Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
1 mai 2020

Serge Gainsbourg

gainsbourg33

gainsgains (1)

gainsgains (2)

gainsgains (3)

Publicité
26 avril 2020

Serge Gainsbourg et Béatrice Dalle

gainsbourg dalle

24 avril 2020

Serge Gainsbourg

gainsbourg charlotte

gainsbourgAffiche de Vannes Photos Festival de 2019. Festival annulé cette année à cause du coronavirus...

 

8 avril 2020

Gainsbourg Birkin le couple mythique

gainsbourg couple

2 avril 2020

Serge Gainsbourg - il aurait 92 ans aujourd'hui...

gainsbourg 555

Serge Gainsbourg, de son vrai nom Lucien Ginsburg né le 2 avril 1928 à Paris et mort le 2 mars 1991 dans cette même ville, est un auteur-compositeur-interprète, et accessoirement, poète, pianiste, artiste peintre, scénariste, metteur en scène, écrivain, acteur et cinéaste français. Il accède à la notoriété en tant qu'auteur-compositeur-interprète, abordant de nombreux styles musicaux. Il s'essaie également au cinéma et à la littérature, réalise plusieurs films et vidéo-clips et compose plus de quarante musiques de films. Au milieu des années 1950, il utilise les pseudonymes Julien Gris puis Julien Grix avant de choisir Serge Gainsbourg comme nom d'artiste. Dans les années 1980, il s'invente aussi un alter ego appelé Gainsbarre.

Ses débuts sur scène sont difficiles en raison de son physique. Toute sa vie, Serge Gainsbourg souffre d'un sentiment de rejet et de l'image que lui renvoie le miroir : celle d'un homme que l'on qualifie de laid. Au fil des années, il se crée une image de poète maudit et provocateur, mais pas pour autant en marge du système : « J'ai retourné ma veste quand je me suis aperçu qu'elle était doublée de vison » déclare-t-il à Denise Glaser à propos de sa conversion dans les années 1960 d'une musique variété / jazz de facture classique à la pop musique alors en plein essor4. Les textes de ses chansons jouent souvent sur le double sens, et illustrent son goût pour la provocation (Nazi Rock, Aux armes et cætera, Lemon Incest) et l'érotisme (Les Sucettes, Je t'aime… moi non plus, Love on the Beat), voire la scatologie5 (Vu de l'extérieur, La poupée qui fait, Des vents des pets des poums, Evguénie Sokolov), ce qui lui vaut nombre de polémiques. Serge Gainsbourg aime également jouer avec les références littéraires, comme Verlaine (Je suis venu te dire que je m'en vais), et recycler des thèmes de musique classique (Initials B.B., Lemon Incest). Cependant, il considère la chanson, et en particulier les paroles de chanson, comme un « art mineur3 », puisque ne nécessitant, contrairement à la peinture par exemple, aucune initiation pour être apprécié6. Il travaille cependant, parfois jusqu'à l'obsession, la forme poétique de ses textes, les parsemant de rimes sophistiquées, de jeux de mots, d'allitérations et autres figures de style peu communes dans la musique populaire.

Auteur prolifique de chansons pour d'autres artistes, en particulier des femmes, Gainsbourg traverse la vie de chanteuses et actrices renommées, dont Brigitte Bardot, avec qui il a une brève liaison, et Jane Birkin3, qui est sa compagne pendant plus de douze ans (restant sa principale muse même après leur séparation) et avec qui il a son troisième enfant, Charlotte Gainsbourg. Durant les années 1980 il fréquente Caroline von Paulus dite « Bambou »7, qui lui donne son quatrième et dernier enfant, Lucien Gainsbourg, dit « Lulu ».

Il influencera considérablement des artistes français comme le groupe Taxi Girl, Renaud ou encore Étienne Daho8, mais aussi des artistes non francophones tels que Beck Hansen, Mike Patton9, le groupe Portishead ou le compositeur David Holmes.

