, connu pour ses féeries hurluberlues, aidé sur ce coup par Edward Enninful, le nouveau boss du Vogue britannique. Comme ses prédécesseurs, il assure avoir profité d'une totale carte blanche. Si l'on ajoute cette liberté au royal budget alloué à l'aventure (environ 2 millions de dollars), on saisit mieux la cote ahurissante dont jouit la marque dans le milieu artistique. "Courageuse" (Djimon Hounsou), "tolérante" (Naomi Campbell). Et très généreuse, même si certains payeraient pour en être. Au final, tant pis si quelques clients et garagistes - auxquels l'objet était initialement dévolu - rouspètent de ne plus pouvoir célébrer les seins du calendrier.

30 novembre 2017

Vu sur instagram

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30 novembre 2017

PLOERMEL - Tempête dans un bénitier – Laurent Joffrin

Une simple croix de ciment va-t-elle exacerber un peu plus le conflit religieux que les dévots de tous bords s’échinent à entretenir ? On connaît l’objet du délit : à la suite de la plainte d’une association de libres penseurs, le Conseil d’Etat a désavoué l’érection d’une croix au-dessus d’une statue de Jean Paul II sur le territoire de Ploërmel en Bretagne. Aussitôt, les défenseurs des «racines chrétiennes» du vieux pays ont crié au scandale en stigmatisant une laïcité à leurs yeux dévoyée.

On peut juger baroque d’interdire qu’une croix surmonte la statue d’un pape. Mais le Conseil d’Etat n’a fait en l’espèce qu’appliquer la loi de 1905, qui interdit l’apparition de nouveaux emblèmes religieux dans l’espace public en sus de ceux qui y sont déjà. On remarquera aussi que la Bretagne ne manque pas de signes religieux dans son espace public, c’est le moins qu’on puisse dire, et que la décision de la haute instance ne les menace en aucune manière. Si bien que la virulente mise en cause de cet arbitrage s’apparente de toute évidence à la critique à peine voilée de la loi de 1905, qui organise la pratique de la laïcité en France. Funeste tentation.

En mettant en cause les excès supposés du «laïcisme», on peut à bon droit soupçonner que ces procureurs souhaitent en fait établir, ou rétablir, au nom d’une identité française marquée par la chrétienté, la prédominance psychologique, symbolique, et peut-être juridique, de la religion catholique en France. Le tout brandi au nom de la menace supposée que ferait courir à ladite identité l’émergence de l’islam. C’est rendre le plus signalé des services au communautarisme dont on déplore par ailleurs la montée en puissance. Si l’on affaiblit la laïcité, si l’on en déplore les «excès» (largement imaginaires) bien plus que les bienfaits, on offre un argument en or aux zélateurs des autres cultes, qui ne manqueront pas d’attaquer à leur tour le même principe, cette fois au nom de leur propre chapelle. En lieu et place de principes universels qui protègent tout le monde, on débouchera sur un affrontement qui sera tranché nom par le droit ou l’équité, mais par un simple rapport de forces. Aux décisions rendues sur la base des principes républicains, on substituera l’archaïque bataille des cultes et des identités. C’est-à-dire qu’on organisera, très consciemment, une régression majeure.

30 novembre 2017

Grève - Devant le siège de la SNCF au RER Stade de France / St Denis

 

 

Instagram post by Jacques Snap * Nov 30, 2017 at 8:26am UTC



2 Likes, 2 Comments - Jacques Snap (@jacquessnap) on Instagram
Les salariés du prestataire de nettoyage H.Reinier (Onet), chargés des 76 gares du réseau Paris-Nord, sont en grève depuis 27 jours.
La SNCF commence à trouver cela très long, surtout que trois gares (Saint-Denis, Garges et Ermont) «ne peuvent pas être nettoyées car elles sont bloquées, nuit et jour, par les grévistes » estime l’entreprise dans un communiqué. Jugeant la situation «intenable, tant sur le plan sanitaire que sécuritaire », la SNCF a pris «contact avec les autorités compétentes afin de mettre en oeuvre des actions pour accéder aux gares qui sont occupées ».
Par ailleurs, elle «exige de la direction de N Reinier de désigner rapidement un médiateur externe afin d’être accompagnée dans la gestion du conflit pour arriver à un accord bilatéral ».
30 novembre 2017

Extrait d'un shooting - ombre et lumière

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30 novembre 2017

« 12 jours » : une chambre d’écho aux détresses contemporaines

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Par Mathieu Macheret - Le Monde

Raymond Depardon filme des audiences entre patients internés sous contrainte et juge des libertés et de la détention.

L’AVIS DU « MONDE » – À NE PAS MANQUER

Après Les Habitants (2016), qui partait sur les routes à la rencontre des Français, le photographe et cinéaste Raymond Depardon, 75 ans, revient sur les écrans avec 12 jours, un très beau film au sujet d’un récent dispositif légal concernant les pensionnaires des hôpitaux psychiatriques.

Depuis 2013, les établissements disposent de douze jours pour présenter les patients internés sous contrainte à un juge des libertés et de la détention, qui doit statuer sur le prolongement de leur internement ou sur leur remise en liberté.

