Festival Photo de La Gacilly - Florian Schulz (vu hier)
Un conte polaire : quatre saisons en Arctique
Galerie de la Prairie
Florian Schulz a passé un an dans les îles Svalbard, dans la baie d’Holmiabukta, en Norvège Arctique, dans les pas d’une maman ours blanc et de ses deux petits.
Sur ce territoire, intégralement protégé depuis 1973, l’ours blanc y a vu sa population se reconstituer, avec aujourd’hui une estimation de 3000 individus, faisant de cette région, le haut lieu de toutes les rencontres sauvages avec les ours polaires.
De ce territoire inhospitalier pour les hommes, refuge pour la faune, le photographe, spécialiste de ces latitudes, nous en a rapporté cette histoire en forme de conte, au cours de laquelle nous découvrons la vie d’une mère et ses petits : la recherche de nourriture, l‘éducation au milieu arctique, les déplacements compliqués par la fonte des glaciers, autant d’épreuves pour cette maman ours et ses deux oursons.
Avec ses images à couper le souffle, Florian Schulz nous retrace le combat des ours polaires pour leur survie, alors que le réchauffement climatique menace leur habitat.
Photos prises hier avec mon Iphone
Le Studio Harcourt au Forum des Halles...derniers jours
Jusqu'au mercredi 12 juin, de 11h à 19h, Harcourt investit les Halles et sa Place Carrée avec un studio éphémère ouvert aux visiteurs et aux fans du 7ème art.
Si vous rêvez d’avoir vous aussi votre cliché de star signé de la griffe ‘H’ d’Harcourt, vous pourrez être préalablement maquillé par Sephora, partenaire de l’événement, et passer sous l’objectif. Il vous suffira de prendre place dans l’une des deux cabines mises à disposition, de vous installer sur le confortable coussin en cuir, de fermer l’épais rideau de velours rouge, et vous laisser submerger par les flashs. Une fois la pose choisie, la photo est délivrée en 10 secondes au format 10x15cm. Vous obtiendrez un exemplaire unique de votre portrait !
Do you know Natacha Merritt ?
Délibérément provocante et désinhibée dans la lignée de Nan Goldin pour la photographie, Cosey Fanny Tutti pour la musique ou encore Annie Sprinkle dans le domaine de la performance, Natacha Merritt, sublime jeune femme brune qui exhibe son corps via Internet ou lors d’expositions à la fois collectives et privées. Sa vie sexuelle constitue le matériau principal de son travail, diffusé sur son site personnel : http://www.digitalgirly.com. Expérimentant sans tabous apparents, sans retenue aucune, une large gamme des déclinaisons envisageables de la sexualité contemporaine : ondinisme, bisexualité, bondage, sado-masochisme soft, triolisme, elle se met en scène, en action, avec ses partenaires occasionnels féminins et/ou masculins consentants : sous la douche, au lit, en train de se masturber avec ou sans sex toy, s’exposant pudeur évacuée. La limite entre vie privée et art s’en trouve ainsi ébranlée par ces retransmissions photographiques effectuées, appareil tenu à bout de bras. Elle mime jusqu’aux codes couleur les productions pornographiques vidéos amateurs déjà en pleine expansion, propagées largement par le biais du net. Cependant, ici, l’imagerie classique de la femme objet désormais révolue, donne naissance à une nouvelle femme emblématique, affirmée comme exploratrice de son propre plaisir. Elle devient l’instigatrice de jeux illimités, proposant d’elle une image de jouisseuse. S’inscrivant dans la lignée de Cindy Sherman ou Diane Arbus auto-portraiturant leur féminité face à l’objectif. Son intervention enclenche une entrée efficiente dans l’ère du numérique et de la multiplication des images domestiques.
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