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Jours tranquilles à Paris
28 juillet 2016

AJ Dirtystein, l‘art chevillé au corps

AJ Dirtystein, 32 ans, n’est pas une docteur en littérature française comme les autres. Mi-punkette, mi-madone, la jeune femme, originaire de Guyane française, utilise la photographie, la vidéo, la performance et la peinture pour interroger le corps féminin et ses archétypes, et défendre les sexualités plurielles. Avec sa vidéo Don’t Pray for Us, elle détourne l’iconographie religieuse en mettant majestueusement en scène le corps de la travailleuse du sexe, le corps trans, le corps handicapé ou le corps hors norme.

Un freak show transformé en chic spectacle d’affirmation de soi. Le film sera projeté au Forum social mondial à Montréal en août, puis à New York et à Reykjavik cet automne, avec, en live, le musicien Sacha Bernardson. Son dernier long métrage, Pagan Variations, s’inspire, lui, du tarot de Marseille. 

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 “Je cherche à comprendre le sens du sacré”, glisse AJ, qui vient de s’installer à Montréal pour suivre une formation en science des religions et spiritualité. L’amour est, aussi, “le moteur et le centre de (ses) travaux”. A l’image du grand cœur tatoué qu’elle arbore sur sa poitrine, celui de la Voodoo Girl, poème de Tim Burton. Source : Les Inrocks

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