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Jours tranquilles à Paris
27 juillet 2018

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27 juillet 2018

Helmut Newton

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27 juillet 2018

Soleil +++ aujourd'hui encore

Entretien : « Dans trente à cinquante ans, le centre et l’ouest de la France seront aussi en proie à des incendies »

Par Stéphane Mandard - Le Monde

Dans un entretien au « Monde », le climatologue Jean Jouzel prévient : les événements extrêmes en Grèce ou en Suède sont un avant-goût de ce qui attend l’Europe.

En Grèce, les incendies ont coûté la vie à plus de quatre-vingts personnes autour d’Athènes. Au Japon, la canicule a déjà fait autant de victimes. En Californie, les flammes menacent le parc national de Yosemite. Même la Suède n’échappe pas à cette vague de chaleur où 20 000 hectares de forêt sont partis en fumée.

Dans un entretien au Monde, le climatologue Jean Jouzel estime que ces événements extrêmes ne sont qu’un avant-goût de ce qui attend l’Europe si la lutte contre le changement climatique ne passe pas à la vitesse supérieure.

Un an après le Portugal, c’est la Grèce qui est en proie à des incendies meurtriers. Notre maison brûle, pour reprendre la célèbre formule de Jacques Chirac au Sommet de la Terre, à Johannesburg, en 2002…

Pour nous, Français, Européens, le changement climatique, c’est loin. Ce sont les autres, ça ne nous concerne pas. Là, avec ces événements climatiques extrêmes, ça nous saute aux yeux. A travers ces désastres, les gens perçoivent qu’ils ne sont pas à l’abri, que nous sommes tous vulnérables. Nous ne sommes pas dans une tour d’ivoire.

Mais ce qui se passe aujourd’hui, nous l’avions prévu il y a trente ou quarante ans déjà : une intensification des événements extrêmes et de leur fréquence avec le réchauffement. Année après année, été après été, ils se répètent. Et ce n’est qu’un début. Dans trente ou cinquante ans, ce qui est exceptionnel aujourd’hui sera la norme en Europe, avec des événements encore plus ravageurs et nombreux. Même si ce sont des régions d’Afrique et de l’Asie qui restent les plus vulnérables.

Pouvez-vous nous préciser ce scénario ?

Même en respectant l’accord de Paris, nous serons sur une hausse de 3 °C à 3,5 °C à la fin du siècle. Cela signifie que le risque d’être exposé à des événements extrêmes liés au réchauffement va être multiplié par cinquante.

Aujourd’hui, seuls 5 % des Européens, majoritairement dans les régions du Sud, font face à ces catastrophes. Mais, dans trente ou cinquante ans, ce seront les deux tiers des Européens qui seront concernés, à commencer par des épisodes de canicule et des périodes de sécheresse, comme le connaît cet été la Suède et les autres pays scandinaves. On peut évaluer à environ 150 000 le nombre d’Européens qui seront victimes de désastres climatiques chaque année, contre 3 000 aujourd’hui.

Avec des pointes à 35 °C, la Suède connaît une vague de chaleur sans précédent qui se manifeste par des incendies tout aussi inédits…

La Suède et les autres pays scandinaves font face à une période de sécheresse et à de fortes températures liées à un phénomène de haute pression, prévu pour durer au moins jusqu’à la fin du mois. Mais ces situations risquent de se reproduire. Le réchauffement climatique est deux fois plus rapide dans l’Arctique du fait de la fragilisation de la calotte glaciaire et de la diminution des surfaces de glace et enneigées.

Quelles sont les prévisions pour la France ?

En France, les incendies ne seront plus cantonnés au Sud, ils pourront frapper le centre et l’ouest, qui deviendront aussi des régions à risque. A la fin de la prochaine décennie, les températures record atteindront les 45 °C. Et après 2050, on pourra arriver à 50 °C, voire 55 °C dans certaines régions. Il sera de plus en plus difficile de vivre dehors, particulièrement dans les grandes agglomérations. Dans une ville comme Paris, les températures pourraient augmenter de 4 °C d’ici à la fin du siècle, et les canicules comme celles que nous avons connues en 2003 se multiplier. Il va être de plus en plus difficile de vivre dans ce monde.

Peut-on encore agir pour conserver ce monde vivable ?

