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Jours tranquilles à Paris
25 septembre 2015

EVA

Simon Liberati consacre le plus beau roman de la rentrée littéraire à sa compagne, Eva Ionesco. Un double portrait amoureux et une œuvre sur la rédemption et l’inspiration.

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Quand on entre chez Simon Liberati à Villers-Cotterêts (à moins d’une heure de Paris), on a l’impression de pénétrer dans un conte : en face d’une église à moitié détruite, une petite maison cachée sous les arbres qui regorge de livres anciens, souvent désuets, que ce fétichiste rapporte de ses virées chez les bouquinistes depuis des années.

Les murs sont peints de teintes sombres, quelques crânes d’animaux étranges s’y découpent, et le tout ressemble au repaire d’un pirate dandy qui y aurait entassé son trésor, au centre duquel règne une “pièce” aussi rare que l’est tout grand amour dans une vie, la très vivante Eva Ionesco.

Simon Liberati l’a d’abord rencontrée en 1979, puis retrouvée en 2013 pour ne plus la quitter, et il lui consacre aujourd’hui le magnifique Eva, le plus beau roman de cette rentrée littéraire. Le livre est sorti le 19 août, malgré quelques turbulences : fin juillet, la photographe Irina Ionesco, mère d’Eva, a poursuivi Simon Liberati en justice pour atteinte à la vie privée, exigeant la suppression des quelques passages  la concernant – en jugement, elle a été déboutée de sa requête le 7 août.

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