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Jours tranquilles à Paris
7 août 2018

Ai Weiwei

ai weiwei canot

Vendredi dernier, l'artiste chinois, Ai Weiwei, a annoncé sur le réseau social Instagram la démolition sans préavis de son principal studio situé en périphérie de Pékin .

Il restait encore beaucoup d’œuvres dans l’atelier de l’artiste chinois dissident Ai Weiwei qui a posté des vidéos sur Instagram pour montrer cette destruction sans préavis. « Aujourd’hui, ils ont commencé à démolir mon atelier ‘zuo you’ (gauche et droite) » écrit l’artiste en commentaire de sa vidéo, censurée en Chine, qui montre d’immenses grues faisant exploser les fenêtres de son studio une par une, avant de détruire l’intégralité du bâtiment.

L’artiste est non seulement connu pour ses œuvres d’art contemporain, dont certaines sont actuellement mises à l’honneur dans une exposition au Mucem à Marseille, mais aussi pour son talent d’architecte, et en particulier pour sa participation à la création du monument emblématique des jeux de Pékin. Pourtant, Ai Weiwei a rapidement été mis au ban par le gouvernement chinois qui le voyait comme une menace. En 2011, l’artiste a d’ailleurs passé plus de 80 jours en détention après avoir été arrêté à l’aéroport de Pékin, alors qu’il se rendait à Hong-Kong. En janvier de la même année, un autre de ses ateliers, dans la banlieue de Shanghai cette fois-ci, avait été détruit par les autorités de son pays. Privé de passeport pendant quatre années, il s’est exilé à Berlin, où il habite toujours aujourd’hui. Au micro de France Inter l’artiste confie que cette action du gouvernement chinois le « laisse sans voix », mais l’artiste préfèrera toujours contester la politique de son pays par le biais de son art car, selon lui, « ça ne sert à rien de discuter ».

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