Si sa notoriété à l'extérieur du monde francophone se limite aux professionnels de la musique, il réussit à classer deux de ses albums dans les meilleures ventes de disques aux États-Unis : Bonnie and Clyde10 (avec Brigitte Bardot) se classe 12e au Billboard 200 au cours de l'année 1968, et Jane Birkin / Serge Gainsbourg11 se classe 196e au cours de l'année 1970. Sa chanson Je t'aime… moi non plus se classe 58e au Billboard Hot 10012, malgré des diffusions à la radio limitées en raison de la censure13, mais rencontre un plus grand succès encore au Royaume-Uni où elle se classe numéro 1 des ventes14. Avec celles de la chanteuse belge Sœur Sourire15 et les albums francophones de Céline Dion, ces performances sont inégalées pour des chansons en langue française aux États-Unis.

Serge Gainsbourg sur France Culture  (écoutez, c'est excellent) - cliquez ci-dessous

https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/serge-gainsbourg-je-connais-mes-limites-cest-pourquoi-je-vais?utm_medium=Social&utm_source=Twitter

Publicité
1 avril 2020

Serge Gainsbourg et Bambou

gainsbourg et bambou

26 février 2020

Serge Gainsbourg

gainsbourg22

7 février 2020

Flashback : Gainsbourg, Deneuve, une amitié orageuse

gainbsourg deneuve

Derrière la chanson « Dieu est un fumeur de havanes », une longue histoire, celle de l’amitié (orageuse) entre deux amateurs de volutes : Serge Gainsbourg et Catherine Deneuve. Par Christophe Conte.

Avant de croiser la route de Serge Gainsbourg, Catherine Deneuve avait beaucoup chanté au cinéma­ – beaucoup chanté en play-back. Dans les trois films « en-chantés » de Jacques Demy qui lui ont valu de passer de quasi inconnue à princesse du celluloïd, sa voix est doublée suc­ces­si­vement par Danielle Licari (Les Para­pluies de Cherbourg) et Anne Germain (Les Demoiselles de Rochefort, Peau d’âne), l’horlogerie de précision des orchestrations de Michel Legrand ne laissant guère de place aux approximations des actrices chantantes (si ce n’est Danielle Darrieux dans Les Demoiselles et Delphine Seyrig dans Peau d’âne). Le désir de chanter de Catherine Deneuve est pourtant bien déterminé et la moindre occasion de faire entendre son propre timbre de voix est saisie au vol. Dans Zig-Zig de László Szabó (1975), qu’elle a produit elle-même, elle joue une chanteuse cabaret dans un numéro­ de duettistes avec Bernadette Laffont et interprète deux chansons composées par ­Karl-Heinz Schäfer, par ailleurs orchestrateur de Christophe et de Bernard Lavilliers. Un an avant Je vous aime et l’offrande enfumée de Gainsbourg (Dieu est un fumeur de havane), elle interprète du Vladimir Cosma dans Courage fuyons d’Yves Robert, le temps d’un « Lady from Amsterdam » où elle slalome avec aisance de l’anglais au français et, en bonus, une halte en parlé-chanté qui ne pouvait que séduire son futur chaperon.

Idée fumeuse

L’envie de chanter, du moins de faire entendre à l’écran sa véritable voix, qu’elle estime être un composant essen­tiel de son intégrité d’actrice, est devenue condition sine qua non. Au point que Deneuve a renoncé à Une chambre en ville, le film entiè­rement chanté sur fond de lutte ouvrière à Nantes que Jacques Demy tente de monter durant des années, entraînant avec elle Gérard Depardieu subitement désireux lui aussi d’envoyer paître les doubleurs. Le film sortira finalement en 1982, avec Richard Berry et Dominique Sanda à la place du couple qui venait de briller dans Le Dernier Métro et Demy encais­sera en miroir au triomphe de Truffaut l’échec le plus cruel de sa carrière. Je vous aime de Claude Berri (1980) est un objet plus léger et insignifiant dans la cinéphilie française du début des eighties et il a pour principal inté­rêt de réunir sur pellicule et sur bande magnétique Catherine Deneuve et Serge Gainsbourg. Ce dernier y campe un auteur-compositeur, Simon, et la distance entre lui et le personnage est plus mince qu’une feuille de Gitane. Une rumeur tenace voudrait même que certaines scènes auraient été tournées rue de Verneuil, au propre domicile de l’homme à tête de chou – ce qu’a démenti formellement Catherine D dans l’entretien qu’elle a donné à Vanity Fair : « Non, rien n’a été tourné chez Gainsbourg. Il ne l’aurait pas autorisé : il était tellement maniaque ! »

