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Jours tranquilles à Paris
24 novembre 2006

Décès de l'acteur Philippe Noiret à 76 ans

PARIS (Reuters) - Les réactions se sont multipliées jeudi après le décès de Philippe Noiret des suites d'une longue maladie, Jacques Chirac saluant "l'un des maîtres de la scène et de l'écran" et Dominique de Villepin un acteur qui incarnait "une certaine idée du cinéma".

Né le 1er octobre 1930 à Lille, Philippe Noiret a joué dans plus d'une centaine de films, dont "Alexandre le bienheureux", "La grande bouffe", "Le vieux fusil", "Les ripoux" ou "Cinéma Paradisio".

Il a obtenu deux fois le César de la meilleure interprétation masculine, en 1976 pour son rôle dans "Le vieux fusil" et en 1990 pour "La vie et rien d'autre".

Jacques Chirac a fait part de sa "profonde émotion", expliquant dans un communiqué qu'"avec lui, c'est un géant qui nous quitte, l'un des maîtres de la scène et de l'écran, l'une des figures les plus marquantes et les plus attachantes du théâtre et du cinéma".

Philippe Noiret avait commencé sa carrière dans plusieurs cabarets parisiens, notamment avec Jean-Pierre Darras, et avait rejoint le Théâtre national populaire (TNP) dirigé par Jean Vilar.

Au cinéma, il avait travaillé avec Agnès Varda, Louis Malle, Georges Franju, Marco Ferreri ou encore Bertand Tavernier.

Dominique de Villepin a exprimé "son émotion et sa tristesse", soulignant qu'"à travers sa voix, son allure, son panache, Philippe Noiret a su saisir et exprimer quelque chose de l'âme française".

"Philippe Noiret n'était pas seulement un acteur exceptionnel (...), il a incarné une certaine idée du cinéma : un cinéma exigeant et généreux, un cinéma de courage et d'engagement, un cinéma au plus près de l'homme", a déclaré le Premier ministre dans un communiqué.

Le réalisateur Patrice Leconte, qui l'avait dirigé dans "Les grands ducs" en

1996, a

expliqué sur France Info que l'acteur "n'a jamais cherché à démontrer, il était tout le temps dans le vécu, dans le vrai, dans le simple".

"Plus il avançait dans ce métier et plus il simplifiait son jeu. Il avait compris avec philosophie, humour et humilité, que moins il en faisait, meilleur il était", a ajouté Patrice Leconte.

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