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Jours tranquilles à Paris
28 janvier 2014

Jeux Olympiques d'hiver

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28 janvier 2014

Vu sur internet - J'aime beaucoup

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28 janvier 2014

Kate Moss (c'est dit !)

kkkk

27 janvier 2014

Street Art

27 janvier 2014

Jeux Olympiques

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L'homosexualité n'est pas admise dans la région de Sotchi déclare le maire de la ville qui accueillera les Jeux olympiques d'hiver à partir du 7 février. Mais les gays y seront les bienvenus s'ils respectent la loi russe, a-t-il ajouté. Dans un entretien qui sera diffusé aujourd'hui par la BBC, Anatoly Pakhomov, premier magistrat de Sotchi, déclare "nous disons juste que c'est votre affaire, votre vie. Mais ce n'est pas admis ici dans le Caucase dans lequel nous vivons. Il n'y en a pas dans notre ville."

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26 janvier 2014

Aujourd'hui jour de colère !

26 janvier 2014

Retour à l'appartement après le marché... mon panier bien rempli

26 janvier 2014

Marché de Grenelle le dimanche matin...

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Photos prises ce matin au marché de Grenelle

26 janvier 2014

Claude François, photographe érotique

Plus de trente-cinq ans après sa mort, le chanteur sera la vedette du Festival européen de la photo de nu. Beaucoup de ses clichés ont été pris dans son moulin en Essonne.

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Dannemois, en 1974. Claude François a dirigé une quarantaine de séances photos pour le magazine de charme « Absolu », qu’il avait fondé. Les clichés, qu’il signait du pseudonyme de François Dumoulin, étaient pris au moulin ou dans son appartement parisien.

Claude François était un chanteur populaire, mais aussi un photographe érotique pour son magazine de charme sous le pseudo François Dumoulin. Des clichés souvent pris dans sa chambre à Dannemois, où il terminait parfois la nuit avec les modèles. Une facette méconnue que le grand public va bientôt pouvoir découvrir au Festival européen de la photo de nu qui se tiendra en mai à Arles (Bouches-du-Rhône).

C’est la surprise que viennent d’annoncer les organisateurs qui ont prévu d’exposer une quarantaine de clichés du chanteur.

Le 21 mai 1974, Claude François fonde le magazine « Absolu », publié par les éditions Du Moulin et ne laisse à personne d’autres la responsabilité de sélectionner les photos qui illustrent ce périodique de charme. Admiratif de l’œuvre de David Hamilton — qu’il a rencontré en 1972 et à qui il a pris le « truc » de mettre de la vaseline sur l’objectif pour donner un côté sucré et flou aux clichés — et passionné des jeux de lumière sur les peaux nacrées, Cloclo devient à son tour metteur en scène et photographe à l’occasion. Pour préserver un certain mystère, il travaille sous le pseudonyme de François Dumoulin qui sera vite éventé. En tout, il dirigera une quarantaine de séances photos, toujours accompagné par Gilbert Moreau, le photographe du magazine « Podium » que détenait Cloclo, qui se chargeait de la lumière et du cadrage. Essentiellement avec des femmes. Mais aussi quatre ou cinq hommes.

Ce sont ces clichés — que les visiteurs ne peuvent pas voir au moulin-musée de Dannemois (lire ci-dessous) — qui seront exposés en mai. « Claude François avait un souci de l’esthétique et s’était toujours intéressé à la lumière lorsqu’on le prenait en photo durant sa carrière de chanteur. C’est donc logiquement qu’il est passé derrière l’objectif, témoigne Fabien Lecœuvre, qui gère la communication autour de Cloclo et possède les photos de l’artiste. Comme un acteur qui passe derrière la caméra. Depuis 12 ans, il posait pour des photographes. Après, comme il aimait les femmes, ce n’est pas un hasard s’il s’est essayé au nu. Mais sans jamais verser dans le vulgaire. »

« Des modèles qui ne le connaissaient pas ou pas trop »

Le moulin de Dannemois est le théâtre de la plupart de ses séances (lire ci-dessous). « Parfois il allait aussi dans son appartement à Paris, ajoute Lecœuvre. Ou dans l’hôtel de la porte de Sèvres (XVe), qui avait un ascenseur bulle en extérieur. Il y a eu aussi quelques photos prises dans la maison en Normandie de son ami Gilbert Moreau. » C’est d’ailleurs avec son ami photographe que Claude François met en scène ses ambiances particulières, dans sa chambre, au bord de la piscine et sur son lit. « La plupart des mannequins qu’il recrutait par agences étaient étrangères, Suédoises, Danoises, Anglaises… Cela lui permettait de tomber sur des modèles qui ne le connaissaient pas ou pas trop. Donc de faciliter son travail. »

