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Jours tranquilles à Paris
3 septembre 2020

Les caricatures de Mahomet en Une de Charlie Hebdo indignent la Turquie

La réédition en une de Charlie Hebdo des caricatures risquerait, selon Ankara, “d’encourager la haine contre l’Islam et les étrangers” et “de faire le jeu des racistes”.

De son côté, l’institution islamique sunnite Al-Azhar a qualifié la republication des caricatures d’“acte criminel”. “L’insistance sur l’acte criminel de republier ces caricatures offensantes renforce le discours de haine et attise l’émotion des croyants”, a estimé sur Facebook l’Observatoire pour le combat contre l’extrémisme d’Al-Azhar. De même que le Conseil français du Culte musulman, qui a appelé à “ignorer” les caricatures, l’institution sunnite a aussi condamné les attentats en précisant que “l’islam exècre tout acte de violence”.

Charlie Hebdo était devenu une cible des jihadistes après avoir publié en 2006 douze caricatures de Mahomet, provoquant un tollé et des manifestations parfois violentes dans plusieurs pays musulmans.

Les représentations du prophète sont considérées comme un blasphème dans l’islam traditionnel.

La réaction turque intervient à un moment où les tensions sont vives entre Ankara et Paris à propos des recherches turques d’hydrocarbures dans une zone revendiquée par la Grèce en Méditerranée orientale. La France s’est attiré les foudres du président turc Recep Tayyip Erdogan en affichant son soutien à la Grèce dans cette crise.

turquie charlie

Pour Ankara et l’institution islamique sunnite Al-Azhar, cette réédition "renforce le discours de haine" contre l'Islam.

La Turquie condamne la republication des caricatures de Mahomet par Charlie Hebdo

INTERNATIONAL - La republication des caricatures de Mahomet en Une de Charlie Hebdo pour l’ouverture du procès fait encore des remous. Après le Pakistan, la Turquie et l’Observatoire pour le combat contre l’extrémisme d’Al-Azhar ont condamné ce mercredi 2 septembre un choix “irrespectueux”, qui “encourage la haine contre l’Islam.”

Dans un contexte de vives tensions entre Ankara et Paris, Ankara a aussi critiqué le président Emmanuel Macron pour avoir défendu mardi “la liberté de blasphémer”, estimant qu’il était “inadmissible” de justifier la publication des caricatures controversées au nom de la liberté d’expression.

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