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Jours tranquilles à Paris
15 février 2013

Femen France

FEMEN dément fermement les accusations graves portées par Monseigneur Jacquin, recteur de Notre-Dame de Paris en réaction à l’action « POPE NO MORE ».

Aucune dégradation matérielle aux cloches de Notre-Dame n’a été commise dans le cadre de notre action. Nos bâtons étaient entourés de feutre pour prévenir tout dégât.

Aucune violence sur les personnes présentes sur les lieux comme sur les surveillants intervenus manu militari n’a été commise par nos militantes. Les images prises par les journalistes présents en attestent.

A l’inverse, les violences verbales et physiques dont les militantes de FEMEN ont fait l’objet de la part du personnel surveillant et des personnes présentes ont dépassé largement le cadre autorisé. Elles ont été commises à l’abri du regard des mêmes journalistes présents, puisqu’il a été habilement décidé d’éteindre les lumières de la cathédrale.

A l’occasion du débat sur le mariage pour tous, l’Eglise s'est invitée dans nos rues, dans nos télévisions, dans nos journaux, appelant les catholiques à défier les institutions républicaines, croyant tout à fait légitime de s'immiscer ainsi dans l'intimité des citoyens français.

À notre tour, en réponse aux discours haineux que l’Eglise a délibérément porté dans l’espace public, nous avons décidé de lui sonner les cloches.

Nous sommes allées porter fièrement et sans violence nos slogans de liberté et d'égalité dans l'un de ses hauts lieux symboliques. Nous sommes allées célébrer à Notre-Dame la démission du Pape, ainsi que l'arrivée du mariage pour tous, la victoire de la pensée progressiste sur les mœurs rétrogrades.

Notre action faire réagir et c’est ce que nous recherchons. La liberté d’expression est le socle de la démocratie et nous entendons continuer de la vivifier par nos actions.

Si cela amène certaines et certains à se rejoindre nos combats pour les droits des femmes, contre le patriarcat et les dictatures, nous nous en réjouissons.

Si cela participe à faire tomber les masques de soi-disant respectabilité dont se parent ceux qui nous conspuent et appellent à notre disparition, nous nous réjouissons davantage.

C’est la preuve que la misogynie, l’homophobie et l’intolérance que nous dénonçons continue d’exister et de sévir, en France, à Kiev, et ailleurs.

Nous serons présentes partout où l’obscurantisme asservit et oppresse.

C’est là le sens de notre combat.

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