Ces chiffres, il faut bien les avoir en tête, car c’est ce qui nous attend si nous ne faisons pas tout pour diminuer nos émissions de gaz à effet de serre. Or, la France est en retard sur ses objectifs. Je suis moins optimiste que je ne l’étais après l’accord de Paris. Il n’est pas encore trop tard pour agir, mais il va être très difficile de tenir l’objectif des 2 °C. Les villes ont un rôle important à jouer pour lutter concrètement contre le réchauffement.

soleil

27 juillet 2018

Exécution des six derniers membres de la secte Aum condamnés à mort au Japon

Par Philippe Mesmer, Tokyo, correspondance - Le Monde

L’exécution de treize personnes en moins de trois semaines laisse l’Archipel sans réponses face aux questions soulevées par l’attentat au gaz sarin de 1995.

Soucieuses de clore l’un des épisodes les plus traumatisants de l’histoire récente du Japon, les autorités nippones ont exécuté en moins de trois semaines les treize membres de la secte Aum Shinrikyo, qui avaient été condamnés à mort. Sept avaient été pendus le 6 juillet, dont le fondateur, en 1984, du mouvement, Chizuo Matsumoto (alias Shoko Asahara). Les six autres ont subi le même sort jeudi 26 juillet.

Tous avaient été reconnus coupables de crimes multiples. Il y eut l’assassinat, en 1989, de l’avocat Tsutsumi Sakamoto, de sa femme et de leur bébé ; la mort, en 1994, par intoxication au gaz sarin produit dans un laboratoire de la secte, de huit personnes à Matsumoto, dans le département de Nagano (centre) ; il y eut, enfin et surtout, l’attentat du 20 mars 1995 dans le métro de Tokyo, encore au gaz sarin, qui fit treize morts et intoxiqua plus de 6 200 personnes, dont beaucoup sont restées handicapées à vie.

« La souffrance et le chagrin »

Comme à chaque fois au Japon, l’information sur les exécutions n’a filtré que tardivement. En conférence de presse, après leur confirmation, la ministre de la justice, Yoko Kamikawa, a parlé de l’attentat de 1995 comme d’une attaque terroriste ayant répandu la peur, même à l’étranger.

« Beaucoup de vies précieuses ont été perdues, de nombreuses personnes souffrent d’un handicap, d’autres connaissent des difficultés. La peur, la souffrance et le chagrin que ressentent les victimes et les familles endeuillées sont inimaginables. La question de l’exécution a été soigneusement pesée avant d’être tranchée », a déclaré celle qui a, à ce jour, signé les ordres d’exécution de dix-sept condamnés à mort depuis son entrée en fonction en août 2017.

« Les exécutions ne sont pas une fin en soi pour les survivants et les familles des victimes », a réagi, également devant la presse, Shizue Takahashi, épouse d’un employé du métro mort dans l’attentat de 1995 et dirigeante d’un groupe de victimes. Mme Takahashi a promis de « continuer d’agir pour que ce crime ne soit pas oublié ».

Jusqu’à 10 000 fidèles

En tout, 189 membres d’Aum ont été jugés. La dernière procédure s’est terminée avec la confirmation, en janvier, de la condamnation à perpétuité d’un membre arrêté en 2012.

Depuis, le gouvernement réfléchissait au calendrier des exécutions, avec, semble-t-il, la volonté de les appliquer avant la fin de l’ère Heisei – commencée en 1989 et qui coïncide avec le règne de l’empereur Akihito, devant abdiquer en 2019 –, dont l’attentat au gaz sarin reste l’événement le plus meurtrier.

Par ailleurs, les autorités redoutaient une réaction des anciens fidèles du culte toujours en liberté. Après sa dissolution, Aum, qui a compté jusqu’à 10 000 fidèles au Japon, a été divisé en deux mouvements, Aleph et Hikari no wa (« L’harmonie de la lumière »). Toujours sous surveillance des autorités, les deux structures réuniraient 1 650 membres. Les fidèles d’Aleph maintiendraient même leur fidélité au fondateur, Shoko Asahara, au point d’avoir organisé des pèlerinages à la prison où il attendait dans le couloir de la mort. Le mouvement aurait aussi des fidèles en Russie, malgré son interdiction en 2016.

Le mois de juillet aurait été retenu car les pendaisons ne devaient pas non plus interférer avec l’élection de septembre à la présidence du Parti libéral-démocrate (PLD, au pouvoir). Le premier ministre Shinzo Abe est candidat et compte l’emporter pour conserver la tête du gouvernement. Il semble avoir voulu éviter les critiques de l’opposition, même s’il y avait peu de risque que la peine capitale fasse l’objet de débats. Les pendaisons du 6 juillet avaient été vite « oubliées ».

