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Jours tranquilles à Paris
6 décembre 2015

Bettina Rheims : un nouvel album chez Taschen

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2 décembre 2015

Patrick Demarchelier (photographe)

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1 décembre 2015

Changement de ton : Pirelli célèbre les femmes accomplies en 2016

Girl power

Pas de seins ni de fesses exhibés : cette année, le célèbre calendrier Pirelli fait la part belles aux femmes non pas sexy mais accomplies. Présentée lundi 30 novembre à Londres, la version 2016 met à l’honneur des femmes emblématiques de la réussite professionnelle, sociale, culturelle, sportive ou artistique sous l’objectif de la photographe américaine Annie Leibovitz. Parmi elles, l’actrice Yao Chen – première Chinoise ambassadrice de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés –, le mannequin Natalia Vodianova, la star du tennis Serena Williams ou encore la comédienne Amy Schumer.

« Pour le calendrier 2016, nous avons opté pour une approche entièrement différente, mais toujours aussi simple : une série classique de portraits en noir et blanc photographiés dans mon studio. Lorsque Pirelli m’a contactée, ils m’ont dit qu’ils souhaitaient rompre avec le passé et ont suggéré l’idée de photographier des femmes remarquables. Je souhaitais que les clichés représentent les femmes telles qu’elles sont réellement, sans affectation » a expliqué Annie Leibovitz.

Patti Smith by Annie Leibovitz

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30 novembre 2015

Richard Kern (photographe)

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30 novembre 2015

Terry Richardson (photographe)

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29 novembre 2015

Bettina Rheims : «Toute photo est politique»

Interview : Bettina Rheims revient sur 35 ans d’activisme esthétique. Sous la taxidermie des corps offerts transpire la quête du lien humain.

Paris frissonne sous la menace des attentats, la porte bleue de l’atelier de Bettina Rheims reste ouverte. En trente-cinq ans d’activisme artistique, la photographe a essuyé de tumultueuses controverses. «Chambre close (1990-1992) a choqué les féministes, INRI (1999) les intégristes et les puritains. Il y a toujours des cibles. Mais, ici, l’enjeu me dépasse totalement. Même si toute photo est politique.»

Une somptueuse monographie chez Taschen redécouvre la cohérence d’une œuvre aussi clignotante qu’une vitrine de Noël. «Du rock’n’roll sur le plafond de la chapelle Sixtine», résumait l’écrivain Patrick Besson. Sous les étincelles des vamps couve une lave qui délave le regard.

Qu’elle ressuscite un animal empaillé, flirte avec la pub chez Dior ou Vuitton, fouille la chair des stars, de Jacques Chirac ou des anonymes, cette serial lover, 62 ans, se focalise sur un objectif unique. «Je suis en flux tendu sur ce moment entre vie et mort, rire et larmes, ce passage qui ne se reproduira plus jamais. Je marche en permanence sur les crêtes.» Seuls les archétypes masculins résistent à cette briseuse de tabous. «Au fond, face à eux, je redeviens une femme. Dans mes pauvres manœuvres de séduction, je perds ma force artistique, je deviens hésitante, ennuyeuse. J’ai trop aimé les hommes pour m’en servir!»

A vos débuts, vous dressez la liste de vos envies: Grace Kelly, etc. Originaire de la haute bourgeoisie, ça aidait?

J’étais naïve, c’était mignon, mais je n’ai pas été favorisée! J’ai dû fouiller, écrire jusqu’à Marlon Brando. Personne n’a répondu, sauf Charlotte Rampling. Le culot est venu ensuite.

«Elle photographie les vierges comme si elles étaient des prostituées, les divas comme des martyrs», note Catherine Millet. Vrai?

Ça renvoie à une idée de mon complice romancier, Serge Bramly, qui m’avait écrit un scénario: moi, jeune fille timide, qui ne fréquentais pas les cafés ou les endroits de ce genre, je me mettais dans la peau de monsieur X (ndlr: Qui aboutit au livre «Chambre close», 1990-1992) . Je draguais les filles sous son imperméable. C’était compliqué pour une femme de demander à une autre de se déshabiller. Ce rôle filtrait la rencontre, intermédiaire aussi nécessaire que l’appareil photographique lui-même. Je voyais dans leurs yeux qui amorcer. Peu des passantes abordées dans la rue ont refusé de monter dans mes hôtels borgnes et minables.

Votre audace ne faillit pas, mais les époques changent.

Oui et non, il y a toujours des cibles. Dans l’après-Mai 68, soi-disant libertin, ma première expo à la Galerie Maeght, qui alors ne montrait que de la peinture sérieuse, a déclenché des controverses inouïes! Déjà que je ne pratiquais plus le noir et blanc, synonyme de photo artistique… Moi, je transgressais sans faire exprès. Puis, avec INRI, Serge Bramly et moi en avons pris plein la figure. Et maintenant il ne se passe pas une semaine où ces photos ne sont pas demandées pour illustrer un catéchisme. Elles seront bientôt accrochées dans la plus vieille église de Luca, en Toscane! Je venais sans doute trop tôt. Désormais, je suis un classique. Les réticences se sont éteintes, il ne reste que le travail.

