À voir la stratégie publicitaire d'Apple, la cible de son Apple Watch est claire : les riches et/ou célèbres. L'un des premiers (avec Katy Perry et Pharrell Williams, entre autres) à avoir reçu son exemplaire personnalisé est d'ailleurs Karl Lagerfeld.

Mais quand on fait un cadeau à l'empereur de la mode, ce n'est pas à moitié : sa montre, acquise une semaine avant la commercialisation officielle de l'objet, est en or 18 carats, du cadran au bracelet. Un bijou conçu spécialement pour lui. Les jaloux du monde des mortels devront se contenter d'un bracelet en cuir – et déverser tout de même 10.000 dollars minimum.

C'est le garde du corps et assistant de Karl, Sébastien Jondeau, qui a annoncé la nouvelle sur Instagram, en postant une photo du joujou de luxe assorti à une mitaine en cuir avec zips dorés.

L'effet bling-bling est immédiat, mais un détail étonne : le cadran resté complètement noir. L'Apple Watch sert à appeler, envoyer des sms, vérifier ses e-mails ou mesurer les battements de son cœur. Des fonctionnalités qui n'ont apparemment pas été activées sur la montre de Sir Lagerfeld.

Et alors ? Pour son concepteur comme pour son utilisateur, l'Apple Watch est moins un outil qu'un signe d'appartenance à un statut particulier.

« Si à 50 ans t'as pas d'Apple Watch... »

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Le K-Way a 50 ans cette année ! Après vingt ans d’absence, le coupe-vent imperméable des années 1960 est de retour en France, depuis à peine deux ans. Toujours avec sa banane, toujours coloré, toujours pratique, il est devenu un produit chic et mode.

Corps déformés, mutés, torturés, démembrés, le monde artistique de Monica Piloni est coincé dans les méandres des névroses féminines. A l’image de Louise Bourgeois, les formes biomorphiques explorant la thématique du désir s’expriment. Seins, sexes, bras et bouches s’emmêlent, se multiplient et se fondent. Lorsque ses sculptures ne représentent pas la femme, l’artiste s’attache à l’enfance avec des poupées sans visages.

Totalement déstabilisantes ses oeuvres sont hyper réalistes. L’utilisation de la résine, du plastique et de cheveux synthétiques donnent la sensation de sculptures quasi humaines, mais pourtant monstrueuses. Un univers cauchemardesque et morbide qui reprend avec talent les clichés de l’iconographie érotique.

(Née en 1978 à Curitiba au Brésil, l’artiste vit et travaille à São Paulo).

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