Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
25 août 2019

Paris : ils ont commémoré la Libération, place Denfert-Rochereau

libparis22

Il y avait foule ce dimanche pour assister au grand défilé de chars depuis la porte d’Orléans jusqu’à la place Denfert-Rochereau où se trouve désormais le musée de la Libération.

Une foule d’anonymes s’est rassemblée ce dimanche autour de la place Denfert-Rochereau (XIVe) pour assister au grand défilé de chars organisé à l’occasion de la célébration du 75e anniversaire de la Libération de Paris. Sur les pas de la 2e division blindée du général Leclerc, entrée dans Paris le 24 août 1944, les chars sont remontés depuis la porte d’Orléans.

Un Espagnol de 94 ans, une Antillaise de 90 ans...

En chaise roulante, Louis Marti Bielsa, un Espagnol de 94 ans venu rejoindre les rangs de la résistance française en 1944, a participé à la Libération de Paris. « Je suis très ému par cette commémoration », confie ce vieil homme dans sa langue maternelle. « Ce sont les Résistants qui ont ouvert le chemin pour les chars », insiste-t-il.

À cette époque-là, Ena Poirier, elle, était aux Antilles. « Je me souviens des cloches qui sonnaient sur la place de l'église à Pointe-à-Pitre. Je n'avais que 14 ans à l'époque. Je n'ai pas oublié ce moment de joie, ni les larmes des mères qui avaient perdu leurs fils dans un naufrage alors que ceux-ci cherchaient à rejoindre les troupes françaises », raconte cette Antillaise de 90 ans qui avance dans la foule d'un pas assuré.

Robert, ingénieur de 54 ans venu de Luxembourg, pense à son grand-père, un poilu blessé au front et qui a survécu au naufrage du sous-marin qui le ramenait en Angleterre pour y être soigné. « En 1939 il voulait repartir au combat mais il a refusé le poste d'officier que l'armée lui proposait. Il voulait être un simple soldat mais était trop vieux pour prendre part aux combats », se souvient cet homme en fauteuil roulant.

En costumes d'époque

D'autres ont profité de cet événement pour raconter à leur progéniture les heures sombres de Paris occupé par les nazis et faire revivre la liesse de la Libération à l'instar de Miriam, Frédéric et leur fils de 10 ans qui ont suivi les chars en costume d'époque. « Je suis passionné par la Seconde Guerre mondiale depuis que je joue à Call of Duty (un jeu vidéo, NDLR) », confie le garçon qui porte un uniforme de soldat américain. « Nous l'avons emmené sur les plages du débarquement en Normandie pour la commémoration du Débarquement et nous poursuivons son apprentissage avec ces festivités de la Libération de Paris », sourit sa maman.

Pendant que la foule immortalisait avec les téléphones portables l'arrivée des chars, les Parisiens faisaient la queue pour découvrir le nouveau musée de la Libération de Paris, désormais installé à 20 m de profondeur, sous la place Denfert-Rochereau, pour découvrir notamment l'ancien poste de commandement du colonel Rol-Tanguy, chef des forces françaises de l'Intérieur (FFI) d'Ile-de-France. Le Parisien

libparis23

libparis24

libparis25

libparis26

libparis27

Publicité
Commentaires
Publicité