Même par ces temps troublés?

J’entends souvent: «Peux-tu montrer ceci? Faut-il aller si fort?» Si je m’en étais préoccupée, je n’aurais rien bousculé. Il faut parfois lacer ses bottines de guerre, aller au combat. Et, de temps à autre, se mettre à l’abri, attendre que cela passe. Moi, ma vie est faite. Bon… je refuse de vivre dans le regret, ce serait trop vieillir. Surtout, il me semble que l’art sera toujours utile. Voyez les artistes, un Picasso par exemple, qui produit des chefs-d’œuvre absolus pendant la guerre d’Espagne. Aujourd’hui, il faut continuer malgré ceux qui dénient notre manière de vivre.

Quel poids a eu votre mentor des débuts, Helmut Newton?

Avec les années, j’ai compris ses critiques sévères. Je sortais en larmes de chez lui, étourdie par ses maquettes, impuissante face au monument. A tort, les gens le citent comme influence. Je fonctionne en total inverse. Il allait vers la femme-objet, sculptait avec luxuriance une statuaire. Mes modèles gardent leurs mots à dire. C’est une danse que nous dansons ensemble.

Le peintre Lucien Freud regrettait que ses modèles ne l’aiment pas. Vous, c’est le contraire?

Dans ces séances, j’ai vécu de grandes histoires d’amour qui ne duraient que trois heures. J’ai photographié les plus belles femmes du monde sans jamais les objectifier ou instrumentaliser. Elles peuvent se montrer craintives, c’est mon job de les apprivoiser. En rentrant dans mon studio, elles connaissent les règles du jeu.

Comment définir cette stratégie?

Le but ne consiste pas à être belle, au sens glamour, publicitaire, du terme. Et les femmes qui acceptent d’être mes modèles, le savent. Elles risquent la laideur mais dans cette fragilité, cette douleur même, émerge parfois une icône. Comme si tous les petits moments d’une journée mis ensemble – ces émotions dont nous parlions, peur, tristesse, joie, etc. – se trouvaient condensés en une image. (24 heures)

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http://www.jedroot.com/photographers/bettina-rheims/portfolio-175/5620fbcf-eb2c-49dc-98dd-0fdb0a771fd0

26 novembre 2015

Ellen von Unwerth

Happy thanksgiving! 

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26 novembre 2015

Charlotte Rampling photographiée par Jean Loup Sieff

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24 novembre 2015

Bettina Rheims (photographe)

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21 novembre 2015

Dans le rétroviseur : La rétrospective parisienne de l’œuvre de Larry Clark (2010-2011)

Le monde des ados en photos interdit… aux ados. La Mairie de Paris  qui organisait l’exposition sur l’œuvre du photographe américain Larry Clark au musée d'Art moderne de la Ville de Paris à la fin de l’année 2010, l’interdisait, en même temps, pour les moins de 18 ans. Le magazine Libération contre-attaqua, offrant à tout lecteur la vision de cette œuvre jugée violente en la personne de deux adolescents dénudés, s’embrassant sur un divan, et tenant le sexe de l’un et l’autre. C’était l’une des photos les plus chocs. « Cette censure est une attaque des adultes contre les adolescents. » Le photographe exprimait sa colère dans ce même journal car, pour la première fois, la France censurait son travail mondialement reconnu et accepté. Oui, les photographies sont crues, dévoilant des scènes où la drogue, le sexe et la violence sont maîtres dans la vie de ces jeunes adolescents. La Mairie de Paris se protégeait ainsi de possibles plaintes d’images à caractère pornographique se référant au code pénal. Voulant montrer les choses que personne ne montrait, une certaine vérité autour du désarroi de la jeunesse américaine, Larry Clark n’a jamais reculé devant aucun tabou. Sans doute ce que lui reproche ses détracteurs…

Voir mes précédents billets sur Larry Clark :

Le poète sexuel de la photo : Larry...            25/01/2015

Larry Clark     18/01/2015

Galerie Agnes b......LARRY CLARK          10/10/2014

Glaerie Agnes b......    09/10/2014

Larry Clark     06/09/2014

Save the date : Larry Clark    28/08/2014

Larry Clark (photographe) : Doing it for...    10/08/2014

L'exposition Larry Clark est maintenant...    16/03/2011

Larry Clark au MAM de Paris (vu ce matin...           02/01/2011

RAPPEL : Larry Clark au MAM (Paris)       29/11/2010

RAPPEL : Larry Clark au MAM (Paris)       04/11/2010

Larry Clark au MAM (Paris) - Rappel...        26/10/2010

Larry Clark au MAM (Paris)  09/10/2010

Larry Clark au MAM (Paris)  08/10/2010

Larry Clark au MAM (Paris) vendredi 8...    08/10/2010

Larry Clark au MAM (Paris)  07/10/2010

Larry Clark exposera ses photos au MAM... 19/09/2010

Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html 

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