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12 janvier 2017

Le premier Tintin renaît en couleurs

tintin

« Tintin aux pays des Soviets » a inauguré en 1929 la série des 24 aventures du petit reporteur. C’était le seul album, sur les huit sortis en noir et blanc, à n’avoir jamais été colorisé.

Par   Christophe Levent

La star, c’est toujours lui ! L’exposition « Hergé » au Grand Palais a déjà attiré plus de 300 000 visiteurs et n’est pas encore achevée. Et revoilà Tintin sur le devant de la scène. En librairie cette fois. Pas pour un « vrai » nouvel album — les ayants droit y sont opposés, selon la volonté du créateur — mais pour une sorte de renaissance : la version colorisée de son « album de naissance », « Tintin aux pays des Soviets », disponible à partir de demain. Des aventures parues initialement le 10 janvier 1929 dans « le Petit Vingtième », supplément jeunesse du journal belge « le Vingtième Siècle ». Il y a donc 88 ans… Ce jour-là, Georges Remi dit Hergé (1907-1983) enfantait sans le savoir le plus grand héros du 9  e art. Retour sur l’histoire de ces premiers pas.

Une commande anticommuniste

En 1925, Hergé est embauché au « Vingtième Siècle » comme employé administratif. Mais il dessine déjà pour une revue de scouts, notamment le personnage de Totor, sorte de grand frère de Tintin. En 1928, le très catholique patron extrémiste du journal, l’abbé Wallez, lui confie les dessins du supplément jeunesse. C’est lui qui imposera une diatribe anticommuniste pour la première aventure de Tintin. « Hergé était de droite à l’époque mais pas vraiment anticommuniste. Mais il était sous la coupe de l’abbé Wallez auquel il vouait une profonde admiration », avance Philippe Godin, spécialiste de Tintin et récemment auteur de « Tintin et les Soviets, naissance d’une œuvre ». Hergé, qui ne connaissait pas l’Union soviétique, s’est inspiré d’un seul livre : « Moscou sans voiles » de Joseph Douillet, ancien consul de Belgique en Russie.

L’invention de la bande dessinée

Hergé a qualifié lui-même l’album « d’erreur de jeunesse ». Mais pour Philippe Godin, « les Soviets » mérite mieux. « Hergé n’était pas très content de son dessin ni surtout du scénario. Mais il y a là, en germe, toute son œuvre. Les gens qui critiquent l’album ne l’ont souvent jamais lu. Il invente au fur et à mesure un langage graphique, celui de la bande dessinée.

Notamment pour donner du mouvement aux personnages… « Les Soviets » est l’un des premiers albums de BD avec uniquement des phylactères, les bulles pour les dialogues. D’ailleurs, quand il sort en France dans « Cœur vaillant », des textes sont rajoutés sous les images… Le personnage lui-même évolue au fil des pages : au début du livre, il n’a pas de houppette. Elle arrive lors d’une poursuite à grande vitesse avec une voiture. Elle ne retombera jamais. Les Soviets, c’est vraiment un laboratoire pour Hergé. »

Un formidable coup marketing

Suivies par les fidèles dans « le Petit Vingtième », les aventures de Tintin sont éditées en album en 1930. L’album, tiré à 10 000 exemplaires plus 500 albums dédicacés par Tintin et Milou, est un vrai succès. Pour le promouvoir, le journal a organisé le « vrai » retour d’URSS du petit reporter, joué par un figurant, à Bruxelles. Avertis par la presse, des centaines de lecteurs l’attendent à la gare, puis l’accompagnent en cortège jusqu’au journal où il prononce un discours au balcon ! Vite épuisé, ce premier album ne sera pas réédité avant… 1973. « Hergé ne souhaitait pas qu’il soit réimprimé en l’état. Certains pensent qu’il ne voulait pas qu’il ressorte car il a pris le temps de coloriser les sept autres sortis en noir et blanc et pas celui-là. Moi, je pense qu’il comptait le faire. »

C’est aujourd’hui chose faite, et bien faite. Malgré tous ces défauts, ce « Tintin aux pays des Soviets » en couleurs se déguste comme une petite madeleine.

« Tintin aux pays des Soviets », de Hergé. Ed. Moulinsart et Casterman. 14,95 €.

12 janvier 2017

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