Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
16 novembre 2015

AI WEIWEI

ai

ai1

ai5

ai6

ai7

ai8

Publicité
16 novembre 2015

HAB Galerie à Nantes - Les toilettes de la HAB Galerie...

DSCN0785

DSCN0786

Les toilettes de la HAB Galerie qui ont servies de modèles à une exposition. Voir mon billet du 10 août 2015.

"Trois endroits pour reconnaître un adulte indépendant

C'est sans doute dons cet ensemble d'œuvres que l'art de la contradiction de Taturo Atzu atteint son paroxysme. Des toilettes, lieu de l'intime où l'on s'extrait du regard des autres, se retrouvent éparpillées dons l'espace d'exposition. Ce ne sont pos des pièces rapportées puisqu'elles ont bel et bien été enlevées des toilettes publiques de la HAB Galerie pour trouver une nouvelle place, obligeant ainsi les tuyaux d'évacuation à sillonner l'espace ! L'une est installée au sommet d'un échafaudage, installation démesurée pour ce genre d'usage, simplement pour foire profiter de la lumière naturelle. L'autre se retrouve dons l'atelier technique, espace habituellement interdit d'accès. Enfin, un urinoir se retrouve accroché à un pilier, au beau milieu de l'exposition. A travers ce dernier objet, comme d'ailleurs dans l'humour dont fait preuve Taturo Atzu pour cet ensemble d'œuvres et dans le titre qu'il lui donne, on peut bien sûr y voir un hommage à Marcel Duchamp qui en 1917 avait défrayé la chronique (et changé plus tard le cours de l'histoire de l'art) en exposant un urinoir."

15 novembre 2015

Be free live....

12093611_1661802367401957_1900255775_n

15 novembre 2015

Pray for Paris...

12249728_982002171846103_1273605101455246870_n

15 novembre 2015

Attentats de Paris : trois kamikazes français ont été identifiés à ce stade de l'enquête

temoin

Après Omar Ismaïl Mostefaï, terroriste français déjà identifié après les attentats de Paris, deux autres kamikazes français ont été identifiés, annonce dimanche 15 novembre le procureur de la République de Paris.

La police française lance un appel à témoins. Elle recherche Abdeslam Salah, né le 15 septembre 1989, à Bruxelles, il est susceptible d'être impliqué dans les attentats de Paris. "Faisant l'objet d'un mandat de recherche", l'invidu est "dangereux", prévient la police judiciaire : "Surtout n'intervenez pas nous même", lance-t-elle sur Twitter. Le suspect mesure 1m75 et a les yeux marrons.

Publicité
15 novembre 2015

Vive Paris !

15 novembre 2015

François Bayrou

"Je préfère défendre nos raisons de vivre plutôt que d’excuser les raisons de ceux qui veulent nous abattre.

J’ai ressenti vendredi dans le drame, le chagrin, le bouleversement qui nous touchaient, une certaine fierté, de voir ce que nous appelons l’Etat, c’est-à-dire notre organisation collective d’une société, d’un pays, d’une citoyenneté qui est aussi capable d’une très grande efficacité. J’admire ce que la BRI et le RAID ont fait à l’intérieur du Bataclan et qui, si l’on y songe, aurait pu se solder par un massacre bien pire encore. Il y avait une efficacité, un ordre dans le chaos et une dignité. Rien qui n’apparaisse comme troublé. Au contraire, nous avions sous nos yeux la détermination d’une organisation démocratique et républicaine.

Ce que je vais dire maintenant est minoritaire mais je voudrais le défendre cependant. Je sais très bien que ce n’est pas l’air du temps. J’ai eu d’ailleurs sur ce sujet, il y a quelques heures, un débat avec une essayiste tout à fait brillante. La mode est de dire « qu’avons-nous raté ? » et de battre notre coulpe et d’afficher que nous aurions dans ces dérives une responsabilité.

