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Jours tranquilles à Paris
13 novembre 2006

Une semaine de rendez-vous majeurs au PS et à l'UMP

PARIS (Reuters) - L'actualité de l'élection présidentielle s'accélère cette semaine avec la possible désignation du candidat du Parti socialiste au scrutin du printemps prochain et le débat en conseil national de l'UMP sur le projet du parti en vue des élections législatives.

Jeudi, 218.771 militants PS voteront pour désigner qui, de Laurent Fabius, Ségolène Royal ou Dominique Strauss-Kahn, portera les couleurs socialistes à l'élection présidentielle. Si aucun des trois candidats ne recueille plus de 50% des voix, un second tour sera organisé le 23 novembre.

Les derniers jours de campagne ont été envenimés par la diffusion sur internet d'une vidéo datant de janvier dernier et dans laquelle Ségolène Royal envisage la possibilité, pour les enseignants, de travailler 35 heures par semaine au sein de leur établissement afin d'assurer du soutien scolaire.

Les partisans de la présidente de

la Région Poitou-Charentes

parlent de coup bas et de manipulation et affirment que le document, filmé lors d'une réunion de section du PS, ne donne qu'une version tronquée des déclarations de leur candidate.

Dans un entretien au Journal du Dimanche, Ségolène Royal dénonce les "attaques très violentes" dont elle a été l'objet et auxquelles elle dit avoir refusé de répondre.

Elle ne se juge "pas assez" rancunière. "C'est peut-être ma faiblesse. Mais comme je vais de l'avant, je ne traîne pas avec moi les scories du passé, toutes les méchancetés, les humiliations...".

Depuis le début de cette primaire inédite, Ségolène Royal est en tête des sondages auprès des sympathisants PS. Mais ce seront les membres du parti qui se prononceront, et aucune étude n'a été publiée sur leur intention de vote.

NOMBREUSES INCONNUES

Forte de cette popularité, Ségolène Royal espère l'emporter dès le premier tour. Toutefois, l'effritement progressif de son avance dans ces mêmes sondages et les nombreuses inconnues concernant les préférences des militants font espérer le contraire à ses deux concurrents.

Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn ont affiché leur confiance lors des derniers débats, le premier répétant qu'il est le seul capable de rassembler la gauche et le second présentant la social-démocratie comme l'avenir du socialisme.

Tous ont en tout cas affirmé qu'ils se rassembleraient une fois le candidat désigné pour battre la droite.

Au cours du week-end, le Premier secrétaire du PS, François Hollande, a exhorté les militants à participer massivement au vote.

"Je veux que les 220.000 adhérents du PS viennent voter. On leur a donné ce droit de décider, maintenant c'est un devoir. Le meilleur service qu'ils peuvent rendre à la gauche et au PS, c'est de venir voter", a-t-il déclaré.

A l'UMP, ce week-end était celui des tout derniers arbitrages avant la présentation du projet législatif de l'UMP pour 2007, qui sera débattu en conseil national jeudi au palais des Congrès de Paris. La version définitive sera soumise dans un deuxième temps via internet au vote des quelque 285.000 adhérents de l'UMP.

Les grandes lignes du texte en gestation depuis des mois doivent être présentées à la presse lundi matin par le conseiller politique de Nicolas Sarkozy, François Fillon.

Une version du texte a été envoyée en fin de semaine aux cadres du parti. Le quotidien économique Les Echos a publié vendredi une partie des propositions qu'il renferme.

Y figurent notamment le contrat unique de travail à durée indéterminée, le contrat d'autonomie pour les jeunes de 16-25 ans cherchant un emploi, ou encore l'exonération de toute charge et impôts sur les heures supplémentaires.

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