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Jours tranquilles à Paris
27 mars 2019

Extrait d'un shooting

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27 mars 2019

ART CONTEMPORAIN - Un ciel de parapluies colorés envahit le Village Royal à Paris

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PAR MANON GARRIGUES

On a trouvé le spot le plus Instagrammable de la semaine. Direction le Village Royal de Paris où 800 parapluies de couleur suspendus au-dessus des têtes attirent tous les regards. Derrière ce joyeux projet, l'artiste portugaise Patricia Cunha qui, depuis 2011, recouvre les rues du monde entier de centaines de parapluies.

Depuis quelques jours, des centaines de parapluies colorés défilent sur les feeds de Parisiens et autres touristes qui ont trouvé LA photo génératrice de likes. Direction le Village Royal, situé au cœur du 8ème arrondissement de Paris, où 800 parapluies gravitent au-dessus des têtes le long de ce joli passage du 18ème siècle, qui abrite aujourd'hui un bel escadron de boutiques de luxe. Derrière ce projet baptisé Umbrella Sky Project, l'artiste portugaise Patricia Cunha qui, depuis 2011, recouvre les rues du monde entier avec ses parapluies multicolores. Tout commence dans la petite ville d’Agueda au sud de Porto, où un collectif mené par Patricia Cunha installe des centaines de parapluies colorés au-dessus des têtes, le temps d'un festival d'art contemporain. Un geste poétique et souriant qui tend à apporter de la gaieté et de la couleur aux villes grises. De Bordeaux à Saint-Pétersbourg en passant par Pittsburgh et même Lens, le Umbrella Sky Project fait le tour du monde, attirant toujours autant de promeneurs curieux et fascinés par ce plafond bariolé. Dernière destination en date, Paris où les 800 parapluies seront exposés jusqu'à fin avril. Ce serait dommage de les manquer.

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Umbrella Sky Project au Village Royal

Village Royal, 25 rue Royale 75008 Paris, jusqu'au 30 avril 2019, du lundi au samedi de 8h à 20h30, accès gratuit

27 mars 2019

Les Galeries Lafayette s'installent aux Champs-Elysées

27 mars 2019

Viktoria Modesta bientôt au Crazy Horse de Paris...

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27 mars 2019

Etrange ressemblance

anne marie

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27 mars 2019

Le Parlement européen se prononce pour la fin du changement d’heure

heure

Par Cécile Ducourtieux, Bruxelles, bureau européen, Jean-Baptiste Chastand

Le changement d’heure n’est pas définitivement enterré pour autant, car au Conseil de l’UE, tous les gouvernements ne partagent pas l’enthousiasme des citoyens consultés.

Un pas de plus vers la fin du changement d’heure dans l’Union européenne (UE) ? Mardi 26 mars, le Parlement européen, qui poussait la Commission européenne à agir depuis début 2018, s’est largement prononcé en faveur d’une proposition de directive de l’institution recommandant la suppression du changement d’heure saisonnier.

Il s’agit d’amender une directive de l’an 2000, qui harmonise les choix des Etats membres, tous étant censés appliquer deux fois par an les changements d’heure saisonniers, avec la même périodicité, à la même heure et le même jour.

L’hémicycle strasbourgeois s’est cependant montré moins ambitieux que la Commission – ou plus réaliste. Quand il a rendu publique sa proposition, en septembre 2018, le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, recommandait une suppression du changement d’heure saisonnier dès fin 2019. Les Etats souhaitant rester sur l’heure d’été devaient pouvoir bloquer leurs horloges dès fin octobre 2019, les autres, la décaler encore d’une heure, pour se fixer définitivement sur l’heure d’hiver.

Mardi, les eurodéputés ont préféré donner deux ans de plus aux pays : ceux désirant rester toute l’année sur l’heure d’été pourront n’y passer définitivement qu’en mars 2021. Les adeptes de l’heure d’hiver s’y fixeront une bonne fois pour toutes fin octobre 2021.

Plus de 4 millions de réponses

Le sujet passionne partout dans l’UE, y compris en France, comme en témoigne la récente consultation lancée par l’Assemblée nationale. Début mars, elle a recueilli plus de deux millions de réponses, 80 % des personnes ayant participé souhaitant mettre fin au changement d’heure, et une majorité optant pour l’heure d’été.

