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Jours tranquilles à Paris
11 juillet 2019

François de Rugy limoge sa directrice de cabinet...

François de Rugy limoge sa directrice de cabinet, qui a gardé un HLM sans l'occuper pendant douze ans, selon Mediapart

L'ancienne préfète Nicole Klein bénéficiait d'un HLM parisien depuis 2001. Un logement qu'elle n'a pas occupé pendant douze ans, entre 2006 et 2018.

Nicole Klein, alors préfète de Loire-Atlantique, lors d\'une discussion sur l\'avenir de l\'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le 12 octobre 2018. Nicole Klein, alors préfète de Loire-Atlantique, lors d'une discussion sur l'avenir de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le 12 octobre 2018.  (MAXPPP)

François de Rugy limoge sa directrice de cabinet, qui a gardé un HLM sans l'occuper pendant douze ans, selon Mediapart

Nicole Klein, directrice de cabinet du ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, a annoncé mercredi 10 juillet à Ouest-France qu'elle démissionnait de son poste, "à la demande du ministre", après des révélations de Mediapart. "C'est François de Rugy qui souhaite expressément que je parte", a-t-elle affirmé au quotidien.

Le site d'information a révélé mercredi que Nicole Klein occupait un logement social dans le 14e arrondissement de Paris depuis 2001, alors qu'elle n'a pas travaillé dans la capitale entre 2006 entre 2018.

Un logement conservé pendant douze ans

Ce logement, situé près de la porte de Vanves, lui a été attribué en 2001 par le ministère de l'Equipement, alors qu'elle venait d'être nommée adjointe au directeur général de l'urbanisme. Nicole Klein a dit à Mediapart être "entrée dans le logement dans des conditions parfaitement légales". Elle l'a conservé entre 2006 et 2018, période durant laquelle elle a travaillé dans cinq préfectures de province différentes et une agence régionale de santé. Elle a ensuite été nommée directrice de cabinet de François de Rugy en octobre 2018.

Conserver cet appartement pendant douze ans alors qu'elle ne travaillait plus à Paris est une situation "légale", se défend Nicole Klein. "C'était ma résidence principale", se justifie-t-elle. Elle assure qu'elle y revenait régulièrement le week-end et qu'elle compte changer de logement bientôt. Si elle ne l'a pas fait, c'est par "manque de temps". Ce logement est pour elle "un havre toujours occupé, au milieu de douze mutations souvent très rapides et toujours au service de l'intérêt général".

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