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Jours tranquilles à Paris
26 novembre 2018

Daphne Groeneveld, "la nouvelle Lara Stone"

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La beauté singulière de la top néerlandaise séduit la planète mode depuis bientôt dix ans. Elle illumine cette séquence, où les diamants à fleur de peau font écho à la sensualité du denim.

D’emblée, son physique a séduit la planète mode. Une fille à la beauté fascinante, presque étrange, avec ce visage de poupée nordique, grande moue gourmande et silhouette déliée. Bref, Daphne Groeneveld polarise l’attention sans aucun effort, et c’est sa singularité qui a fait sa renommée puisque, à 23 ans, la Néerlandaise est devenue l’une des top-modèles stars du moment. Sa destinée s’est jouée sur un hasard. À 15 ans, elle est repérée dans les rues d’Amsterdam, en pleine séance de shopping avec sa mère. La suite ? C’est l’histoire d’une folle ascension. Six mois plus tard, elle ouvre le défilé Calvin Klein à New York. Sa baby face séduit immédiatement Carine Roitfeld, qui la prend sous son aile et lui offre la une de Vogue aux côtés du créateur de mode texan Tom Ford. La poupée blonde et le designer star : le succès est assuré.

Dans la foulée, Daphne Groeneveld signe un contrat d’exclusivité avec le duo de photographes Mert Alas & Marcus Piggott. Et devient ainsi la coqueluche des designers, avides de nouveaux visages. Cette beauté atypique – la glace et le feu – est partout : de Miu Miu à Roberto Cavalli, en passant par Jean Paul Gaultier, Dior et Givenchy époque Riccardo Tisci. Le designer italien – aujourd’hui à la direction artistique de Burberry – est subjugué. Il déclare sans hésiter : «C’est la nouvelle Lara Stone.»

Daphne Groeneveld grandit vite. Très vite. «J’ai accepté tous les jobs que l’on me proposait, non pas par appât du gain – l’argent n’a jamais été mon moteur, mes parents ne m’ont pas élevée ainsi –, mais parce que, à l’époque, j’étais parfois trop timide et immature pour les refuser, observe-t-elle en riant. Ma rigueur néerlandaise et ma curiosité m’ont fait avancer sans trop me poser de questions.» Un souvenir des débuts ? «Quand j’ai commencé, j’étais si jeune, je ne connaissais rien à l’industrie de la mode, souligne-t-elle. J’avais alors des rêves de petite fille : j’aimais les vêtements, me maquiller et j’aspirais à ressembler aux tops Doutzen Kroes et Natasha Poly.» La réalité l’a-t-elle déçue ? «Je n’ai aucun regret, j’aime passionnément mon métier, mais j’aurais probablement fini par craquer si ma mère ne m’avait pas suivie partout lorsque j’étais moins aguerrie. Elle m’a soutenue, encouragée, protégée.»

Déjà huit ans de carrière, pourtant, Daphne Groeneveld n’est jamais rassasiée. Lorsqu’elle envisage sa vie d’après, elle imagine une reconversion sans rapport avec la mode. Son projet ? Ouvrir un hôtel avec son compagnon, Justin. Une auberge chic sur la plage de Cape Town, en Afrique du Sud, où elle pratiquera également son autre passion, la photographie. «Je rêve d’un environnement sain où, un jour, élever mes enfants.»

daphne groeneveld

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