Les séances duraient en moyenne une après-midi entière. Rien que pour régler la lumière, Claude François prenait parfois jusqu’à deux heures. « Les reportages s’étalaient de 15 heures à 22 heures, reprend Fabien Lecœuvre, qui a vécu cette période. Il ne couchait pas chaque fois avec les filles. Mais cela est arrivé. Certaines me l’ont confirmé. Mais c’était après le travail. Le shooting excitait les deux parties et ça se finissait au lit. »

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« Cloclo a reçu des pressions »

Mais très vite ces photos sensuelles nuisent à l’image du chanteur populaire à midinettes. « Le ministère de l’Intérieur l’a d’abord obligé à vendre le magazine sous sachet, pour que ses fans ne le feuillettent pas dans les librairies, assure Fabien Lecœuvre. Claude François a été convoqué au commissariat pour ça. » Les parents de fans se plaignent. La polémique enfle. Le président de la République Valéry Giscard d’Estaing lui-même s’en mêle. « Sa femme Anne-Aymone était fan de Cloclo, affirme Fabien Lecœuvre. VGE a donc demandé à son gouvernement de le laisser tranquille. » En remerciement de ce coup de main, Claude François est venu chanter à l’arbre de Noël de l’Elysée le 17 décembre 1975.

« Mais les ennuis ont continué, Cloclo a reçu des pressions. Les paroliers ne voulaient plus collaborer, il a senti que cela pouvait mettre en danger sa carrière de chanteur, alors il a immédiatement tout stoppé », indique Julien Lescure, le gérant du moulin-musée de Dannemois, qui dispose de notes de services et de courriers de la star. Claude François doit se résoudre à céder totalement son journal érotique le 31 mars 1976. Mais les clichés érotiques se retrouvent aujourd’hui à nouveau sous les projecteurs. Plus de trente-cinq ans après sa mort.

Fabien Lecœuvre donnera une conférence sur ce côté méconnu de Claude François le vendredi 9 mai à 18h30 à Arles, à l’occasion de l’ouverture du Festival européen de la photo de nu.

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« Cette photo a été prise en mars 1974, raconte Fabien Lecœuvre, propriétaire des droits et qui la dévoile pour la première fois. Dans le miroir, on aperçoit une applique. C’est en changeant une de ses ampoules, en 1978, que Claude François s’est électrocuté et a trouvé la mort. Personne n’a jamais vu cette applique, c’est très émouvant. »

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L’appartement parisien n’était pas le seul lieu pour les prises de vue. Les visiteurs du moulin de Dannemois reconnaîtront la chambre de Cloclo : toutes les photos avec des murs aux pierres apparentes ont été prises dans sa chambre. On peut même reconnaître le fauteuil, exposé dans le moulin musée.

« Claude François aimait aussi organiser des séances dans la propriété de son photographe et assistant Gilbert Moreau, rappelle Fabien Lecœuvre. Il s’agissait d’un ancien relais de poste du XVIIe et à l’intérieur. Quand ils y allaient, ils s’enfermaient pour trois jours. » Ils y ont réalisé des clichés avec notamment un canapé assez rococo. « Cloclo avait racheté tout le mobilier du célèbre bordel parisien One Two Two quand il a fermé », s’amuse Fabien Lecœuvre.

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Le moulin n’expose pas cette facette de Cloclo

Au moulin, on préfère éviter de montrer ces clichés. La famille Lescure, propriétaire du moulin de Dannemois aujourd’hui transformé en musée, a préféré éviter cette période de la vie de Claude François. « On a des photos, on en parle si on nous demande, mais il y a souvent des enfants lors des visites, c’est pour ça qu’on ne s’attarde pas trop sur le sujet », commente Julien Lescure. Malgré tout, dans la boutique du moulin, des livres sont vendus avec des reproductions des clichés érotiques pour les fans qui veulent s’informer davantage sur cette facette du chanteur populaire. Après la visite de la partie américaine de la maison, les guides parlent du magazine de charme « Absolu », mais insistent surtout sur l’autre succès de Cloclo dans la presse : le magazine « Podium ». « Il y a aussi des étrangers et les gens ne comprendraient pas forcément tout et feraient des amalgames si on leur parlait trop de cette parenthèse, estime Julien Lescure. Le chanteur pour ado qui fait poser des jeunes filles nues, ce n’est jamais très bien perçu quand on visite en famille, même s’il faut remettre dans le contexte de l’époque sex and rock’n’roll. »

Le moulin de Dannemois rouvrira au public le 1er février.

Source : site Le Parisien

Voir mes précédents billets sur Claude François et sa propriété du Moulin de Dannemois : 27 mai 2013, 24 mai 2013, 9 mai 2013, 21 mars 2013, 18 mars 2013, 17 mars 2013, 15 février 2012, 7 février 2012, 19 décembre 2011, 27 octobre 2011.

 

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 Photo : Claude François (alias Claude Dumoulin)

26 janvier 2014

Pauline Moulettes (mannequin)

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