La consultation lancée par la Commission européenne, au cœur de l’été dernier, avait, elle aussi, suscité un intérêt inédit : plus de 4 millions de réponses, l’écrasante majorité des participants se prononçant contre le changement d’heure.

Cette alternance saisonnière était justifiée, lors de sa généralisation en Europe à la suite du choc pétrolier de 1973, par les économies d’énergie qu’elle était censée générer. Mais, comme le soulignait la Commission dans son questionnaire estival, aucune étude scientifique à grande échelle, ces dernières années, n’a prouvé que le changement d’heure était réellement néfaste ou vraiment utile, pour la santé, les économies d’énergie ou la sécurité routière.

Attention : le vote du Parlement n’enterre pas définitivement le changement d’heure. Car au Conseil de l’UE (les Etats membres), tous les gouvernements ne partagent pas l’enthousiasme de leurs opinions publiques. Si la Finlande, les pays baltes, la Belgique ou l’Allemagne ont clairement pris position pour la fin de l’alternance, avec une fixation sur l’heure d’été, le Portugal ou la Grèce refusent la fin des changements saisonniers. Et la France, comme pas mal d’autres, n’a tout simplement pas tranché.

Risque de cacophonie

Au-delà de ces divergences, les pays ont tous conscience qu’à choisir chacun son heure sans se préoccuper du choix des voisins, à préférer les options nationales à une harmonisation européenne, ils pourraient sérieusement compliquer la vie de leurs citoyens et de leurs entreprises. Comment gérer la continuité des transports aériens ou ferroviaires, si la France optait pour l’heure d’hiver, tout comme les Pays-Bas, mais pas la Belgique ?

Lors de leur dernier conseil bruxellois, en décembre, les ministres du transport des Vingt-Huit ont donc jugé plus sage de prendre le temps de la réflexion. Et la Roumanie, chargée de la présidence tournante de l’UE, n’a pour l’heure reprogrammé aucun débat sur le sujet d’ici fin juin.

Les élus sont conscients de ce risque de cacophonie : les socialistes et radicaux français ont ainsi préféré voter contre le projet de directive, mardi, pour éviter la « désharmonisation européenne, les effets collatéraux n’ont pas été mesurés », selon la conseillère régionale d’Occitanie, Virginie Rozière (Radicaux de gauche).

L’eurodéputé Les Républicains Renaud Muselier a lui aussi voté contre cette « usine à gaz ». A moins que la fin du changement d’heure saisonnier ne s’accompagne de mesures cohérentes : « Le rapport du Parlement européen laisse la mainmise aux Etats de choisir, indépendamment de leurs voisins, l’horaire sur lequel ils souhaitent s’aligner à partir de 2021. L’Europe connaît trois fuseaux horaires. Comme aux Etats-Unis ou en Russie, je demande à ce que tous les Etats membres du même fuseau horaire s’alignent sur le même changement horaire. »

27 mars 2019

Vu sur internet

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jaime91

27 mars 2019

Algérie : le chef de l’armée suggère que soit déclaré « l’état d’empêchement » d’Abdelaziz Bouteflika

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Par Amir Akef, Alger, correspondance

Le général Ahmed Gaïd Salah propose d’engager la procédure de l’article 102 de la Constitution, prévue dans le cas où le président de la République « se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions ».

La crise algérienne a connu, mardi 26 mars, un rebondissement au plus haut niveau de l’Etat : la direction de l’armée a décidé de défier la présidence d’Abdelaziz Bouteflika. Le chef de l’Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, a en effet appelé à recourir à l’article 102 de la Constitution, qui prévoit l’« empêchement » du chef de l’Etat. Le message, diffusé en boucle sur la télévision publique depuis la quatrième région militaire de Ouargla, scelle la rupture entre l’armée et le clan présidentiel. Ce geste d’Ahmed Gaïd Salah marque une nouvelle étape dans la crise qui secoue l’Algérie depuis plus d’un mois alors que des millions d’Algériens défilent chaque vendredi contre le maintien au pouvoir de M. Bouteflika aux cris de « dégagez le système ».

« Il faut adopter une solution qui garantisse la satisfaction de toutes les revendications légitimes du peuple algérien et le respect des dispositions de la Constitution ainsi que la continuité de la souveraineté de l’Etat, une solution de nature à être acceptée de tous », a déclaré le général Salah, nommé à la tête de l’armée en 2004 par M. Bouteflika lui-même.

