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Jours tranquilles à Paris
24 novembre 2016

Paris en automne

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24 novembre 2016

Agnes B

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24 novembre 2016

Jeff Koons fait une fleur à Paris

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 L'artiste américain a annoncé qu'il donnera à la France sa sculpture " Bouquet of Tulips ", un geste de solidarité après les attentats

Lundi 21  novembre, à la résidence de l'ambassadrice américaine à Paris, Jane D.  Hartley, Jeff Koons a annoncé son intention de faire don à la France d'une importante sculpture intitulée Bouquet of Tulips. Assemblage de bronze et d'aluminium poli de près de 12 mètres de haut, et pesant environ 33 tonnes avec sa base, elle figure une main hyperréaliste tenant un bouquet de tulipes qui le sont beaucoup moins, et devrait être implantée d'ici à l'été 2017 sur l'espace séparant le Musée d'art moderne de la Ville de Paris et le Palais de Tokyo, dans le 16e arrondissement.

Lors de la conférence de presse, Anne Hidalgo, la maire de Paris, s'en est félicitée. Les directeurs des deux institutions concernées, Fabrice Hergott et Jean de Loisy, n'avaient pas l'air mécontents non plus, et, à défaut d'en être à l'initiative, heureux en tout cas d'être là. L'architecte des bâtiments de France, ou des monuments historiques, dont on aurait pu penser qu'on solliciterait l'avis à défaut de le suivre, brillait par son absence, ou est resté fort discret.

Le collectionneur François Pinault, lui, était au premier rang, comme les anciens marchands parisiens de Koons, Emmanuelle et Jérôme de Noirmont, qui, après avoir fermé leur galerie, ont créé une structure dédiée à la production d'œuvres et ont pris en charge la collecte des fonds. Une somme venue, disent-ils, de mécènes, destinée à financer les coûts de fabrication et l'installation de la sculpture, pour un montant " non communiqué ", mais estimé, selon l'Agence France-Presse (AFP), à 3  millions d'euros…

En fait, c'est Jane D. Hartley qui est à l'origine du projet. Après les attaques terroristes menées à Paris en  2015, elle a sollicité Jeff Koons. " J'avais le souvenir du 11-Septembre à New York, de l'élan de solidarité qui avait suivi ici, et je voulais que l'Amérique puisse en retour faire un geste envers le peuple de France. J'en ai discuté avec plusieurs personnes, et l'avis général était que le seul à pouvoir représenter cela, c'était Jeff Koons. "

" Un acte d'amour "

Koons confirme : " J'ai reçu un coup de téléphone. On m'a dit que l'ambassadrice voulait me parler. Bien sûr, je me suis demandé en quoi mon art pouvait être pertinent dans ce contexte, et ce que nous pouvions faire. Dès que j'ai raccroché, dans les heures qui ont suivi, j'ai eu cette idée d'une main offrant des fleurs. C'est le principe : l'image d'une offrande, pour montrer notre solidarité, notre amitié avec le peuple de France, mais aussi pour témoigner de notre deuil, du partage de la perte de ces victimes, et de notre soutien à leurs familles. "

Nous étions dans l'atelier new-yorkais de Koons quelques semaines après le 11  septembre  2001. Il a été un des premiers artistes à créer des œuvres spécialement pour commémorer ce triste événement. Elles étaient, comme le bouquet de tulipes, incroyablement optimistes. " Au lieu d'un acte de violence, dit-il, je veux au contraire proposer un acte d'amour. Je crois que l'art doit maintenir cette foi, cette croyance en l'humanité. "

Jane D. Hartley se souvient avoir vu, après les attentats du 13  novembre 2015, la même " résilience " à Paris qu'elle avait constatée autrefois à New York. Et n'hésite pas à comparer la main tendant des tulipes de Koons à la statue de la Liberté " que vous, Français, vous nous avez offerte autrefois ".

Elle est allée voir Anne Hidalgo : " Je lui ai expliqué l'idée, mais aussi à quel point les Américains de partout, du fermier du Kansas au citadin de San Francisco, et les jeunes notamment, avaient été choqués, mais aussi solidaires, des attaques du 13 novembre. Que c'était une manière de vous montrer notre fraternité, que l'Amérique entière était derrière vous, et que ce n'était pas seulement, même si John Kerry est venu ici en témoigner, une relation de gouvernement à gouvernement. "

De son côté, Koons s'avoue -heureux de pouvoir rendre un peu de ce que la France lui a donné. Son exposition au château de Versailles, sa rétrospective au Centre Pompidou, et même sans remonter à sa présence en majesté à l'exposition " La Beauté " à Avignon en  2000, il ne les a pas oubliées.

