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Jours tranquilles à Paris
28 septembre 2020

Chevaux mutilés : 27 enquêtes en cours

Sur les 27 enquêtes en cours en Bretagne, 19 concernent des blessures sur des équidés et des vaches. 

Article de Hervé Chambonnière

La Bretagne est l’une des trois régions les plus touchées par le phénomène. Sur 27 enquêtes en cours dans la région, 19 concernent des blessures sur des équidés. Aucune piste ne se dégage.

1 Un poulain avec une oreille et les parties génitales sectionnées C’est le dernier signalement de cheval mutilé recensé en Bretagne, vendredi, à Livré-sur-Changeon, en Ille-et-Vilaine.

2 Dix-neuf enquêtes sur des blessures

Dix-neuf concernent des blessures sur des équidés (chevaux, poneys) et des vaches. Huit sont liées à des intrusions ou tentatives d’intrusion sur des propriétés où se trouvaient des équidés, ou d’éventuelles sédations (voir le détail sur notre carte interactive mise à jour).

À ce stade, selon nos informations, l’hypothèse d’une intervention humaine était ou reste « privilégiée » dans au moins sept des 19 cas de blessures. Cette même hypothèse reste néanmoins « à l’étude » dans les autres cas.

3 Huit cas écartés

Huit autres enquêtes, dans le Finistère et les Côtes-d’Armor, ont permis d’écarter des signalements d’intrusion (Saint-Renan) et de mutilations (Motreff), et des décès et/ou mutilations suspects (Cléden-Poher, Trélévern, Louargat, Bourbriac, Le Vieux-Marché, Gouray). Quatre autres signalements (chevaux blessés à Quimperlé et Plougoulm ; sédation à Paule, et tentative d’intrusion avec course-poursuite à Carhaix) effectués sur les réseaux sociaux étaient « inconnus » des services d’enquête.

La Bretagne reste cependant, avec la Normandie et la Bourgogne-Franche-Comté, l’une des régions les plus touchées de France, selon la gendarmerie.

4 Analyses toxicologiques « pas probantes » dans le Finistère

Les analyses toxicologiques pratiquées sur deux séries de suspicions de sédation (une dizaine de chevaux en tout) dans le Finistère ne sont, à ce stade, « pas probantes ». Des analyses complémentaires sont en cours.

5 Intervention humaine avérée dans un cas sur six

Au 21 septembre, 339 faits avaient été signalés sur l’ensemble du territoire (345 au 26 septembre), avec une cinquantaine de départements concernés : les enquêteurs ont démontré une intervention humaine avérée pour 55 d’entre eux (16 %), et l’avaient écartée dans 178 autres cas (52,5 %). La centaine de cas restants (30,5 %) fait l’objet « d’analyses plus poussées », indique au Télégramme la direction générale de la gendarmerie.

6 Trois zoophiles interpellés

Défi sur internet, satanisme ou sorcellerie, actes de vengeance ou de mimétisme, escroqueries… « Toutes les pistes restent ouvertes. Rien ne permet à ce stade d’en privilégier une », assure la direction de la gendarmerie. Une certitude : les auteurs des mutilations avérées sont multiples. Mais aucun élément concret, à ce stade et selon nos sources, n’est venu étayer l’hypothèse d’une quelconque organisation, ou d’une coordination des auteurs de ces actes. C’est ce qui ressort notamment, toujours selon nos sources, des investigations menées sur le darknet et les réseaux sociaux.

Selon nos informations enfin, trois interpellations auraient eu lieu depuis le début des investigations. Les trois suspects, impliqués dans trois dossiers et départements différents, et qui ne se connaissaient pas, sont présentés comme adeptes de zoophilie. La direction de la gendarmerie n’était pas en mesure, samedi soir, de nous apporter de précisions sur ces dossiers isolés.

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