Si Depardieu, qui joue un saxophoniste, a lui aussi le droit de chanter du Gainsbourg (« Je vous salue, Marie » et « La P’tite Agathe », accompagné par le groupe Bijou), c’est évidemment « Dieu est un fumeur de havanes » qui laissera les volutes les plus durables chez les gainsbourophiles. D’une remarque vexante d’Alice/Catherine dans le film (« Tu n’es qu’un fumeur de Gitanes »), Simon/Serge transforme la blessure d’orgueil en un duo langoureux, sorte de Je t’aime, moi non plus tabagique plus qu’érotique. Gainsbourg en a eu l’idée (fumeuse) en survolant les nuages en Concorde, imaginant le Tout-Puissant en amateur de barreaux de chaise. La formule est bien troussée et, à l’époque, tout ce que touche Gainsbourg se transforme en or plutôt qu’en fumée.

Après une décennie 1970 décevante commer­cia­lement, le chanteur a attaqué sa cinquantaine par un coup de poker gagnant en allant enregistrer en Jamaïque un album aux tonalités reggae. « Aux armes et cætera » (1979) et sa Marseillaise rasta le remettent en selle, notamment auprès des jeunes, lesquels idolâtrent ce drôle de type honni des parents lorsqu’il débarque à la télé, dont la droite et les parachutistes réclament de surcroît le scalp pour outrage à l’hymne national. Gainsbourg, qui n’a qu’une crainte – celle de devenir ringard – est aux anges. Dans les cours des lycées du pré-mitterrandisme, on le vénère au même titre que Renaud, même si Gainsbourg choisira fina­lement (et bruyamment) Giscard une fois dans l’isoloir. Son retour sur scène au théâtre Le Palace, seize ans après ses dernières prestations en public, est éga­lement un triomphe, qui va en appe­ler bien d’autres au cours de la décennie qui démarre. Cathe­rine Deneuve tombe bien, du moins en apparence, lorsque commence à germer l’idée d’un album dans la foulée du single nicotiné qui a flotté sur les ondes tout l’été 1980. En réalité, Catherine Deneuve tombe mal, car si Gainsbourg est en pleine bourre artistiquement, sa vie privée est un champ de ruine depuis que Jane Birkin s’est fait la malle de la rue de Verneuil, abandonnant Serge à ses cuites et à sa misanthropie de plus en plus torve. De ces décombres jaillit Gainsbarre, qui passe une tête une première fois dans la chanson « Ecce Homo » sur Mauvaises nouvelles des étoiles, en 1981, l’album de la gueule de bois sentimentale et du reggae devenu triste. La présence de Deneuve à son côté, voire à son bras lors de sorties nocturnes légendaires chez Castel ou à L’Élysée-Matignon, où des photos d’époque témoignent d’une complicité qui passe par un nombre extravagant de verres sur les tables, flatte l’ego entaillé de Gainsbourg. Sur une éventuelle rela­tion entre lui, bête de foire, et elle, belle de jour, il laisse planer un doute aussi lourd que ses blagues misogynes. Bonne copine, Catherine Deneuve laisse faire, elle confiera plus tard à la revue Schnock : « On s’est beaucoup amusés – moi, sans boire autant que lui –, il était drôle quand il sortait comme ça. Mais, vu de l’extérieur, une actrice qui sortait quatre, cinq fois avec un homme, forcément, ça prêtait à confusion. Surtout que lui n’a ni confirmé, ni démenti. Petite faiblesse de l’homme. »