Pour justifier cette intervention qui bouscule les formes, le chef de l’armée a mis l’accent sur les risques sécuritaires. Les manifestations contre la prolongation du quatrième mandat de Bouteflika sont restées pacifiques jusqu’à présent, a-t-il dit, mais la « situation peut être retournée ». Les manifestations « peuvent être instrumentalisées par des forces ennemies internes ou externes », a-t-il mis en garde.

Une « suggestion » qui équivaut à une quasi-injonction

Ahmed Gaïd Salah qui, dit-on à Alger, était tenu par une « parole donnée » à M. Bouteflika au sujet de sa candidature à un cinquième mandat – auquel le chef de l’Etat a finalement renoncé le 11 mars en annulant l’élection présidentielle prévue le 18 avril – a graduellement pris ses distances à l’égard du clan présidentiel. Tout en rendant hommage au pacifisme des manifestants, il n’évoquait plus, au fil des semaines, le nom du président et s’est abstenu de soutenir la feuille de route du 11 mars prévoyant une prolongation du quatrième mandat jusqu’à une nouvelle élection présidentielle selon un calendrier non précisé. Son appel à la mise en œuvre de l’article 102 de la Constitution constitue une rupture franche entre les deux grands pôles du pouvoir en Algérie.

POUR LE CAMP PRÉSIDENTIEL QUI ŒUVRAIT LABORIEUSEMENT À LA FORMATION D’UN GOUVERNEMENT, LA SORTIE DU CHEF DE L’ARMÉE EST UN COUP DUR

Formellement, le chef de l’armée ne fait que « suggérer » cette option constitutionnelle qui prévoit de faire le constat de l’« empêchement » du président de la République et la mise en œuvre d’un intérim de quarante-cinq jours exercé par le président du Conseil de la nation (Sénat) jusqu’à la tenue d’une élection présidentielle. Mais cette suggestion, dans un contexte de contestation générale du régime de Bouteflika, équivaut une quasi-injonction adressée au Conseil constitutionnel de recourir à l’article 102.

Pour le camp présidentiel qui œuvrait encore laborieusement à la formation d’un gouvernement, la sortie du chef de l’armée est un coup dur. Vingt-quatre heures plus tôt, l’ancien secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Amar Saadani, suppliait pratiquement, dans un entretien surréaliste au site Tout sur l’Algérie (TSA), de laisser au moins M. Bouteflika terminer son mandat jusqu’au 28 avril. Le message n’a pas été entendu, l’armée ne souhaitant pas, à l’évidence, se retrouver à cette date devant un vide institutionnel, celui d’un mandat se concluant par une vacance du pouvoir présidentiel.

Deux cas de figure prévus par l’article 102

L’article 102 prévoit deux cas de figure, celle d’une démission, ce qui n’est pas le cas, où celui d’un « empêchement » pour raison de santé, soit la procédure désormais envisagée pour pousser Abdelaziz Bouteflika vers la sortie avant l’expiration de son mandat le 28 avril. Il reste à savoir si le Conseil constitutionnel, seule institution formellement habilité à enclencher la procédure d’empêchement « suggérée » par le chef de l’armée, s’y résoudra.

Le Conseil constitutionnel est dirigé par l’ancien ministre de la justice, Tayeb Belaïz, un homme du premier cercle du président de la République. S’il répond positivement à la « suggestion » du chef de l’armée, le Conseil constitutionnel devra constater l’empêchement « par tous moyens appropriés » avant de proposer, à l’unanimité de ses membres, au Parlement de « déclarer l’état d’empêchement ». Les deux chambres du Parlement devront se prononcer « à la majorité des deux tiers ». Dans un tel scénario, le président du Conseil de la nation, en l’occurrence, Abdelkader Bensalah, assurerait l’intérim pendant quarante-cinq jours au plus. Le gouvernement resterait en place durant cette période.

En choisissant de faire pression pour l’application de l’article 102, l’armée cherche à éviter la mise en place d’une transition dirigée par des personnalités indépendantes, soit l’option réclamée par une bonne partie des acteurs de la contestation.

27 mars 2019

Isabelle Huppert

huppert

26 mars 2019

Il fait beau... ça sent le Printemps !

jaime91

printemps

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