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Jours tranquilles à Paris
12 août 2009

"Estuaire" - Vu aujourd'hui

<p>« Estuaire est une aventure artistique en 3 éditions, 2007, 200</p>

« Estuaire est une aventure artistique en 3 éditions, 2007, 2009 et 2011, qui se poursuivra ensuite sous d’autres formes. Lors de chaque édition, des artistes venus du monde entier créent des œuvres éphémères visibles durant les trois mois de la manifestation en été, mais aussi des œuvres pérennes qui doivent définitivement ancrées sur le territoire pour qu’à terme chacune des communes riveraines en possède une. Les œuvres sont réalisées in situ et entretiennent un rapport singulier avec leur environnement. Chaque installation, fascinante en soi, nous fait aussi découvrir un paysage et des perspectives exceptionnelles.
Estuaire est aussi un projet politique et touristique. Il accompagne et stimule la création de la métropole Nantes-Saint Nazaire, s’installe sur les rives de ce lien physique que constitue la Loire estuarienne. Il jalonne un circuit touristique encore secret….. » Jean Blaise – Directeur du lieu unique – Estuaire Nantes Saint-Nazaire.

roman_signer

« Le Pendule » de Roman Signer. Cette horloge absurde, sans aiguille, marque la lente déchéance du bâtiment, la course inéluctable des êtres et des choses vers leur disparition. Elle rythme aussi le flux incessant du fleuve, son caractère immuable, sa violente et tranquille puissance.

<p>« Estuaire est une aventure artistique en 3 éditions, 2007, 200</p>

jimmie_durham_02

L’étrange animal « industriel » qui surgit sur le ponton est constitué de tubulures qui évoquent un serpent de mer ou un dragon de plus de 40 m de long. Il sort du fleuve, rampe et se dresse face à la Loire. La figure du serpent et l’utilisation de tubes industriels sont récurrentes dans l’œuvre de Jimmie Durham. Le serpent symbolise notamment le fleuve et le tube représente un « conduit » pour l’imagination permettant de décloisonner – tout en les reliant – espaces et hiérarchies : eau/ciel, dessus/dessous, visible/invisible, passé/avenir.

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En s’asseyant sur un banc face au plan d’eau, le visiteur est surpris par un jet d’eau de 20 m de haut. Une fois debout, la « fontaine » s’arrête et il prend conscience d’être le déclencheur du phénomène. « Did I miss something » de Jeppe Hein.

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« Misconceivable » de Erwin Wurm. Pour ce voilier de 9 m de long l’horizontalité est un lointain souvenir. Il se penche et se plie, comme irrésistiblement attiré par le fleuve. A la question « les objets ont-ils une âme ? » Erwin Wurm répond « oui » avec un point d’exclamation !

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« Villa cheminée » de Tatzu Nishi. En jouant avec les perspectives, Tatzu Nishi se mesure au gigantisme du « château de fer » et reproduit à l’identique une tour de la centrale qui émerge du sol pour s’élever à 15 m de hauteur. A son sommet, un petit pavillon avec son jardinet, sorti tout droit des années 1970, comme il y en a tant dans les environs, fait office de gîte. Créant un véritable choc visuel, Tatzu Nishi développe notre capacité d’imagination, à l’instar de Jules Verne, qu’il adore : d’où vient cette maison ? Les cheminées de la centrale actuelle sont-elles des copies de ce vestige ? De quoi nourrir les rêves des habitants de ce gîte hors de commun.

tadashi_kawamata_01

« L’Observatoire » de Tadashi Kawamata. L’artiste offre aux habitants un nouveau point de vue sur le fleuve en créant un cheminement aboutissant à un observatoire. Le visiteur s’élève peu à peu dans les roselières et atteint une plate-forme sur laquelle est implantée une tour. Cela permet au promeneur l’expérience d’une totale immersion dans la nature.

Toutes ces photos ont été prises avec mon "pistolet à images"

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