Cette décision est prise dans le cadre d’une audience entre juge et patient, ce dernier étant accompagné d’un avocat et pouvant ensuite se pourvoir en appel. Ce sont ces entretiens que Depardon a obtenu l’autorisation de filmer, à l’hôpital du Vinatier, à Lyon, où se succèdent, devant sa caméra, une dizaine de cas (parmi les 72 que le cinéaste a pu suivre). Dix personnes en situation de grande fragilité, souffrant de dépression, de pulsions suicidaires, de dissociation ou de schizophrénie paranoïde, et dont la réunion au sein du film offre une chambre d’écho saisissante aux détresses contemporaines.

Huis clos

Le film s’inscrit dans une veine particulière de la filmographie de Depardon, qu’on pourrait appeler de la « comparution ». Déjà, dans Délits flagrants (1994), des déférés comparaissaient devant le substitut du procureur, au Palais de justice de Paris, puis dix ans plus tard, dans 10e chambre, instants d’audience (2004), des prévenus devant le tribunal correctionnel.

A chaque fois, Depardon rend son dispositif technique le plus discret et le moins invasif possible, pour enregistrer ces audiences comme un échange, un dialogue, une conversation, en huis clos. A ceci près que la comparution n’est pas un échange anodin, mais bien un rapport de pouvoir, où l’un des interlocuteurs doit à terme sceller le sort de l’autre. Justiciable et préposé, de part et d’autre de la table, sont assignés à des rôles différents – emporter la conviction pour l’un, dégager une forme de vérité pour l’autre – dans un petit théâtre réciproque de la persuasion, dont l’objet principal n’est autre que la parole en elle-même.

Or, dans le cas de 12 jours, la parole des patients est bien sûr altérée par leur maladie, rendue confuse, parfois obscure, et l’échange se produit dans un brouillard de signes contradictoires, qui rend toute décision problématique

Un inconscient à ciel ouvert

Qui sont donc ces hommes et ces femmes qui se présentent devant la caméra de Depardon ? Un vagabond responsable d’une agression sur autrui, dans une rue de Vienne (Isère). Une dame éperdue, qui souffre de harcèlement au travail et dont on apprend qu’elle est employée d’Orange. Un sans-papiers d’origine angolaise, qui dégringole depuis des années dans des actes de délinquance, avant d’apprendre enfin qu’il est schizophrène. Une jeune de cité aux prises avec une sévère paranoïa liée au contexte du djihadisme, hantée par l’image d’une kalachnikov. Une autre femme rongée par la solitude et qui semble résolue à en finir au plus vite…

Autant de drames privés et domestiques, souvent bouleversants, qui se bousculent dans cette petite pièce à la nudité grège toute fonctionnelle, et renvoient, par la grâce de l’évocation, au monde extérieur, à la France d’aujourd’hui et à sa terrible actualité.

En face, trois juges (un homme et deux femmes) dont la fonction première consiste moins à statuer qu’à mener l’enquête, à révéler les troubles et les fêlures qui hantent ces patients. Les aliénations qui se font jour ne parlent finalement de rien d’autre que de la souffrance au travail, du statut d’immigré, de la difficulté d’intégration, des violences faites aux femmes, de la hantise du terrorisme. En somme, une carte incroyablement complète de la psychopathologie française contemporaine, comme un inconscient à ciel ouvert.

LA LANGUE N’EST PAS LA MÊME : ACCIDENTÉE POUR LES UNS, D’UNE RHÉTORIQUE BIEN RODÉE POUR LES AUTRES

Au dispositif légal examiné répond logiquement le dispositif de mise en scène. Celui-ci se concentre sur une figure élémentaire et essentielle du cinéma : le champ-contrechamp. Un gros plan pour le patient, un gros plan pour le juge, alternés par un montage qui non seulement retrace le déroulement de l’audience, mais marque aussi une séparation, un hiatus infranchissable, le lieu d’un rapport asymétrique ou d’une incommunicabilité. D’un côté ou de l’autre, la langue n’est pas la même : fragile, accidentée ou engourdie pour les uns, d’une rhétorique bien rodée et d’un registre soutenu pour les autres.

Magnifiques portraits humains

Parfois, un troisième axe, plus large, vient triangulariser la relation, révélant la présence d’un avocat venu prêter main-forte aux patients. Or, le dispositif n’est si rigoureusement cadré que pour laisser advenir quelque chose d’incontrôlable : les surgissements ou les fulgurances du discours aliéné, par nature imprévisible, aux vérités toujours troublantes.

Un patient achève son entretien en lançant à la juge : « Merci pour votre abus de pouvoir ! » Un autre confond la « procédure » en cours avec le décorum d’un tribunal. Une dernière se lance dans un plaidoyer bouleversant pour retrouver la garde de ses enfants.

Entre ces magnifiques portraits humains, Depardon filme les couloirs vides de l’hôpital, la cour banale de l’établissement, les rues avoisinantes, la brume du petit matin qui se répand sur un mobilier urbain anonyme. Sans doute comme le revers trop calme et sans qualité, injustement pacifié, d’une folie maintenue à l’écart.

« 12 jours », documentaire français de Raymond Depardon (1 h 27). Sur le Web : 12jours-lefilm.com

30 novembre 2017

Arc de Triomphe - by night

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