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Jours tranquilles à Paris
25 mars 2017

Paris, parmi les dix métropoles les plus chères du monde

Par Marie de Vergès

Selon une étude parue mardi, la capitale française est la seule ville de la zone euro à figurer dans le « top 10 » des métropoles les plus chères du monde.

C’est une performance qui dure depuis quinze ans et n’a pas spécialement de quoi réjouir les Parisiens : la capitale française paradait une fois encore, en 2016, dans le « top 10 » des métropoles les plus chères du monde, selon le classement publié mardi 21 mars par The Economist Intelligence Unit (EIU), filiale du célèbre hebdomadaire britannique.

La palme 2016 revient à Singapour, pour la quatrième année d’affilée, suivie de Hongkong et de Zurich. Au septième rang, ex aequo avec Genève et juste devant New York, Paris est la seule ville de la zone euro à figurer dans le peloton de tête.

« La capitale française reste structurellement extrêmement chère à vivre, seuls l’alcool et le tabac y offrent un meilleur rapport qualité-prix que dans les autres villes européennes », souligne EIU dans son étude, réalisée en calculant, dans quelque 140 villes, le prix moyen en dollars de 160 biens de consommation et services (pain, vêtements, frais de scolarité, loyers…).

Les Parisiens pourront se consoler en découvrant que le coût de la vie s’y est quand même un peu modéré au fil du temps : il y était 50 % plus élevé qu’à New York il y a cinq ans, ce différentiel n’est désormais plus que de 7 %. Dans le classement, la Ville Lumière est descendue de deux crans par rapport à l’année 2015 et même de six si on compare avec 2014 : elle était alors sur la deuxième marche du podium.

Conséquences du Brexit

Certaines métropoles ont enregistré des déclassements autrement plus marqués.

En Chine, par exemple, où les accès de faiblesse du yuan – la monnaie locale – ne sont pas restés sans effets : Pékin, la capitale de la deuxième puissance mondiale, a perdu seize places, pour se retrouver… au 47e rang seulement.

C’est encore plus vrai au Royaume-Uni post-Brexit : avec la chute de la livre, Londres a été rétrogradée de la 6e à la 24e place du palmarès. Et Manchester a dégringolé de vingt-cinq échelons, jusqu’au 51e rang. Pour autant, les prix pourraient vite recommencer à grimper outre-Manche : une fois le Brexit validé, note l’étude, le Royaume-Uni devra payer plus cher les biens européens importés.

Dans une période particulièrement troublée, ce scénario risque de se répéter ailleurs. L’élection de Donald Trump aux Etats-Unis « est peut-être le signal de grands bouleversements dans les accords commerciaux et les relations internationales qui pourraient pousser à la hausse le prix des importations et des exportations autour du monde », note l’étude. Avec, à la clé, des chamboulements à prévoir dans le prochain classement…

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25 mars 2017

Extrait d'un shooting

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25 mars 2017

Les Pompiers de Paris s'exposent à l'Hôtel de Ville

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Cette porte de l'Hôtel de Ville débouche directement sur l'histoire de la brigade des Pompiers de Paris. Il suffit de la pousser pour tout découvrir de ce corps d'élite d'exception. Venez (c'est gratuit) !

Du 4 mars au 29 avril 2017, l'Hôtel de Ville rend hommage aux Pompiers de Paris dans une exposition, "Notre mission : Sauver". Découvrez les missions et les histoires des pompiers dans les salles de la mairie.

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24 mars 2017

La une de Ouest France de demain...

24 mars 2017

Emmanuelle Béart

#gettingready #stage #erichvonstroheim #tnb #rennescity #play @christophe_pellet Have a great week-end 🙏🏻❤

Une publication partagée par Emmanuelle Béart (@emmanuellebeart) le 24 Mars 2017 à 10h02 PDT

Christophe Pellet est auteur, scénariste, réalisateur et performeur. Sa pièce Erich von Stroheim, publiée en 2006, met en scène un trio. L'Un, acteur de films pornographiques, couche avec Elle et l'Autre. Elle, femme d'affaires toujours entre deux rendez-vous, couche avec l'Un et L'Autre. Ce dernier, qui n’a pas de travail, aimerait pouvoir « truquer la société ». Après avoir créé La Conférence au Théâtre du Rond-Point en 2011, Stanislas Nordey retrouve l’écriture poétique et cinématographique de Christophe Pellet qui, partant des questions les plus intimes − qu’est-ce que l’amour ? le couple ? la sexualité ? − interroge la possibilité de s’émanciper des images et des normes pour construire une relation à soi, à l’autre et au monde.

