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Jours tranquilles à Paris
23 janvier 2017

Donald Trump, Président des Etats-Unis

 

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Trump en guerre contre les médias

Donald Trump a qualifié les journalistes « d’êtres humains les plus malhonnêtes de la terre ».

États-Unis

Le président américain n’a pas aimé les images télévisées de son investiture montrant « des tribunes presque vides ».

De notre envoyée spéciale  Jannick Alimi À Washington (Etats-Unis)

La guerre contre les médias avait été déclarée pendant la campagne électorale. Mais, malgré son intronisation vendredi comme 45 e président des Etats-Unis, Donald Trump ne ménage pas ses tirs. Et avec quelle violence ! Samedi après-midi, devant les agents de renseignement de la CIA — stigmatisés eux aussi avant son élection mais avec qui Trump tentait une opération de réconciliation — le nouveau président, mécontent des chaînes télé qui avaient montré « des tribunes presque vides » le jour de l’investiture, a décoché ses flèches.

Les journalistes font partie « des êtres humains les plus malhonnêtes de la terre », a-t-il lancé à l’assistance qui a… applaudi. « Je vous le garantis, j’ai fait un discours et il y avait au moins un million, 1,5 million de personnes, a-t-il affirmé avec assurance. Je regarde une chaîne de télévision et ils montraient des pelouses vides et parlaient de 250 000 personnes. C’est un mensonge. »

Un peu plus tard, lors d’un point presse surprise, Sean Spicer, le nouveau porte-parole de la Maison-Blanche, a surenchéri. Le public vendredi, a-t-il assuré, « a été le plus important à avoir jamais assisté à une prestation de serment. » Selon lui, les comparaisons effectuées par les médias sont « honteuses et fausses ».

Effet d’optique

Au-delà de la crise qui semble indubitablement s’installer entre la Maison-Blanche et la presse américaine, cette polémique tiendrait d’un effet d’optique : de sa tribune, Trump avait devant lui les tribunes réservées aux officiels, aux invités, aux personnes accréditées et aux spectateurs payants, toutes bien remplies. En revanche, Trump ne « voyait » pas les immenses pelouses qui s’étiraient à l’est, de la colonne dédiée à Washington jusqu’aux alentours du Lincoln Monument. Elles, comme le montraient les photos publiées par le « New York Times », étaient beaucoup moins fréquentées que lors de la première intronisation de Barack Obama, en 2009.

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