Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
30 septembre 2011

Affaire DSK / Tristane Banon

zone2_fr_v5Plus de deux heures. C’est le temps qu’a duré la confrontation entre Dominique Strauss-Kahn et Tristane Banon, hier. Les deux témoins, entendus sans avocats, sont arrivés en début de matinée au siège de la brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP), dans le 13e arrondissement. Peu avant midi, DSK a quitté les lieux, souriant. Une vingtaine de minutes plus tard, la jeune femme l’a imité, mais à bord d’une voiture de police. Les deux parties auraient maintenu leur version des faits, selon l’avocat de Dominique Strauss-Kahn.

Henri Leclerc, défenseur de l’ancien directeur général du FMI, a déclaré n’avoir aucun commentaire à faire dans l’immédiat. Le parquet doit maintenant décider du sort à donner à la plainte pour tentative de viol de Tristane Banon. Il a le choix entre l’ouverture d’une information judiciaire ou un classement sans suite. Une enquête préliminaire est en cours depuis juillet, après la plainte déposée plus de huit ans après les faits présumés, qui se seraient déroulés en 2003 à Paris. Tristane Banon a déjà annoncé qu’elle contesterait un éventuel classement sans suite de sa plainte. Elle a en effet la possibilité de saisir un juge d’instruction pour solliciter une autre analyse, si le parquet classe l’affaire. De son côté, l’ex-patron du FMI et ancien favori des sondages pour la présidentielle de 2012, déjà entendu seul au début septembre, a reconnu avoir fait des avances à la jeune femme et tenté de l’embrasser sans succès, mais nie toute agression sexuelle ou tentative de viol. Tristane Banon affirme que Dominique Strauss-Kahn, qu’elle était venue interviewer, s’est jeté sur elle et qu’elle n’a pu échapper au viol qu’après un pugilat. Un récit qualifié d’« imaginaire » et « calomnieux » par DSK. Hier soir au « 20 heures » de TF1, Tristane Banon a qualifié cette confrontation de « première victoire », reconnaissant toutefois que, huit ans après les faits présumés, « la preuve matérielle, elle n’existe pas ».

Publicité
Commentaires
Publicité