Depuis 2010, Emmanuelle Béart, actrice à la filmographie importante, a choisi de revenir au théâtre après douze ans hors de la scène pour accompagner le travail de Stanislas Nordey. Il l’a mise en scène dans Les Justes d’Albert Camus (2010), Se trouver de Luigi Pirandello (2012), Par les villages de Peter Handke (2014). Ensemble, ils ont joué dans Répétition de et mis en scène par Pascal Rambert, présenté en novembre 2015 au TNS.


TNS "Erich von Stroheim"

Bientôt au Théâtre du Rond Point

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24 mars 2017

60 ans du Traité de Rome: illuminations au Quai d'Orsay

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Confrontée à un risque de dislocation, l'Union européenne doit plus que jamais réinventer sa méthode dans les deux années à venir.

Cérémonie au Capitole et dîner au Palais du Quirinal : pour le 60ème anniversaire de leur Union, les Européens ont soigné les symboles. Le retour dans la capitale italienne, où fut signé le traité fondateur, est une manière de montrer que quelque chose, sur ce continent, continue de se construire.  Mais comme il y a 10 ans à Berlin, cette célébration se lit aussi comme la tentative de surmonter, non pas un échec, sinon elle n'aurait pas lieu, mais un revers.

En 2007, il fallait oublier le rejet, par référendum, d'un traité constitutionnel patiemment élaboré pendant 18 mois par les 105 membres de la Convention. A présent, il faut tourner la page du Brexit, la sortie, elle aussi décidée suite à un vote populaire, du Royaume-Uni auquel il avait fallu 12 années d'hésitations et d'efforts diplomatiques pour rejoindre le « club » en 1973. Les manifestants venus participer à la célébration auront beau être nombreux à marcher sur le Capitole, il sera difficile d'oublier à quel point cette tentative de faire exister une communauté d'Etats pacifique et prospère, sans cesse en train d'inventer sa méthode, entretient un rapport compliqué à ses propres peuples.

Une courte déclaration laborieusement négociée

A Rome, les chefs d'Etat et de gouvernement n'auront d'autre message que leur propre volonté d'unité. La courte déclaration en deux pages que leurs aides ont laborieusement négocié, arrondissant tous les angles jusqu'au dernier moment, se conclut comme celle de Berlin par : « L'Europe est notre avenir commun ». A la question : comment peut-elle le rester ?, elle n'apporte pas de réponse. « La déclaration de Rome ne va pas changer le fonctionnement de l'Union européenne. Rome est utile pour rassembler après le traumatisme du Brexit », explique le député social-démocrate allemand Jo Leinen. La fête passée, il faudra revenir au labeur quotidien.

A commencer par la gestion d'un divorce dont la demande sera envoyée le 29 mars par la première ministre britannique Theresa May, absente à Rome. Un mois plus tard, les Vingt-Sept se reverront pour donner un mandat de négociation à leur négociateur en chef, Michel Barnier. Ce mandat sera crucial. Le référendum du 23 juin puis le Brexit crée un précédent. Les conditions faites au Royaume-Uni sont aussi importante pour ses relations futures avec le Continent, que pour l'unité du Continent lui-même. Des « Exit » en chaîne signifieraient la fin de l'Union européenne. Pour l'instant, il  n'y a pas d'autre candidat. Et il n'y en aura sans doute à court terme.

La menace de sortie formulée par le prédécesseur de Theresa May a d'ores et déjà rendu plus légitimes celles des dirigeants qui aimeraient jouir d'une plus grande liberté au sein de la communauté. Il avait été répondu à David Cameron en février 2016 par une offre de nouveau « deal » destiné à l'aider à convaincre ses concitoyens de voter pour « rester ». D'autres pourraient en demander le bénéfice, sous la menace d'un référendum chez eux ou même d'un veto à l'accord final avec le Royaume-Uni, lequel devra être ratifié par chacun des Vingt-Sept. La négociation va donc se dérouler sous une pression sans précédent des gouvernements, des parlements et des opinions nationales, voire régionales (puisque les traités commerciaux doivent désormais être ratifiés par les régions), leur donnant un formidable levier.