Procès déroutants

Et ce, malgré les condamnations internationales, notamment de la France qui, par la voie de son ambassadeur, Laurent Pic, a dit partager « la douleur des victimes, de leur famille et du peuple japonais », tout en ajoutant : « Comme ses partenaires de l’Union européenne, [la France] n’en est pas moins opposée à la peine de mort et elle appelle à son abolition partout dans le monde. »

Outre les questions sur le maintien de la peine capitale, l’exécution des treize membres du culte alimente un sentiment d’inachevé dans la réflexion autour de l’attentat le plus meurtrier commis au Japon depuis la guerre, à l’origine d’un énorme traumatisme dans l’Archipel. Les procès des membres de la secte furent parfois déroutants. Après avoir, dans un premier temps, reporté la responsabilité des crimes sur ses fidèles, le gourou Asahara s’est enfermé dans un mutisme ponctué de déclarations incohérentes.

« Beaucoup de questions fondamentales sur les crimes d’Aum restent sans réponse. Pourquoi le groupe a-t-il manifesté une telle hostilité envers la société et a-t-il été jusqu’à commettre l’attaque au sarin dans le métro ? Y avait-il une possibilité d’empêcher ses crimes ? », s’interrogeait dans un éditorial le quotidien de centre gauche Asahi, au lendemain des exécutions du 6 juillet.

« Frénésie d’exécution sans précédent »

Le Mainichi, également de centre gauche, se posait les mêmes questions, et citait le romancier Haruki Murakami, qui a consacré un ouvrage d’entretiens, Underground (Belfond, 2013) à l’attentat au gaz sarin.

Dans ce livre, M. Murakami dénonce l’attitude des autorités et des Japonais qui tendent à considérer le crime comme un acte « extrême et exceptionnel » commis par un groupe isolé, et à éviter de s’interroger sur une réalité plus sombre de la société japonaise qui a poussé des personnes éduquées, des scientifiques ou encore des médecins à suivre aveuglément le gourou Asahara.

L’organisation Amnesty International a d’ailleurs dénoncé une « frénésie d’exécution sans précédent », qui « ne laisse pas la société japonaise plus en sécurité » : « Les pendaisons ne parviennent pas à expliquer pourquoi les gens ont été attirés par un gourou charismatique avec des idées dangereuses », a réagi Hiroka Shoji, chercheur de l’organisation.

27 juillet 2018

Crazy Horse de Paris

crazy57

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27 juillet 2018

VOGUE Paris Mondela

vogue paris mandela

27 juillet 2018

La guerre des tétons (sur Facebook entre autres)

tetons

27 juillet 2018

Extrait d'un shooting - la salopette

sexy

DSC_3950

27 juillet 2018

Sabine Weiss au Centre Pompidou

Les villes, la rue, l'autre

Pour une plongée dans la France des années 50, foncez dans cette exposition gratuite proposée par le Centre Pompidou. Gamins en culotte courte et chaussettes longues, ensemble de tailleurs cintrés, Renault 4 L à tous les coins de rue : tout y est. De la grande photographie humaniste, voilà ce que nous offre Sabine Weiss. À l’instar des Robert Doisneau, Willy Ronis ou encore Édouard Boubat, Sabine Weiss a photographié la rue. Ses photos immortalisent des scènes de vie quotidienne montrant des hommes et femmes de tout milieu social au lendemain de l’affreuse Seconde Guerre Mondiale. La vie de tous les jours, la vie la vraie c’est ça qui inspire Weiss. Et cela à travers le monde car c’est en réalité les rues de Paris, mais aussi de New-York, de Madrid, de Moscou ou encore de petites bourgades provinciales comme celle de Dun-sur-Auron qu’elle capture. Elle partait en vadrouille en quête d’histoires authentiques et simples à raconter à travers son objectif. Ces clichés en noir et blanc laisseront, qu’on ait vécu cette époque ou non, un doux sentiment de nostalgie.

Sabine Weiss is one of the rare woman photographer to capture the daily life of citizens after the Second World War.

CENTRE POMPIDOU

Jusqu'au 15 octobre 2018

Place Georges-Pompidou, 75004 Paris

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27 juillet 2018

Institut Giacometti

institut giacometti

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