gainsbourg deneuve 122

Missive missile

L’autre faiblesse, c’est celle de l’album qu’ils fini­ront par faire ensemble, intitulé Souviens-toi de m’oublier. Titre prémonitoire. Le 33-tours arrive chez les disquaires en avril 1981 et, sur le papier, il a tout pour provoquer des vapeurs d’extases chez les amateurs de cinéma comme chez ceux qui dés­es­pé­raient de voir Gainsbourg rejouer son éternelle partition de pygmalion avec une star des écrans. La pochette en noir et blanc, signée Helmut Newton, qui montre Deneuve en Vénus alanguie sur une fourrure, le regard défiant l’objectif, comporte une première incongruité : la signature en rouge de Gainsbourg, presque plus visible que le nom de la chanteuse, douteux arti­fice du marketing patriarcal d’une époque où ces choses-là passaient sans émouvoir personne. Gainsbourg est devenu­ une marque, comme Dior ou Saint Laurent, mais encore faut-il que la griffe demeure un fétiche haut de gamme, surtout lorsque c’est mademoiselle Deneuve qui la porte. Or cette fois Gainsbourg va bâcler la confection, rater les coutures, recycler des matières déjà portées par d’autres et, un comble, faire démonstration entre les plis d’une goujaterie insensée. Dès le premier morceau de l’album, « Digital Delay », il reprend en version cheap le thème d’Initials BB, jadis composé en grande cérémonie pour Brigitte Bardot, chef-d’œuvre d’un amoureux transi made in London. Plus loin, on trouve « Overseas Telegram », écrit d’après un télégramme qu’il avait envoyé à Jane Birkin en 1968 et qu’elle venait de lui retourner en guise d’adieu aux larmes. Juste derrière, le texte franglais de « What tu dis qu’est-ce tu say » est un autre message en clin d’œil à Jane B. Tout au long de cet album au titre déjà explicite, Deneuve est ainsi préposée aux PTT, tout juste bonne à tenir la chandelle des amours défuntes. Gainsbourg écrit pour la plus grande actrice française du moment et il l’utilise comme doublure lumière. À une seule reprise, il déballe le grand jeu, sur « Dépres­sion au-dessus du jardin », où il se sert encore de son interprète pour balancer un message sur l’état de loque qui est le sien une fois que l’idylle anglaise a capoté. Mais, au moins, la chanson, composée d’après l’Étude opus 10, no 9 en fa mineur, est sublime. Elle est d’ailleurs, avec « Overseas Telegram » récupéré par Birkin deux ans plus tard, la seule qui survivra à la postérité parmi les « Epsilon », « Monna Vanna et Miss Duncan », « Marine Band Tremolo » ou « Oh Soliman », qui ne sont qu’une suite d’aberrations orchestrées au mortier. Et la version en duo de « Ces petits riens », titre de 1964 ressorti pour boucher les trous d’inspiration, n’y pourra rien changer. L’album est enre­gis­tré à Londres avec quelques-uns des musiciens avec lesquels Gainsbourg travaille régulièrement depuis une Vu de l’extérieur (1973), dont le brillant réalisateur Alan Hawkshaw, mais à l’évidence tout le monde est fatigué. Deneuve elle-même n’est pas éclairée sous son meilleur jour. Sa voix est terne, souvent mal placée, et si Gainsbourg a pour habitude de mettre en scène des « déchanteuses », la comparaison est inévitable, et cruellement défavorable, avec la Catherine pimpante des sixties, doublée au millimètre par des sirènes du mi-si-la-sol.

Pour Deneuve, ce rendez-vous avec la chanson est donc un rendez-vous manqué, elle le reconnaîtra volon­tiers, et ne lui donnera jamais suite sur toute la longueur d’un album. Sa relation avec Gainsbourg connaîtra en revanche un épilogue fameux, lorsque des années plus tard Gainsbarre en roue libre répondra à Libé qui le questionnait sur l’actrice : « Deneuve ? Non, d’occase. » Le télégramme qu’il reçut en retour n’était pas « overseas », mais les quelques centaines de mètres séparant Saint-Germain-des-Prés de la rue de Verneuil furent ce jour-là pavées au napalm : « Vous ne serez jamais assez ivre à mes yeux pour justifier vos jeux de mots à Libération. stop. Il faut résister à certaines tentations. stop. Vous ne pourrez jamais noyer vos regrets et malgré vos triomphes je sais que vous êtes incon­so­lable pour des raisons qui ont cessé de m’intéresser. stop. J’avais de l’affection pour vous mais plus d’indulgence serait complaisant – Catherine. » Goujat jusqu’au bout, Gainsbourg demandera à Deneuve si elle avait écrit elle-même cette missive missile, la trouvant étonnamment bien tournée. Pas très « classieux ».

4 février 2020

En amour..... Réflexion de Serge Gainsbourg

amour gains

31 janvier 2020

Serge Gainsbourg - Jane Birkin

gainsbourg33

gainsbourg55

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>
Publicité