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Jours tranquilles à Paris
24 avril 2017

Premier tour de l'Election Présidentielle : MORBIHAN

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24 avril 2017

Presse

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24 avril 2017

Une fusée nommée Macron

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De secrétaire général adjoint à l’Elysée à candidat à la présidence, le novice en politique est passé de l’ombre à la lumière en un temps record.

Le bal du débutant

Le jardin d’hiver grouille d’invités prestigieux. En ce mois de juillet 2014, au palais de l’Elysée, un pot est organisé pour le départ d’Emmanuel Macron. Le secrétaire général adjoint a décidé de reprendre sa liberté pour enseigner et se mettre à son compte. Le président François Hollande plaisante : « Je me suis souvent présenté à l’étranger comme l’homme qui travaille avec Emmanuel Macron. » Un trait d’humour qui en dit long. Au cours de ces deux années, le conseiller a pris la lumière. Il attire autant qu’il intrigue.

Son destin a basculé en 2008, lors de sa rencontre avec Jacques Attali, dans le cadre d’une Commission pour relancer la croissance économique, dont le jeune Macron est le rapporteur. Le conseiller d’Etat le présente à François Hollande, en 2010. Le député de la Corrèze est conquis.

Deux ans plus tard, les vieux camarades de route du président voient débarquer le novice dans la campagne avec une pointe d’inquiétude. Il n’est pas du sérail, n’a jamais été élu. Pis, il est banquier d’affaires ! « Ce mec vient de nulle part », s’étrangle encore un hollandais canal historique. « Leur » François s’est entiché de lui… Et lui confie, sitôt élu, un poste prestigieux : secrétaire général adjoint de l’Elysée.

Macron n’a pourtant d’autre expérience politique que celle d’avoir travaillé sur le programme économique du futur président… Son passage à l’Elysée vaut formation accélérée. Depuis son petit bureau du Château, le jeune conseiller étend son réseau. Chargé des questions macroéconomiques et de la zone euro, il est le sherpa du président pour les rencontres internationales. Il y noue des contacts précieux.

L’accès à la notoriété

L’histoire sait se montrer ironique. Devenu Premier ministre, en mars 2014, Manuel Valls plaide pour l’entrée de Macron dans son gouvernement, au Budget. Nommer un ancien collaborateur de l’Elysée qui n’a jamais reçu l’onction du suffrage universel ? Le président s’y refuse. Il cède pourtant, au mois d’août suivant : Macron est propulsé à Bercy. Dans le costume de ministre de l’Economie, il aimante micros et caméras. Son sourire s’étale à la une des magazines, dans les couloirs du ministère. « Hors caméras, on a vu quelqu’un qui était à l’aise avec tout le monde. Il a laissé un souvenir ébloui. Les huissiers, le personnel, ils n’avaient jamais vu ça », confie un permanent de Bercy.

Son succès médiatique, son aura agacent. La collaboratrice d’un ministre en a gardé un souvenir épouvantable. « Macron ? Insupportable ! Il se greffait à nos déplacements pour rencontrer des élus. Il nous piquait les journalistes. Il a bouffé sur tous les territoires. On s’en souviendra ! » Le pétulant ministre continue de tisser sa toile, avec les parlementaires cette fois. Lorsqu’il porte sa loi à l’Assemblée, il fait la connaissance du noyau dur de socialistes qui l’entoure aujourd’hui. Tous conservent un souvenir cuisant des « blocages politiciens » qui conduiront Manuel Valls à dégainer le 49.3 pour faire passer le texte. L’enterrement de son projet de loi Noé sur les nouvelles opportunités économiques achève de convaincre Macron de larguer les amarres.

Le pari fou d’en Marche !

Emmanuel Macron a préparé son coup dans le plus grand secret. « Dans le dernier semestre de 2015, on s’est dit qu’on voulait lancer quelque chose. Cela débouche au printemps, confie un député. Je ne voyais pas comment ça ne pouvait pas atterrir sur une candidature. » Le 6 avril 2016, à Amiens, sa ville natale, le ministre de l’Economie lance son mouvement, En Marche ! (voir page 5). Une petite boutique pour filer tout droit vers l’Elysée ou se mettre au service de la réélection de François Hollande ? Le doute ne planera pas très longtemps…

A deux jours du 14 juillet 2016, il tient meeting à la Mutualité. « C’est n’importe quoi ! » s’étrangle un ministre. « Il est temps que tout cela s’arrête », tonne Valls. Le ministre de l’Economie a l’outrecuidance de couper l’herbe sous le pied du président. Sur scène, il promet de porter son mouvement « jusqu’en 2017, jusqu’à la victoire » ! Le principe de sa démission du gouvernement est acté le lendemain, en tout petit comité. Au gouvernement, on n’en sait rien. Beaucoup sont sciés. Tant par l’insolence de leur collègue que par la faiblesse de la réaction du président. Un poids lourd du gouvernement ne s’en est toujours pas remis. « Hollande aurait dû le virer à ce moment-là. Macron aurait été terrassé. »

A Matignon, l’orage gronde. La situation est intenable. Hollande décide d’y mettre un terme. A la fin de l’été, Macron et lui se retrouvent en tête-à-tête. « Il faut que tu choisisses », intime le président. Coup de fil le lendemain : « Ma décision est prise, je quitte le gouvernement. » Le premier jour du reste de son aventure électorale.

La campagne en couple

Macron se met à sillonner le pays. De plus en plus candidat… « Quand je suis là, ça fait people », plaisante Brigitte Macron. Nous sommes mi-octobre, au Mans (Sarthe). Son époux ne s’est pas encore déclaré. Mais il est clair que c’est en couple qu’ils marchent vers l’Elysée. Brigitte Macron observe, écoute, veille, conseille, critique. Son omniprésence fait parfois grincer des dents. « J’accompagne », réplique l’intéressée.

Le 16 novembre, Macron met fin au faux suspense. Débute alors une campagne tambour battant. Comme s’il s’agissait de rattraper son retard, il multiplie les déplacements en France, mais aussi à l’étranger, pour se forger une stature. Autant d’occasions d’égrener (et de tester) ses propositions. Façon balai essuie-glace, elles penchent à gauche, à droite. Attrape-tout ? Le candidat s’en défend, revendiquant son équilibre « ni droite ni gauche ». Au fil des semaines, il assoit sa position de favori. Et engrange les ralliements. Le feuilleton donne à son mouvement une image d’auberge espagnole. Voire « d’orphelinat » pour socialistes. Alors, pour certains, la porte reste close.

Dans les dernières semaines, le doute pointe. La dynamique du chouchou des sondages se tasse. Emmanuel Macron sait qu’il n’a pas droit à l’erreur, s’il veut faire mentir ceux qui lui prédisaient ce destin : « Une bulle, ça gonfle, ça gonfle. Et puis ça pète. » Ava Djamshidi et Pauline Théveniaud

@avadjamshidi @pauline_th

23 avril 2017

Captures d'écran - soirée électorale du premier tour de l'Election Présidentielle

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23 avril 2017

Elections Présidentielles - Premier Tour

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23 avril 2017

Election sous haute sécurité...

23 avril 2017

Christophe Mourthé (photographe)

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