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Jours tranquilles à Paris
6 août 2020

La cohabitation est difficile plage de Kerhillio

kerhillio21

La haute saison bat son plein, avec son lot de petites incompréhensions. Sur la plage, le partage des activités entre kitesurfeurs et baigneurs peut parfois occasionner des malentendus. Samedi matin, des kitesurfeurs constatent la restriction de leur zone de mise à l’eau sur la plage de Kerhillio, à Erdeven. La surprise gagne les rangs des habitués.

Les regards se tournent vers la mairie pour comprendre ce rétrécissement soudain, arguant de la dangerosité d’une zone plus resserrée. La commune n’ayant pris aucune mesure en ce sens, nul ne sait encore qui a déplacé le panneau et les bouées de balisage. La difficile cohabitation entre kitesurfeurs et plagistes est pointée du doigt.

« Être constructif »

« Le kitesurf prend de la place, c’est vrai que ça peut être anxiogène », estime Thomas Cavil, responsable communication du Presqu’Île Kite-club, fort de cent cinquante membres.

Dominique Riguidel, maire d’Erdeven, évoque lui la « crainte d’estivants de voir les voiles tomber sur la plage ». L’édile rappelle également qu’un plan de plage existe depuis plusieurs années, permettant un partage raisonné de la plage entre baigneurs et kitesurfeurs.

« En juillet-août, dans un contexte de Covid, des personnes ne comprennent pas que nous puissions pratiquer le kitesurf », souligne Thomas Cavil. Pour autant, l’association se veut compréhensive. « On souhaite être constructifs, on est prêts à échanger », précise Thomas Cavil.

« Pas de réel conflit »

Le responsable associatif s’étonne notamment de ne pas avoir été concerté pour une interdiction de toute activité de kitesurf sur la plage du Pouladen, à Saint-Pierre-Quiberon, considérée comme « essentiellement familiale » et jugée trop étroite dans un arrêté du 27 juillet 2020. « On peut établir des règles ensemble, on peut comprendre que des mesures exceptionnelles soient prises », juge Thomas Cavil. « Pas question d’interdire quoi que ce soit, précise en tout cas Dominique Riguidel. Il n’y a pas de réel conflit, il faut rappeler à chacun ses droits pour que tout le monde y trouve son compte. » Le rappel aux normes en vigueur doit permettre de surmonter les craintes des uns et des autres.

« Si le zonage est respecté par tous, il n’y a pas de problème », répond en écho Thomas Cavil. Pour la sécurité et la tranquillité de tous.

Clément AUBRY.

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