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Jours tranquilles à Paris
14 février 2020

Benjamin Griveaux renonce à la Mairie de Paris, après la diffusion d’images privées à caractère sexuel

griveaux21

« Je ne souhaite pas nous exposer davantage, ma famille et moi, quand tous les coups sont désormais permis », a-t-il dit en dénonçant « des attaques ignobles ».

A Paris, c’est fini pour Benjamin Griveaux. L’un des principaux candidats à la Mairie de Paris, le député La République en marche (LRM) de Paris et ancien porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a annoncé vendredi 14 février au matin qu’il se retirait de la compétition, à la suite de la diffusion publique d’images privées à caractère sexuel.

« Je ne souhaite pas nous exposer davantage, ma famille et moi, quand tous les coups sont désormais permis, cela va trop loin. Cette décision me coûte, mais mes priorités sont claires, c’est d’abord ma famille », a-t-il déclaré dans une courte allocution, dénonçant « des attaques ignobles ».

A trente jours du scrutin, LRM se retrouve ainsi sans tête de liste pour la Mairie de Paris, l’élection la plus scrutée de France, et l’une des rares que le parti présidentiel espérait initialement gagner dans l’Hexagone. Dans l’urgence, Emmanuel Macron et son équipe vont devoir trouver une solution de repli. Plusieurs noms sont déjà envisagés pour remplacer Benjamin Griveaux, dont ceux de la ministre de la santé Agnès Buzyn, des députés Mounir Mahjoubi et Pierre-Yves Bournazel, du sénateur Julien Bargeton - tous trois un temps candidat pour la mairie - ou encore de la maire du 9e arrondissement Delphine Bürkli.

Ancien socialiste, devenu l’un des premiers « marcheurs », Benjamin Griveaux était jusqu’à présent l’un des principaux concurrents de la maire socialiste Anne Hidalgo pour les élections des 15 et 22 mars. Le dernier sondage Odoxa-CGI pour Le Figaro réalisé dans la deuxième quinzaine de janvier le plaçait en troisième position, avec 16 % des intentions dee vote au premier tour, derrière Anne Hidalgo (23 %) et la candidate Les Républicains Rachida Dati (20 %).

L’affaire a mis en émoi la Macronie dès la fin de journée, jeudi, alors que les images se répandaient comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. Le directeur de campagne de Benjamin Griveaux, Paul Midy, envoyait un SMS à ses équipes pour leur donner rendez-vous à 9 heures vendredi matin. « Sur les questions posées par les journalistes, à ce stade, merci de ne faire aucun commentaire », précisait-il.

Cette nouvelle est un coup dur pour Emmanuel Macron, qui s’était démultiplié ces dernières semaines en faveur de son ancien porte-parole lors de la campagne présidentielle de 2017. Le chef de l’Etat était ainsi intervenu, le 26 janvier, pour tenter de faire rentrer dans le rang le dissident Cédric Villani, par la suite exclu de LRM.

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