Bien sûr il y a toujours une responsabilité : je suis persuadé que si tout allait bien, s’il n’y avait pas de chômage, s’il n’y avait pas de raté, si les familles étaient stables et sécurisantes pour tous les enfants, les choses pourraient évidemment être différentes, plus heureuses et plus sereines. Mais on ne peut pas considérer que parce qu’il y a des difficultés que nous traversons - elles sont économiques, sociales, familiales, spirituelles - nous soyons responsables, collectivement, notre pays, de ces dérives.

L’intégrisme, le fondamentalisme, le terrorisme, ce sont des dérives. Il faut les combattre et ne pas les excuser. Dans le discours qui consiste à dire « nous sommes responsables », vous voyez bien qu’il y a une excuse ! Moi je ne partage aucune excuse sur ce genre de choses ! Je sais bien que l’on peut dire beaucoup de choses, y compris des compromissions diverses et variées et des laxismes divers et variés.

Pour autant, concernant l’ennemi, le poison, moi je refuse de penser qu’un pays qui a organisé une éducation nationale, une société comme celle dont nous parlions, soit responsable. Et cela affaiblit la situation de faire croire, et notamment de faire croire auprès de ces jeunes-là, que la responsabilité est ailleurs, dans la société, qu’elle est au fond chez tous ceux qui sont éducateurs, parents…

Non ! Nous ne sommes pas responsables ! Nous sommes les défenseurs de tout ce qu’ils veulent abattre ! Nous sommes participants de cette guerre là, et pas responsables des dérives. C’est une trop grande facilité que d’offrir des excuses. Moi je n’en offre pas et n’ai pas l’intention d’en offrir. Je sais que la mode est à se flageller, à battre sa coulpe, à expliquer que tout cela d’une certaine manière n’est pas la faute des criminels, c’est la faute des victimes. Moi je considère que les victimes doivent être solides elles aussi et ne pas accepter de porter cette responsabilité là.

Ce n’est pas l’air du temps, mais je préfère défendre nos raisons de vivre plutôt que d’excuser les raisons de ceux qui veulent nous abattre."

FB
Conseil municipal extraordinaire de Pau - 14 novembre 2015

15 novembre 2015

Attentats - Terrorisme

IMG_5374

15 novembre 2015

Le Belem à Nantes

15 novembre 2015

Le déroulé exact des attentats du 13 novembre

Le procureur de la République de Paris, François Molins, a tenu une conférence de presse dans laquelle il a livré le déroulé exact des attentats de vendredi et donné des premières précisions quant au profil des terroristes.

Le procureur de la République de Paris, François Molins, a tenu ce samedi à 19 heures une conférence de presse dans laquelle il a livré le déroulé exact des attentats de vendredi soir et donné des premières précisions quant au profil des terroristes.

Le procureur a annoncé que le bilan actuel est de 129 morts, 352 blessés dont au moins 99 en état d’urgence absolue, tout en précisant que c’est un premier état des lieux «provisoire et évolutif compte tenu du nombre de blessés». Ce sont bien sept terroristes qui ont fait usage de «fusils d’assaut de type kalachnikov de calibre 7-62mm» et d’un «dispositif explosif identique visant à faire un maximum de victimes en se donnant mort».

Le déroulé exact

21h20. Lors du match France-Allemagne au Stade de France, «une première explosion a retenti rue Jules-Rimet à Saint-Denis, porte D». Deux corps ont été retrouvés. Le premier est celui du kamikaze portant un gilet explosif composé de «TATP, de piles, de boulons, et de boutons poussoirs». La seconde victime est un passant qui a été soufflé par l’explosion.

21h25. Au bar le Carillon et devant le restaurant le Petit Cambodge à l’angle de la rue Alibert et de la rue Bichat, des assaillants ont fait irruption armés de «fusils d’assaut de type kalachnikov». Ils étaient à bord d’un «véhicule noir pouvant être de marque Seat et de type Leon». Sur place, a été découvert une «centaine douilles de calibre 7-62». Le bilan est de 15 décès et de 10 victimes en «urgence absolue».