" La France représente une visibilité étonnante pour un artiste. Etre montré ici, c'est profond, plein de sens. Quand j'étais gosse, ma tante m'a emmené à Philadelphie. Nous sommes allés à  la mairie, et il y avait une très grande statue de William Penn. On pouvait y sentir la présence d'une œuvre d'art, mais aussi les liens qu'elle tisse avec l'histoire. Cela m'a tellement ému que je me suis pris à rêver qu'un jour je pourrais faire ça. J'espère réellement que mon bouquet de tulipes peut être de cet ordre. Témoigner de ces valeurs que nous partageons, de ce respect de la liberté. Et inspirer les jeunes, leur faire comprendre que leur futur est dans leurs mains, dans un acte d'amour. " Article de Harry Bellet

Voir mes précédents billets sur Jeff Koons

23 novembre 2016

Sous la canopée c'est déjà Noël - Les Halles

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22 novembre 2016

Vu sur internet - j'aime bien

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22 novembre 2016

Armano Scacci

21 novembre 2016

Vitrines de Noël du Bon Marché - vu hier soir

21 novembre 2016

Zahia

Après être passée par la #chirurgie #esthetique, #Zahia est devenue méconnaissable ! #Instagram #AvantApres

Une photo publiée par Potins.net (@potinsnet) le 20 Nov. 2016 à 2h38 PST

21 novembre 2016

Feuilles mortes. Un vrai fléau pour la SNCF

Elles semblent inoffensives, si petites, avec leurs belles couleurs mordorées, mais les feuilles mortes donnent, chaque automne, des sueurs froides aux cheminots, font subir aux voyageurs retards et annulations, et coûtent cher à la SNCF.

En cet automne venteux, le réseau social Twitter regorge de moqueries de passagers du réseau... ferroviaire : « Mon train qui a 15 min de retard à cause de la présence de feuilles mortes sur les rails... Paye ton excuse la SNCF ! », « Ah enfin le retour de l'excuse des feuilles mortes de la SNCF », « Flash SNCF : trafic paralysé sur Paris-Granville ce wd// annulés & retardés à cause d'une violente chute... de feuilles mortes en automne ». Le président (UDI) de la région Normandie, Hervé Morin, a même demandé à la SNCF « des conditions de transports décentes » pour les usagers du Paris-Granville, ligne très touchée par le phénomène.

1.173 heures de retard cumulé

Face à ces critiques, l'opérateur ferroviaire martèle son message pédagogique, expliquant que « la présence de nombreuses feuilles mortes sur les voies diminue l'adhérence des roues sur les rails ». « C'est le même phénomène que pour une voiture sur une chaussée humide », commente André Fauve-Piot, directeur technique maintenance et travaux à SNCF Réseau.

Pour les trains, pas d'aquaplaning, mais le « patinage » en phase d'accélération, et l'« enrayage » en phase de freinage : les roues glissent sur le rail, allongeant les temps d'accélération et de freinage. Et la roue est anormalement usée, ce qu'on appelle la « roue carrée » en jargon cheminot. Tout cela oblige parfois le conducteur à « devoir s'arrêter ou limiter sa vitesse », ajoute André Fauve-Piot.

Résultat, les trains mettent plus de temps à effectuer le même parcours, cumulent des retards, et doivent parfois être supprimés. Ils sont aussi moins disponibles car leurs passages en atelier sont plus fréquents. L'automne passé, les trains ont cumulé 1.173 heures de retard.

L'enjeu de la sécurité

Au-delà des retards, il y a également un enjeu de sécurité, et la SNCF veut surtout éviter que ne se produisent des phénomènes de « deshuntage », une brève perte de contact entre le rail et le train, qui peut, par exemple, empêcher les feux de signalisation de fonctionner. Aucun « deshuntage critique », pouvant engager la sécurité, n'a été observé en 2016, fait savoir la compagnie ferroviaire.

16 wagons laveurs

Pour les cheminots, impossible de passer le balai sur les rails entre deux passages de train, la solution est un peu plus complexe. D'abord, on élague et on débroussaille le long des voies, avant l'automne, pour empêcher les feuilles de tomber sur les rails.

Les wagons de travaux sont réquisitionnés et deviennent « wagons brosseurs » pour nettoyer les voies.

Mais la SNCF a aussi ses 16 wagons laveurs flambant neufs, qui débarrassent les voies ferrées de cette pellicule : « Ils soufflent de l'eau à haute pression, ce qui revient à faire une sorte de décapage du rail, et aspirent en même temps » les résidus de feuilles, explique André Fauve-Piot. Ces gros wagons circulent toute l'année, mais particulièrement à l'automne, jusqu'à trois fois par semaine sur certaines lignes. Chacun d'entre eux nettoie environ 480 kilomètres de rail par jour. Le parc a été entièrement renouvelé en 2015 et 2016, pour huitmillions d'euros.

Quant aux trains les plus récents, ils sont équipés de systèmes qui limitent le blocage des roues, comme les « systèmes d'ABS sur les voitures. (...) Ça contribue directement à maîtriser le phénomène ». Les trains de moins de 30 ans en Ile-de-France en ont également été équipés, 40 millions d'euros ont été investis.

21 novembre 2016

Emily Ratajkowski

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