Mais qui a tué Zao Wou-Ki ?

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extraits :

Les circonstances de la mort du peintre franco-chinois Zao Wou-Ki pourraient faire l’objet d’une enquête judiciaire. Le 7 mai 2013, le fils de l’artiste, Jia-Ling Zao, a remis une plainte contre X… au Tribunal de Paris. Jia-Ling Zao a la conviction que la mort de son père - dans un hôpital suisse le 9 avril 2013 - a été « assistée ». Selon lui, une réunion se serait tenue deux jours auparavant entre sa belle-mère, sa belle-sœur et deux médecins de l’hôpital : « Dans mon dos, raconte-t-il à Vanity Fair, ils avaient décidé de ne plus soigner mon père, quelle que soit l’évolution de son état. Un docteur m’a indiqué que cette décision n’était pas discutable. »

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Jia-Ling Zao soupçonne aussi sa belle-mère d’avoir indûment vendu des œuvres, alors que le couple était uni sous le régime de la séparation des biens. Le 23 mars 2012, il a saisi une première fois la justice française d’une demande de mise sous tutelle. S’est ensuivie une partie d’échecs de part et d’autre des Alpes. Le 4 mai 2012, Françoise Marquet a riposté en réclamant à son tour la mise sous tutelle du peintre, mais devant une juridiction suisse, sans mentionner qu’une procédure concurrente était déjà engagée à Paris. Moins d’un mois plus tard, le 30 mai 2012, Jia-ling Zao a déposé une plainte pénale pour « abus de faiblesse ». Elle sera classée sans suite le 12 décembre 2012.

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Photo ci-dessus : Dominique de Villepin et Zao Wou Ki à Artcurial le 4 décembre 2009