Comme l'a bien compris le président de la Commission européenne en mettant sur la table ses « cinq options » pour l'avenir de l'Union début mars, l'enjeu de la négociation qui va commencer va bien au-delà du Brexit. C'est une révision en grand des relations entre tous les autres membres de l'Union  qui se prépare.

L'Europe "à plusieurs vitesses" écartée

L'expression d' « Europe à plusieurs vitesses » a été écartée du texte de la déclaration de Rome, de même qu'elle ne figure pas dans le Livre blanc de la Commission : les pays d'Europe centrale, à commencer par la Pologne y verraient le signe d'une volonté de relégation en seconde zone. Le ministre-président wallon Paul Magnette, se qualifiant lui-même de « fédéraliste meurtri », n'avait-il pas appelé à « un Polxit, un Hongrexit, un Roumaxit, un Bulgxit » pendant sa bataille contre le CETA, au seul motif que les dirigeants de ces pays n'étaient pas alignés sur ses propres choix politiques ?

La Commission européenne elle-même ne veut pas en entendre parler. Il y a une bonne raison à cela. De tous les « cercles » différents que la construction européenne a tracés, la zone euro est sans conteste celui dont le trait s'est le plus épaissi au cours des dernières années. Or le fonds de 500 milliards basé à Luxembourg qui a finalement permis le sauvetage de la monnaie unique a bien été créé en conformité avec les traités mais à l'écart des institutions communes. Sans que cela ne soit jamais dit, une nouvelle union européenne existe déjà, placée uniquement sous le contrôle des gouvernements nationaux (dont les ministres des Finances siègent au conseil d'administration du fonds) et, à travers eux, des parlements nationaux.

Un autre système institutionnel

Berlin ne veut pas pour l'instant entendre parler pour l'instant de son retour dans le giron « communautaire », c'est-à-dire sous un contrôle quelconque de la Commission et du Parlement européen. Et rien ne dit que l'arrivée du social-démocrate Martin Schulz à la chancellerie y change quoique ce soit. C'est donc un autre système institutionnel, associé mais différent de l' « Europe de Bruxelles », qui est déjà en train de se construire. Un système dont la réforme et le renforcement, rendus nécessaires par la faiblesse des économies du Sud et de l'Italie en particulier, passera forcément par  un autre « deal », entre Paris et Berlin cette fois-ci, une fois les élections allemandes de septembre passées.

La déclaration de Berlin annonçait le Traité de Lisbonne. Celle de Rome n'a pour l'instant pas d'issue évidente.

FLORENCE AUTRET

24 mars 2017

Bal tragique sur le plateau de l'Emission politique

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24 mars 2017

Fondation Henri Cartier Bresson

24 mars 2017

Patrick Le Hec’h, Women’s light - jusqu'au 25 avril

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Parmi les systèmes artistiques qui déplacent les frontières invisibles de la pensée, en voici un où l’on trouvera l’une des sources de sens les plus révolutionnaires et les plus profondes de notre temps. Cet art méta réaliste, au croisement entre la photographie, l’informatique et la peinture, livre à notre sixième sens une nouvelle expérience du réel, bouleversante, où l’Univers entier, né dans l’ombre claire de la main d’une femme, entame sous nos yeux son expansion irréversible.

Un thème domine l’imaginaire de Patrick Le Hec’h : celui de la création. Création de la première étincelle de réalité. Création du monde. L’histoire merveilleuse à laquelle nous invite cet artiste bienveillant, donneur d’amour et de savoir, se passe donc avant la naissance de l’Univers physique. Avant le Big Bang. A cette époque inimaginable, où l’énergie n’existait pas encore, régnait en silence l’Information primordiale, rayonnement du sens cristallisé dans la topologie sphérique. C’est en cheminant sur le fil lumineux de son intuition que Patrick Le Hec’h nous donne à contempler la fabuleuse conjecture formulée par le mathématicien Poincaré il y a plus de cent ans : la forme fondamentale dans l’espace à trois dimensions à la rondeur simple et close de la sphère. Dotée de sa charge topologique invariante, elle concentre au-dessus de l’imago féminin le secret de l’Etre. La force créatrice et transcendante, celle qui a mis le feu aux équations, a donc la silhouette Platonicienne d’une femme.