21h30. Près du Stade de France, toujours rue Jules-Rimet, porte H, un kamikaze porteur d’un dispositif «identique à celui du premier kamikaze» a fait exploser son gilet, causant sa propre mort.

21h32. A l’angle de la rue de la Fontaine au Roi et de la rue du Faubourg-du-Temple, au bar la Bonne bière, des assaillants à bord d’un véhicule «de couleur noire et de marque Seat» tuent 5 personnes et en blessent 8 autres. Elles sont toujours dans une «urgence absolue». Là encore, une centaine de douilles de calibre 7-62mm est retrouvé.

21h36. Au 92, rue Charonne, au restaurant la belle équipe, des «individus à bord là encore d’une Seat de couleur noire» tirent plusieurs rafales causant la mort de 19 personnes. De nouveau, une centaine de douilles de calibre 7-62 est retrouvée.

21h40. Au bar le Comptoir Voltaire, au 23 boulevard Voltaire, un kamikaze actionne un «dispositif explosif identique» aux deux premiers kamikazes du Stade de France. Une personne est grièvement blessée, et d’autres «plus légèrement».

21h40. Trois individus équipés d’armes de guerre, arrivent à la salle de concert le Bataclan à bord d’une Polo noire. «Ils entrent dans la salle et tirent en rafale en plein concert» avant de «prendre en otage les occupants dans la fosse». Selon le procureur de la République, «ils ont évoqué la Syrie et l’Irak». La BRI et le Raid donnent l’assaut à 00h20, au cours duquel trois terroristes se sont donné la mort en actionnant leur gilet d’explosifs, tandis qu’un autre a été tué par les forces de l’ordre bien qu’ayant aussi activé son gilet. Le bilan fait état de «89 morts et de très nombreux blessés». François Molins a tenu à préciser : «Je ne peux être plus précis sur le déroulé des crimes terroristes compte tenu nombre de victimes et de la configuration des lieux.»

21h53. Une troisième explosion a lieu, rue de la Cokerie, près du stade de France. Le corps d’un kamikaze est retrouvé.

Les premières identifications

Selon le procureur de la République, il est très vraisemblable que «trois équipes coordonnées [soient] à l’origine» des attaques. Selon les premiers éléments de l’enquête, «le terroriste auteur de la prise d’otage du Bataclan a été formellement identifié». Il est né le 21 novembre 1985 à Courcouronnes dans l’Essone et est connu «pour des délis de droit commun» (8 condamnations entre 2004 et 2010). L’individu n’a «jamais été incarcéré», mais faisait l’objet d’une fiche S depuis 2010 pour radicalisation, «sans jamais être impliqué». Un passeport d’un individu né en 1990 en Syrie a également été trouvé. Selon le procureur, «il n’est pas connu des services de renseignement français».

Trois interpellations

L’un des deux véhicules, la Polo de couleur noire est immatriculée en Belgique et a été louée par un «individu de nationalité française résidant en Belgique qui a fait l’objet d’un contrôle à la frontière belge samedi matin». A bord du véhicule se trouvaient également deux autres personnes «résidant dans la région de Bruxelles».

Le parquet fédéral belge a ouvert une enquête spécifique, et les autorités judiciaires belges ont procédé à l’interpellation de trois individus. François Molins a toutefois précisé : «Je ne souhaite pas m’exprimer d’avantage pour préserver les opérations de perquisition qui sont en cours en Belgique». Et qu’il s’agit d’individus «qui ne sont pas connus des services de renseignement français».

Les attaques ont bien été revendiquées par le groupe Etat islamique via des «vidéos, communiqués écrits, et montages sonores».

826603-carte-attentats-mise-a-jour-avec-decla-du-proc

Publicité
Publicité