Des milliards d’années plus tard, nous voici donc face à un nouveau courant de pensée, miroir de l’aube des temps. En fixant les œuvres de Patrick Le Hec’h, on y contemple des traversées d’éclairs radieux et des soleils d’ombres méditatives. Nous apparaît alors un art radicalement autre, porté très haut par la métaphysique et la poésie. L’image informatisée – informée – y devient centre de narration et symbole de la singularité initiale. Origine du secret de la vie. Dans le sillage technomancien du métaréalisme, le mouvement e-magiste est né. Patrick Le Hec’h, premier créateur d’e-mages, en écrit le manifeste en lettres de lumière.

Igor et Grichka Bogdanoff

Igor et Grichka Bogdanoff sont des animateurs et producteurs de télévision et essayistes français, adeptes de la vulgarisation scientifique et de la science-fiction.

Patrick Le Hec’h, Women’s light

Jusqu'au 25 avril 2017

Concorde Art Gallery

179 Boulevard Lefebvre

75015 Paris

France

http://www.concorde-art-gallery.com/expositions.html

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24 mars 2017

Melody Nelson - Serge Gainsbourg

Gainsbourg : l'histoire de Melody Nelson

Par Jean Delterme  

Ce n'est que douze ans après sa sortie que le concept-album Histoire de Melody Nelson obtient son disque d'or.

Le concept-album créé par l'auteur-compositeur de génie, et orchestrée par Jean-Claude Vanier, fête aujourd'hui ses 46 ans. La radio Europe 1 est revenue, le 12 mars, sur ce véritable bijou de composition, qui aura attendu douze années avant de devenir disque d'or.

L'exigeant site musical Pitchfork lui accorde la note maximale de 10 sur 10, de grands noms de la scène musicale anglo-saxonne, de Massive Attack, à Arctic Monkeys en passant par Sean Lennon, Beck et Jarvis Cocker l'ont cité en référence absolue et pourtant… Lors de sa sortie en France le 24 mars 1971, le concept-album Histoire de Melody Nelson est un flop commercial monumental.

Tout commence en 1969 lorsque Serge Gainsbourg écrit la chanson Teenie Weenie Boppie interprétée par une de ses interprètes féminines, France Gall. Une chanson racontant une histoire d'amour tumultueuse entre une jeune fille aux cheveux rouges, Melody, et un homme plus âgé qui la frôlera dans sa Rolls Royce Silver Ghost de 1910. Leur premier contact. Cette jeune fille, c'est Jane Birkin qui l'incarnera.

Enregistré entre Londres et Paris, l'album Histoire de Melody Nelson avait pourtant tout pour réussir son entrée. À l'orchestration, Serge Gainsbourg s'est entouré du grand arrangeur, collaborateur de Johnny Hallyday et Michel Polnareff, Jean-Claude Vanier. Il sera à l'origine de la composition des sept titres du disque.

À la conception de ce projet musical, Gainsbourg n'imaginait l'écriture des textes autrement qu'en sonnet. Son goût pour la poésie lui aurait-il fait défaut? Toujours accompagné de son dictionnaire des rimes Albin Michel, il réussissait à donner une structure poétique aux paroles de chacune de ses compositions.

Autre particularité du concept album: la durée des titres. Trois chansons de moins de deux minutes et deux de plus de sept. D'ailleurs, un mystère rôde autour de ce chiffre 7. Europe 1 en a profité pour rappeller de drôles de coïncidences. En effet, Melody Nelson meurt à bord d'un Boeing 707 et l'album contient sept titres dont deux de plus de sept minutes...

Si l'Histoire de Melody Nelson n'a pas eu le succès escompté dès sa sortie, un grand homme de la télévision avait vu juste quant au potentiel du concept-album. Et cet homme, c'est Jean-Christophe Averty, précurseur du clip en France. Il avait mis en scène pour le petit écran les, précisément, 28 minutes et deux secondes à travers des images psychédéliques en décembre 1971. Il devait certainement savoir à l'avance que Melody Nelson serait considéré à l'avenir comme le disque le plus abouti de Serge Gainsbourg.

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